Basta !
Je regarde et j’écoute le pitoyable théâtre bastarachien et, seul devant mon téléviseur, je ne puis m’empêcher de m’écrier que cela suffit, que c’en est assez de cette mauvaise mise en scène d’une fin de régime pourri, gangrené de toutes ses pores putrescentes, livré en pâture aux avocasseries d’une élite juridique qui salive comme des porcs en tentant de sauver la maison qui brûle ou en s’imaginant déjà en reprendre les clés pour perpétuer l’inacceptable ignominie de nos oppressantes et méprisantes institutions dites démocratiques.
Et je constate avec peine que, 47 ans après les premiers attentats libérateurs du FLQ, alors que nous croyions enclencher une véritable révolution nationale, nous avons été victimes, nous les rêveurs de pays, de la répétition de notre navrante histoire, celle de l’éternelle trahison de nos clercs.
Je constate et je prends acte que nos élites n’ont cessé de masquer leur peur viscérale de néo colonisés en se gargarisant de mots accrocheurs pour entretenir chez les naïfs et candides militants de l’Indépendance l’illusion que le Québec se libérait enfin de ses chaînes séculaires et accouchait de ce que les Anglais ont surnommé une « révolution tranquille »… Plus tranquille que ça, tu meurs… et c’est ce qui va arriver à ce peuple trahi de toutes parts, spolié effrontément de ses richesses naturelles par des beaux parleurs qui ne pensent qu’à se vendre et nous offrir aux plus offrants, comme si nous étions tous de vieilles putes en mal de « protection ».
Je constate et je prends acte que c’est Duplessis (et non Jean Lesage comme le prétendent les perroquets péteux de bretelles) qui a été le premier à parler de devenir enfin « maîtres chez-nous » et que les libéraux, éternels et timorés réformistes, n’y ont vu que du feu avant de se déguiser en Don Quichotte des salons d’Outremont ou de la Grande Allée pour nous offrir des réformes n’ayant strictement rien à voir avec une révolution, qui consiste à chambarder complètement le maudit système dans lequel nous sommes collectivement paralysés, quand ce n’est pas muselés, par les héritiers loyalistes de la tradition britannique où le droit divin est incarné par une royauté décadente que l’on continue d’honorer en ce millénaire de village global…
Je constate et prends donc acte que nous avons été « fourrés à l’os » par tous ceux qui ont su profiter avec un opportunisme mercantile de nos impatientes turbulences pour récupérer nos idéaux révolutionnaires et les adapter à ceux de leurs ambitions personnelles. Des centaines de bébés gâtés, issus du boom des naissances d’après-guerre, ont joyeusement surfé sur nos convictions révolutionnaires, en jouant le jeu de la libération. Ils se retrouvent nombreux aujourd’hui à quitter le Québec, dès l’automne venu, pour aller jouir de leur butin sur les plages tropicales ou dans les « vieux pays » où ils peuvent se la couler douce après avoir bien profité de ce Québec qu’ils ont contribué à dépouiller de ses biens, de ses aspirations et de ses illusions. Non contents de vendre leur âme au diable, ils ont réussi à écraser la conscience collective espérant des jours meilleurs où les Québécois deviendraient enfin maîtres de leur destin et de leur territoire national.
Et pour demeurer dans dans le même registre de constat qu’on a réussi à éteindre tous les feux d’une véritable révolution nationale qui s’imposait, je prends aussi acte que nos « récupérateurs » en complets-cravate et en tenues féminines made in Paris-ma-chère continuent à véhiculer la fausse illusion qu’ils nous conduisent vers notre indépendance nationale, qu’ils préfèrent appeler souveraineté parce que c’est plus « soft » et que ça fait moins peur, du moins le croient-ils… Quand on a peur de faire peur, c’est qu’on a la trouille…
Ces marchands d’illusions, noyautés par tout un réseau d’affairistes (avocats, ingénieurs-conseil, grands constructeurs, collecteurs de fonds et autres profiteurs patentés) n’osent jamais parler de révolution nationale parce qu’ils ne veulent pas changer les institutions qui les ont si bien servis, leur accordant d’immenses privilèges, tant à Québec qu’à Ottawa où leurs plans de carrière aboutissent sur de très généreuses récompenses pour services rendus… au système dont ils se font complices. C’est d’ailleurs une des principales raisons pour lesquelles vous ne les entendrez jamais faire la promotion de la République du Québec… certains d’entre-eux ne cachant même pas leurs sympathies monarchistes !
