Inacceptable vous-même!

Réponse à Pierre Jury et à Power Corporation

Le français — la dynamique du déclin

Pour les lâches, la liberté est toujours extrémiste. — Pierre Falardeau
Dernièrement, j’ai envoyé quelques courriels aux West Quebecers et à Barbara Charlebois pour exiger qu’ils cessent d’angliciser le Québec. J’ai écrit «Français», «Québec libre» et «FLQ» sur deux vitres et sur l’enseigne des West Quebecers. J’ai enlevé une dizaine de pancartes électorales de Mme Charlebois. Je n’ai pas commis d’actes de violence, ni fait d’appels à la violence. Compte tenu de l’inaction de l’État québécois devant les reculs du français, j’ai pris avec désintéressement la défense de mon peuple. Je suis coupable d’avoir écouté mon cœur.
Au lieu de s’interroger sur l’effet assimilateur du bilinguisme, certains médias ont exploité à fond le sensationnalisme. Ils ont répandu des faussetés et commis des abus de langage qui déshonorent la profession de journaliste. Par exemple, on a relayé des cancans à propos de ma prétendue association avec le maire de Gatineau. On a qualifié mes actes de «vandalisme», mot signifiant la «tendance à détruire ou à mutiler gratuitement des œuvres d’art, des équipements publics». Gratuitement? Œuvres d’art? Équipements publics?
Mais, les faussetés colportées dans certains médias ne sont rien comparativement à la campagne de diffamation du Droit. Cette campagne a atteint son paroxysme dans l’éditorial de Pierre Jury, le 16 octobre 2009->22626]. Sous le titre [«Inacceptable», M. Jury a recours à un amalgame honteux pour m’accabler de tous les maux: extrémisme, antisémitisme, xénophobie, violence. En même temps, il associe ces maux au nationalisme québécois, qui serait atteint d’une tare congénitale. Le procédé est souvent employé dans les journaux liberticides de Power Corporation, qui tire hypocritement les ficelles de la politique québécoise et fédérale.
M. Jury et Le Droit sélectionnent les faits qui leur conviennent et taisent ce qui ne cadre pas dans la caricature qu’ils peignent. Le monde selon M. Jury se résume à quelques équations simples. FLQ = enlèvements et assassinat. Parizeau = xénophobie. Villemaire = extrême-droite fasciste. Commençons par le cas du FLQ.
Faut-il bannir le Parti libéral à cause de ses commandites? Faut-il condamner tout ce qui respire à Ottawa parce que l’État fédéral confine les autochtones dans des réserves aux conditions de vie dignes du tiers-monde? Les actes malheureux de certains felquistes n’invalident en rien la légitimité de la lutte de libération du Québec. Faire sauter un monument à la gloire de l’oppresseur est peut-être illégal, mais ce n’est pas un crime contre l’humanité. Décapiter la tyrannie non plus. C’est l’histoire qui nous l’enseigne.
Pierre Trudeau porte une responsabilité au moins aussi grande que le FLQ dans la Crise d’octobre. Pire encore, après cette crise, le FLQ, c’était la GRC. Des agents posaient des bombes, commettaient des vols qualifiés et enlevaient des militants. Des hauts gradés rédigeaient des communiqués. J’invite le lecteur à se renseigner.
Parlons maintenant du fascisme. M. Jury considère que les groupuscules ayant sévi jadis au Québec ont été engendrés par le nationalisme québécois. Or, la figure de proue de ces groupuscules, Adrien Arcand, était un anglophile et un grand ami d’Ottawa. Son journal était financé par le Parti conservateur fédéral. M. Jury se garde bien de le dire. Il ne dit pas non plus qu’en fait d’antisémitisme, il est difficile de faire pire que Mackenzie-King, qui a renvoyé à la mer les Juifs du paquebot St. Louis, les condamnant ainsi à l’extermination dans les camps de la mort d’Hitler, en qui Mackenzie-King voyait «un des sauveurs du monde».
M. Jury se garde bien aussi de rappeler le sort réservé par Ottawa aux Canadiens d’origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce ne sont pas les nationalistes québécois qui les ont internés et dépouillés de tous leurs biens et qui ont mis près d’un demi-siècle à leur présenter des excuses.
M. Jury laisse entendre que dénoncer la naturalisation accélérée des immigrants, en 1995, serait une manifestation de xénophobie. Pourtant, être contre l’instrumentalisation des immigrants par Ottawa ne signifie pas qu’on est contre les immigrants eux-mêmes. Si Jacques Parizeau avait été xénophobe, aurait-il marié Alice, immigrée d’origine polonaise? En fait, M. Parizeau a été anathématisé par l’église fédérale parce qu’il a été le premier à dénoncer les violations flagrantes des règles démocratiques en 1995. M. Jury nie-t-il que ces violations aient eu lieu? Si ce ne sont que des inventions, pourquoi Robin Philpot n’a-t-il fait l’objet d’aucune poursuite pour diffamation après la publication de Référendum volé et des Secrets d’Option Canada? Les riches et puissants qui nous tiennent en laisse ne manquent pourtant pas d’avocats.
Alors, qu’est-ce que le nationalisme? C’est la solidarité et le désir de justice sociale pour les siens, y compris ceux qui se joignent à la nation par l’immigration. Je suis à des années-lumières des idéologies répugnantes, comme le nazisme, motivées par la haine de l’autre. Ma dénonciation de certaines pratiques d’immigration n’est pas inspirée par un sentiment xénophobe; je critique plutôt l’exploitation de la misère par la mondialisation sauvage. Je suis solidaire des populations autrefois victimes du colonialisme et aujourd’hui écrasées par le capitalisme néocolonial. Les affiliations que me reproche Le Droit relèvent au mieux de l’ignorance, au pire de la calomnie. Tant qu’à vouloir me coller des étiquettes, il serait plus honnête d’associer ma démarche politique à des figures contemporaines qui m’inspirent vraiment, comme Hugo Chavez et Evo Morales, ou à des figures historiques comme Che Guevara, Patrice Lumumba et Malcolm X. Extrême-droite, dites-vous?
M. Jury écrit que l’Outaouais vient de vivre un triste épisode. Sans doute, mais je n’en suis pas la cause première. C’est l’irresponsabilité du gouvernement Charest dans le dossier linguistique et le comportement méprisant des West Quebecers qu’il faut blâmer. Mes actes sont aussi la conséquence du musèlement du mouvement indépendantiste par le système fédéral. Nous nous battons contre un empire politique, médiatique et financier. Nos adversaires ont pour eux le gouvernement, la police, l’armée, l’argent et les médias. Il ne nous reste que notre courage.


