Hydrocarbure et corruption du Parti libéral.

Lettre en réponse à l’article paru dans Le Devoir du mardi 15 février 2011

IDÉES - Tribune libre - mars-avril 2011

Dans le contexte de l'exploitation des hydrocarbures, deux voies sont à l'avantage des Québécois : soit la nationalisation, soit un régime de redevances élevées (chose qui n'est pas le cas au Canada à l'heure actuelle).
Les autres avenues sont établies pour servir d'autres intérêts que ceux du bien commun. Évidemment, on ne connaît pas le pourcentage des redevances négociées par Hydro-Québec lors du transfert des territoires d'exploitation des ressources pétrolières survenu en 2003, mais, à votre avis, un gouvernement qui dessert les Québécois sur de multiples fronts depuis le début de son mandat va-t-il avoir veillé aux intérêts de la société ou bien à ceux des « amis » ?
Le dossier libéral de la corruption est sans équivoque : nous pouvons soupçonner qu'il s'agit d’un même groupe d'individus qui étaient présent durant le scandale de la construction des années 70. Se sont les mêmes personnes qui ont orchestrés les rouages ayant conduit au scandale des commandites et qui n'ont pas été « embêté » au niveau provincial. Finalement, c'est le même groupe d’individus qui est derrière le scandale de la construction et du financement du Parti libéral maintenant.
Ces faits doivent être difficilement acceptables pour les fédéralistes, mais c'est comme ça, davantage que les autres partis politiques, les Libéraux sont plus corrompus, plus proches de la mafia italienne et ils sont prêts à faire des entorses majeures aux règles démocratiques de ce pays pour la sauvegarde de l'« unité nationale ».
Il faudrait ajouter que (malheureusement), lors du dernier congrès libéral, il ne s'est pas trouvé un seul délégué sur les quelque 500 présents à ce moment pour appuyer la proposition de réflexion sur une éventuelle commission d'enquête portant sur la corruption dans l'industrie de la construction.
Un tel événement est une honte. Il est un indice supplémentaire de la malhonnêteté qui règne actuellement au Parti libéral du Québec (intellectuelle celle-là).
Reprenant une idée typiquement confucéenne, rappelons que l'être fort est capable de faire marcher ses armées contre sa propre ville lorsque les temps l'exigent. Il semble que que ce ne soit pas le cas chez les Rouges d'aujourd'hui.
Nicholas Belleau


Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    27 mars 2011

    « …les mêmes personnes …ont orchestré les rouages ayant conduit au scandale des commandites et …n’ont jamais été « embêtées » au niveau provincial. »
    Un mot au sujet des commandites : Devant la Commission Gomery, des libéraux (dont un proche de Chrétien : Michel Béliveau, je crois) ont affirmé que des enveloppes brunes pleines de 'cash' et très épaisses leur étaient passées dans les mains. De l’argent sale des commandites qui servait notamment à payer au noir de faux bénévoles libéraux.
    Il y a là un autre scandale qui n’a jamais été évoqué à ma connaissance : ces dizaines/centaines de faux bénévoles libéraux ont encaissé un salaire au noir qu’ils n’ont jamais, jamais déclaré à l’impôt fédéral, ni provincial…