Je prends donc acte que les partis dits souverainistes continuent de perpétuer des illusions tranquilles, sans jamais oser poser de gestes concrets pour briser ce grand Canada qu’ils aiment tant détester… Gilles Duceppe a beau proclamer qu’il constate que le fédéralisme n’a plus rien à nous apporter (ce que nous savions depuis belle lurette), il n’en continue pas moins de siéger avec sa bande de bénit-oui-oui dans la capitale fédérale en se faisant complice de nos plus grands ennemis sur des dossiers qui ne devraient être réglés qu’après l’Indépendance, toujours remise sine die… en attendant et non en provoquant des vents plus favorables !
Si le fédéralisme n’a plus rien à nous apporter, qu’attendent-ils donc pour claquer la porte du parlement d’Ottawa et venir faire la job au Québec ?
Plus je regarde les pitreries libérales servies à la sauce bastarache, mieux je comprends le Parti québécois de ne pas participer à cette mascarade de justice produite et mise en scène par Charest… mais même si ce dernier devient de plus en plus pitoyable et impopulaire, rien ne nous assure que madame Marois formera le prochain gouvernement provincial du Québec. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle manque de crédibilité et qu’elle ne réussit à convaincre personne qu’une fois installée dans le maudit système elle voudra le transformer. Pauline déguisée en révolutionnaire et en bâtisseuse de pays ? Faites-moi rire car c’est triste à pleurer.
Alors, que reste-t-il de nos velléités de révolution, 47 ans après nos premiers gestes libérateurs ? Il y eut une époque où l’on pouvait compter sur l’aile progressiste du mouvement syndical pour nous aider à devenir enfin un peuple normal, mais force est de constater que, malgré tous les beaux discours, les forces de cette gauche-là vont rester bien assises sur leur steak maintenant que le gouvernement a acheté leur docilité en réglant leurs conventions collectives.
Je constate donc et prends acte fort modestement que ça m’a pris 47 ans à réaliser que tous nos magnifiques rêves de pays francophone en terre d’Amérique ont été écrasés et déchiquetés par tous ces beaux parleurs qui persistent à nous trahir sans remords, sans conscience et sans envergure autre que leurs petits intérêts personnels sur lesquels je me permets de cracher mon plus souverain mépris.
Je suis conscient qu’il existe plusieurs petits groupes où des poches de résistance s’organisent, mais sans un grand parti citoyen rassembleur, je ne crois pas qu’on puisse faire tomber les gouvernements et leurs institutions, l’armée, la police et tous les agents contre-révolutionnaires qui vont s’empresser de mater toute aspiration légitime à un changement radical.
Et c’est le cœur en berne que je me permets aujourd’hui d’intituler et de conclure ce constat par ces mots crève-cœur
Feue la révolution.
Pierre Schneider,
fier membre du 1er FLQ-1963.
Ce 24 septembre 2010.
Un constat crève-coeur
Feue la révolution !
Crise d'Octobre '70 - 40e anniversaire
Pierre Schneider59 articles
Journaliste, auteur et poète, Pierre Schneider milite
pour l'Indépendance du Québec depuis le début des années soixante.
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20 commentaires
Archives de Vigile Répondre
25 septembre 2010C'est vrai que l'anglicisation est galopante à Montréal et même à Laval. Je travaille à Saint-Laurent dans le milieu des entreprises et je peux vous assurer que parfois je me sens comme à Toronto tellement les gens m'abordent seulement en anglais. C'est toujours pareil, quand tu donnes du lest aux anglos, ils prennent toute la place et pour le quart d'entre eux ils prennent la place avec une attitude raciste et hautaine. Pauvre nègre blanc que je suis ! Je nous revois comme dans les années 70...
Il est minuit moins une. Si nous n'agissons pas bientôt, si nous continuons de recevoir 55,000 immigrants par année juste pour le Québec et dont on sait que plus de 90% s'installent à Montréal et pour la très grande majorité d'entre eux ils n'ont rien à foutre de notre fragilité au sein de ce Canada of the Queen et bien il sera peut-être trop tard.