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22 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    26 octobre 2009

    Puisque le gouvernement du Québec ne défend pas sa nation, alors cette nation a non seulement la liberté mais le DEVOIR de se défendre elle-même !
    Que les Québécois qui ont encore une dignité s’inspirent du courage de M. Villemaire !
    Il est temps que les Québécois se secouent les puces un peu !!

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    26 octobre 2009

    Monsieur Villemaire,
    Je viens appuyer M. Normand Rousseau qui vous conseille d'éviter les gestes isolés. On se rappelle la fête nationale passée, où de jeunes francophones de votre région ont été tabassés pour leur prise de position publique.
    Aussi, j'approuve M. Jacques Dubreuil qui suggère d'honorer des modèles humains de chez-nous. Pour moi, après lectures poussées, Che Guevara m'apparaît mené plus par orgueil personnel que par patriotisme, côté guerrier sanguinaire, en particulier... Et Chavez... dans ses ambitions de président à vie...?
    Mes Suggestions: Camille Laurin, toujours d'humeur égale, qui avançait le front haut par vents et marées. Il y eut aussi Honoré Mercier, qui fut plus qu'un hôpital à problèmes ou qu'un pont chancelant.

  • Gaston Boivin Répondre

    26 octobre 2009

    Monsieur Desbois, ce que vous nous racontez sur ce qui est arrrivé aux francophones de Pontiac, je ne sais si vous le savez, mais c'est exactement ce qui est arrivé à nos frères québécois qui, jadis, ont émigré massivement dans les états de la Nouvelle-Angleterre: Ils se sont d'abord regroupés dans des villes avec leurs églises et curés canadiens-français en y créant des écoles françaises. Mais les catholiques irlandais, par l'intermédiaire du clergé irlandais américain, ont réussi à tasser le clergé canadien-français puis à imposer l'anglais tant dans les églises que dans les écoles. Certains Canadiens-français ont voulu ne pas se laisser faire et ont combattu, dont l'un, dont je ne me rappelle plus le nom, a fondé un journal pour mieux lutter. On a tout fait contre lui, Rome s'en mêlant, jusqu'à vouloir l'excommunier, le clergé du Québec s'en mêlant lui-même, certains, patriotes, pour le défendre lui et les Canadiens-français de là-bas, d'autres se ralliant à Rome contre lui et finalement cet homme, qui était un fervent catholique très soumis à la papauté, comme tous les canadiens-français de l'époque, a dû, malgré son patriotisme et son désir de défendre sa langue et son identité, se résigner et cesser son combat pour ne pas être excommunié: C'est comme cela que ces Canadiens-francais de là-bas ont perdu leur français et leur identité.

