INTERVENTION AUPRÈS D’IQ

«Je ne le referais pas», dit Pierre Karl Péladeau

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Admettre ses erreurs est une grande et rare qualité en politique

QUÉBEC - Le député péquiste de Saint-Jérôme, Pierre Karl Péladeau, a reconnu jeudi que son intervention auprès d’Investissement Québec pour favoriser la vente de Vision Globale à des intérêts québécois «était peut-être inappropriée».
L’actionnaire de contrôle de Québecor a ajouté que si c’était à refaire, il n’interviendrait pas dans le dossier.
«Peut-être que ce n’était pas approprié, mais j’ai eu l’occasion de m’en excuser, puis effectivement, je ne le referais pas», a déclaré M. Péladeau, jeudi matin.
Le candidat pressenti à la direction du Parti québécois (PQ) réagissait à la vente de Vision Globale, propriétaire des Studios Mel’s, au Groupe TVA, une filiale de Québecor Média, pour un montant d’environ 118 millions $.
M. Péladeau a essuyé de nombreuses critiques pour être intervenu directement auprès d’Investissement Québec afin que Vision Globale ne soit pas vendue à des intérêts étrangers.
Comme Québecor était l’une des deux seules entreprises sur les rangs pour faire son acquisition, d’aucuns ont reproché à M. Péladeau de s’être placé en situation de conflits d’intérêts.
Le Commissaire à l’éthique et à la déontologie a même ouvert une enquête pour déterminer si le député a enfreint le code d’éthique des élus de l’Assemblée nationale.
Pierre Karl Példeau ne croit pas, par ailleurs, que son intervention auprès d’Investissement Québec ait pu favoriser Québecor dans le dossier du rachat de Vision Globale.


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