Jean Charest n'en a que pour André Boisclair

Le chef libéral lui réserve le plus clair de ses attaques

Québec 2007 - Parti libéral du Québec



Par Hugo de Grandpré - Québec; Sherbrooke - Au premier jour du marathon électoral qui s'amorce, le chef libéral, Jean Charest, a dirigé le plus clair de ses attaques vers le Parti québécois d'André Boisclair.
" Ma première priorité est la santé. Celle d'André Boisclair est de faire un référendum sur la séparation le plus vite possible. Le 26 mars, les Québécois auront un choix à faire ", a déclaré M. Charest.
Dans la capitale nationale à midi et à Sherbrooke en soirée, le premier ministre n'a pas hésité à se comparer à son principal adversaire.
Même questionné sur les promesses non tenues que les chefs des autres partis ont déjà commencé à lui reprocher, il a renvoyé la balle au PQ.
Rappelant que Pauline Marois, dans son budget de 2003, avait laissé un trou de 4,3 milliards, il a accusé le parti souverainiste d'avoir tenté volontairement de brouiller les cartes.
" Le Parti québécois, de manière délibérée, a laissé un trou financier avec lequel nous avons dû composer. Et on a fait nos choix à partir de là. Mais on a fait les bons choix ", de poursuivre le chef libéral.
Ce sont ces choix que le PLQ souhaite présenter à l'électorat sous forme de bilan, et que Jean Charest a rappelés toute la journée: la meilleure cote de crédit du Québec depuis 1975, le chômage et le décrochage scolaire en baisse, le plan de lutte contre les changements climatiques, autant d'arguments pour reporter les rouges au pouvoir, affirme Jean Charest.
" Ces élections placeront les Québécois devant des choix. Le choix entre le progrès ou le retour en arrière. Le choix entre l'unité ou la division. Le choix entre la responsabilité ou l'irresponsabilité ", déclaré hier Jean Charest.
Mario Dumont aussi
Poursuivant dans la même veine, Jean Charest a eu quelques mots durs pour le parti de Mario Dumont.
" L'ADQ, c'est la division des Québécois entre eux. C'est l'irresponsabilité sur le plan social. C'est le simplisme sur le plan financier et fiscal. "


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