  • Jacques Dubreuil Répondre

    26 octobre 2009

    Monsieur Villemaire,
    veillez croire que vous avez toute ma sympathie. Et je suis prêt à contribuer monétairement. Un seul petit point : comme bien des Québécois, vous citez un tas de modèles étrangers. Je n'ai rien contre. Mais pourquoi ne pas citer des modèles québéquois? Ne serait-ce pas normal dans une lutte de libération? Je ne veux certainement pas vous insulter mais rappelez-vous d'une chose : l'Église, du temps de son règne, ne nous a proposé que des modèles (saints) étrangers. Moi, je dis qu'il faut prendre conscience de ce fait et/pour y remédier. Le Québec n'a-t-il pas produit plus de héros et héroïnes au mètre carré que n'importe quel pays? Malgré tout? Et ce, dans tous les domaines - arts, sports, sciences, affaires?

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Félicitation M.Villemaire pour le courage que d'autres n'ont pas pour garder notre culture et nos droits qui s'éfritent discrètement sous notre nez. J'appuie votre démarche et espère que ces gestes auront sucité des réflexions parmis nos semblables qui dorment encore.
    Evelyne

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Ne vous en faites pas monsieur.
    Les différents Pr...e, J..y etc. de ce monde, même s'ils se targuent d'êtres libres, au fait ils ne sont que des esclaves. Un esclave, un chien... ça ne mord pas la main qui le nourrit.
    Rien de plus normal que leur comportement, il faut qu'ils gagnent leur pitance.
    Nous ne pouvons que les plaindre.
    Néanmoins ces chiens-là reçoivent de leur MAÎTRES des outils puissants et ça c’est le vrai danger qui nous guette. La concentration des moyens de diffusion de l’information nous place dans une situation de (quasi?) monopole et gare aux voix discordantes!
    Même si les gestes que vous avez commis sont (en apparence) condamnables, le système devrait comprendre que l’avenir pourrait leur réserver beaucoup pire.
    Moi désormais je suis un vieux indépendantiste et j'espère de voir le PAYS se libérer avant ma mort. Ce n’est sûrement pas de moi que le danger va leur arriver, mais il y a déjà eu des régimes despotiques qui sont tombés. Et dans ces dégringolades il y a beaucoup de ‘victimes apparemment innocentes’ qui sont entraînées malgré elles!
    Je suis un «ethnique» indépendantiste. Comment est-ce possible?
    C’est facile; il m’a suffi de voir la profonde injustice que le canada réservait à une classe de ses citoyens.
    À l’étranger le canada jouit d’une réputation enviable, mais c’est qu’à l’étranger on ne le connaît pas vraiment. Quand tu viens à le connaître et si tu es une personne droite, ton estime du canada tombe à zéro.
    pierre.biacchi@gmail.com

  • Jean-Roch Villemaire Répondre

    25 octobre 2009

    Merci à tous. Je suis présentement sans emploi et sans domicile fixe. Je fais donc appel à votre générosité!
    Adresse pour les dons :
    Jean-Roch Villemaire
    32, rue de Lyon
    Gatineau, Québec J8T 1L4

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Bonjour de la Vieille France. Courage et bon droit vous honorent.
    Mais loi 101, 104 ou autre, tant que le Québec ne sera qu'une province du Canada qui, lui-même fait, partie du Commonwealth, vous serez toujours en butte à vous battre contre des moulins à vent, à être le pot de terre contre le pot de fer.
    Les Anglais ont toujours pratiqué ainsi dans l'histoire des pays du monde qu'ils ont colonisés.
    Naguère ennemis des Étatsuniens, ils sont aujourd'hui leurs feudataires et leurs vassaux.
    Il vous faut une révolution constitutionnelle qui vous proclame INDÉPENDANTS, économiquement, politiquement, linguistiquement et culturellement.
    Bien à vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Voilà pourquoi il nous faut redire haut et fort ce qui nous rassemble: ''LE QUÉBEC AUX QUÉBÉCOIS!''

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    M. Villemaire, vous êtes un exemple de courage militant, un héros. Vous avez toute notre sympathie. Vive le Québec libre !

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Bravo monsieur Villemaire!
    Je suis tout à fait en accord avec tous vos propos et les appuis fortement. Viendra le jour qui n'est pas si loin où tous les patriotes québécois mettront dehors de leur patrie ce gouvernement illégitime, cette chambre des communes sans majuscules illégitime, cette constitution illégitime et sa charte des droits des autres illégitime.
    Nous n'avons pas signé cette constitution donc, elle ne nous concerne pas et ne s'applique pas sur notre sol québécois.
    J'ai appris dans mes cours de droit à l'Université Laval qu'un contrat s'applique aux partis signataires. Nous ne sommes pas partis signataires donc, il n'existe aucun contrat entre eux et nous.
    Le Québec indépendant existe déjà dans la réalité et la nation québécoise est souveraine sur son territoire. Nous détenons la souveraineté. Il nous appartient maintenant de l'exercer!
    À Partir d'aujourd'hui, nous devons nous comporter comme des propriétaires dans notre maison et non comme des locataires. Nous n'avons rien à demander, rien à négocier. Ce n'est plus le temps des traits-d'union, des virgules, des partenariats ou autres patentes à gosses pour mieux nous endormir. Nous sommes chez-nous ici. Nous sommes un peuple fier.
    Vive le Québec libre!

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Bravo Jean-Roch, j'ai publié une lettre dans le Droit pour t'appuyer dans laquelle je traite les francophones d'Aylmer de colonisés profonds débiles. J'admire ton action individuelle, mais il aurait fallu mobiliser Le Québec, un pays pour manifester à Aylmer.
    Il faut une action plus massive pour faire bouger les médias et les francophones d'Aylmer. Nous manquons d'organisation.
    Normand Rousseau, auteur de L'histoire criminelle des Anglo-Saxons,
    nr1939@videotron.ca

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Je suis un pacifiste comme l'emsemble du monde. Mais bordel comment s'exprimer lorsque les journaux médiatiques sont controlés par quelque groupes. Une chance qu'il y a des sites comme vigile.net pour avoir un autre point de vue et aussi un lieu ou les citoyens puissent s'exprimer.
    Par qui M. Villemaire aurait pu se plaindre et que l'instance concernée agisse le plus rapidement sans qu ça tombe dans l'oubli ? Doit-on exiger des médias de donner la chance aux citoyens concernés de pouvoir répliquer dans la même page de l'éditorialiste ou de l'auteur qui fait une critique ?

  • Laurent Desbois Répondre

    25 octobre 2009

    Pontiac Québécois et le role de l’Église
    http://www.imperatif-francais.org/bienvenu/articles/2007/les-sacrifies-de-la-bonne-entente.html
    LES SACRIFIÉS DE LA BONNE ENTENTE
    Lundi 18 novembre 2002
    Les Sacrifiés de la bonne entente raconte l'histoire des francophones du Pontiac. Au début de sa colonisation, dans la première moitié du 19e siècle, le Pontiac est une terre plus ou moins réservée à la population anglophone. Petit à petit, attirés par l'industrie forestière, les francophones s'y installent. Dans les années 1950, la population d'origine française devient majoritaire. Mais l'anglicisation fait des ravages. Deux institutions vont assurer l'assimilation des francophones: l'école et l'Église. L'institution scolaire pontissoise, gérée majoritairement par des commissaires irlandais, refuse d'offrir un enseignement français à la hauteur du poids démographique des francophones, allant même jusqu'à appliquer dans ses écoles le règlement 17 ontarien. Elle a ainsi permis l'anglicisation de générations de francophones. L'Église, aussi, a travaillé à assurer la suprématie de la langue et de la culture anglaises dans le Pontiac. Sous la gouverne de l'évêque ontarien de Pembroke, le clergé pontissois n'offre la plupart du temps qu'un ministère de langue anglaise à ses ouailles francophones et combat toute initiative qui leur serait favorable. Rien d'étonnant donc qu'en terre pontissoise tout se passe en anglais.
    Luc Bouvier ( lbouvier@coll-outao.qc.ca ) est professeur de français au Collège de l'Outaouais depuis 1976. Auteur d'une série d'articles sur l'histoire des drapeaux québécois qu'héberge le site Internet d'Impératif français, il a publié des livres sur divers auteurs québécois et français: Louis Fréchette, Émile Nelligan, Jacques Brault, Honoré Beaugrand et Molière.
    Les gens désireux de se procurer le livre de M. Bouvier peuvent le commander sur le site Internet de L'Action nationale au www.action-nationale.qc.ca
    --------------
    Règlement 17 en Ontario et les évêques Irlandais
    http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=f1SEC855425
    http://www.thecanadianencyclopedia.com/index.cfm?PgNm=TCE&Params=F1ARTF0005945
    Ils se heurtent à l'opposition de l'ORDRE D'ORANGE qui réclame l'enseignement « en anglais seulement », et à celle des catholiques irlandais dirigés par l'évêque FALLON de London.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Puisque le gouvernement du Québec ne défend pas sa nation, alors cette nation a non seulement la libeté mais le DEVOIR de se défendre elle-même !
    Que les Québécois qui ont encore une dignité s'inspirent du courage de M. Villemaire !
    Toutes affiches unilingues anglaises seront arrachées et détruites.
    Il est temps que les Québécois se secouent les puces un peu !!

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Notre bataille se gagnera dans les tranchées et non dans les champs de mines. Bravo, vous avez toutes mes sympathies et je suis solidaire de votre engagement.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Parmi les énormités que profère M. Jury dans son éditorial du 16 octobre 2009 contre Jean-Roch Villemaire se trouve la phrase suivante:
    «De [Jörg Haider] s'inspirait l'idée d'interdire l'affichage bilingue au Québec, permise selon la Loi 101 dans la mesure où le français occupe une place prédominante.»
    L'Autrichien Jörg Haider avait 27 ans et ne faisait pas de politique en 1977. La Charte de la langue française (ou loi 101) ne permettait pas l'affichage bilingue lorsqu'elle a été adoptée en 1977. L'idée ne vient ni de Jörg Haider, ni de Jean-Roch Villemaire, mais de Camille Laurin, avec l'aval de René Lévesque.
    C'est en 1988 qu'un jugement de la Cour suprême a invalidé cette disposition de la Charte de la langue française. Comme à plusieurs autres reprises, la Cour suprême s'est servie de la Charte canadienne des droits et libertés, adoptée sans le consentement du Québec, pour miner la Charte de la langue française. Drôle de coïncidence, la «Cour penchée d'Ottawa» vient tout juste d'invalider encore une fois une disposition de la Charte de la langue française, la loi 104, adoptée en 2002, qui servait à colmater une brèche dans les dispositions sur la langue d'enseignement.
    Quelques jours après le jugement de 1988, Robert Bourassa a déposé le projet de loi 178, qui permettait l'affichage bilingue dans les commerces, avec prédominance du français, et invoquait la disposition de dérogation de la Constitution du Canada pour maintenir l'affichage unilingue à l'extérieur des commerces. La disposition de dérogation ne peut pas être invoquée aujourd’hui pour rétablir la loi 104.
    Camille Laurin, René Lévesque, Robert Bourassa: tous de dangereux extrémistes unis dans un même combat, selon Pierre Jury.

  • Archives de Vigile Répondre

    25 octobre 2009

    Bravo d'une part par votre connaissance de l'histoire et votre position courageuse. Je comprends que ceux qui ont l'habitude de se tenir à genoux ne puissent vous sentir. Ils ont le lourd poids de leurs intérêts personnels à défendre. Quand on est lâche par choix, on l'est jusqu'au bout!
    René Cloutier

  • Daniel Verret Répondre

    24 octobre 2009

    Bravo M. Villemaire, et si vous avez besoin d’argent pour payer des dommages ou des frais juridiques, faites une levée de fonds et je vais contribuer. Moi aussi.
    Daniel Verret

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2009

    Bravo M. Villemaire, et si vous avez besoin d'argent pour payer des dommages ou des frais juridiques, faites une levée de fonds et je vais contribuer.
    Daniel

  • François A. Lachapelle Répondre

    22 octobre 2009

    Bonsoir Jean-Roch VILLEMAIRE,
    Effectivement qu'il faut du courage aux québécois pour défendre et promouvoir le fait français au Québec.
    Vous semblez habiter l'ouest du Québec dans la région de Gatineau. Le mépris des fédéralistes est palpable lorsque nous circulons dans votre région. Lors d'une campagne électorale provinciale, les pancartes des candidats du Parti québécois ne résistent pas longtemps aux assauts des fédérastes. Leur démocratie ressemble plus à une dictature. Imaginez: la sécession du Québec provoquera la "brisure du Canada". Si nous étions en Suisse, ce serait de casser le Canada en brisures de chocolat ... non-mangeables.
    Par votre courage, vous dénoncez l'immobilisme des CHAREST et compagnie qui disent de belles paroles...
    vides. Comme avant la dernière élection du Québec,
    le 8 décembre 2008 en plein scandal de la Caisse de dépôts et placements, les québécois sont gênés de demander des comptes. C'est pitoyable.
    Amitiés. François A. LACHAPELLE, Montréal

  • Archives de Vigile Répondre

    22 octobre 2009

    Bravo.
    JCPomerleau