Même si le PQ est loin d'être parfait, il demeure qu'il constitue notre seule bouée de sauvetage. Il ne faut pas encore diviser les votes et faire passer ce Lord Durham qu'est J.J. Charest et ses collabos. J'ai encore espoir qu'on va s'en sortir mais il faudra se tenir prêts et unir nos forces encore une fois comme en 1976. Oui, c'est encore possible. Une fois la souveraineté du Québec acquise, là on pourra diviser nos votes comme on voudra et jamais nous serons tentés de revenir en arrière au sein de cette con-fédération car donnez-moi juste un nom d'un pays qui a obtenu sa souveraineté parmi la centaine de par le monde et qui le regrette aujourd'hui.
Pierre Schneider Répondre
25 septembre 2010@ Andrée Ferretti; D'accord et merci pour la solidarité, mais force est de constater que Steven Faulkner avait bien raison de chanter il y a une vingtaine d'années que nous deviendrions les "Cajuns de l'an 2000". Malheureusement, les chiffres lui donnent raison: L'anglicisation est galopante tant à Montréal que dans les banlieues et nos élus demeurent bien à genoux en respectant les jugements biaisés, iniques et génocidaires de la Supreme Court of Canada. Tant que nous jouons selon les règles édictées par l'ennemi, nous nous auto-détruisons béatement.
Je n'ai pas du tout envie de baisser les bras, mais notre classe politicienne provincialiste assiste actuellement au démantèlement et au sabotage de la "most corrupted province of Canada" en tergiversant, comme de nombreux Vigiliens qui écrivent sur tout et sur rien pourvu qu'ils affichent leur dentelle littéraire pour épater la galère.
Misère qu'on est pas sortis du bois. Tabarnak !
Archives de Vigile Répondre
25 septembre 2010Je ne peux que souscrire à ce constant que font plusieurs commentateurs à l'effet que les nationalistes québécois se sont tirés eux-mêmes dans le pied en soutenant de toute leur énergie un parti qui les a conduit dans un cul de sac et qui continue à le faire. Le rêve de l'indépendance n'a pas su inspirer suffisamment pour qu'il se traduise en volonté politique organisée. Si plusieurs péquistes ont l'indépendance au coeur, leur incohérence est abyssale : ils insistent lourdement pour militer ailleurs que dans un parti qui représente leur idéal. Cette discontinuité entre le but exprimé et l'action pratiquée mériterait à elle seule toute un étude.
Voici peut-être un élément qui éclaire ce manque de clairvoyance politique. Les intellectuels et les politiques québécois ont toujours voulu faire l'économie d'élaborer une pensée indépendantiste systématique et rassembleuse, méprisant même l'importance de se donner des assises de roc. À l'exception de quelques courageux, ils s'interdisent l'effort de penser et de dire l'indépendance du Québec. Ce raccourci funeste invoque pour double justification de «ne pas diviser nos forces» couplé à la «nécessité» de «gagner les élections provinciales». Un horizon politique étroit, bien domestiqué, qui s'arrête aux frontières même du régime qu'on voudrait combattre caractérise aujourd'hui la mouvance souverainiste. Par conséquent, l'envergure politique que suppose un renversement politique tel que l'indépendance du Québec est noyée dans la petite politique provinciale dans laquelle les indépendantistes de coeur ne cessent de jouer les idiots utiles au profit d'opportunistes qui les entretiennent à peu de frais avec des discours politiques pleins d'ambiguïtés calculées sur leurs intentions. Résumons cela par la tradition bien assumée d'une absence de formation politique à l'indépendance.
Dans un autre ordre d'idée, je crois qu'il faut garder à l'esprit que si le nationalisme était un courant légitime et montant il y a quarante ans, il est aujourd'hui à son plus bas à travers le monde, disons au moins dans le monde occidental et surtout l'Europe. Le projet mondialiste est caractérisé par la liberté de mouvement du capital, des marchandises et des personnes. Ce qui se traduit par la délocalisation des moyens de production et la relocalisation massive de populations. Dans ce contexte, les populations autochtones européennes craignent pour la fin de la cohésion nationale et culturelle à laquelle ils sont attachés. Des courants d'opinion à gauche comme à droite en prennent conscience et relayent leurs préoccupations. L'Europe bureacratique défend le crédo mondialiste et est de plus en plus discrédité au sein des populations. Dans ce contexte, en dépit des relais médiatiques de masse qui ne cessent à dessein d'associer le nationalisme avec toutes les dérives du passé, la remontée d'un nationalisme trans-courant pourrait devenir la nouvelle donne, le poil à gratter de l'idéologie mondialiste. La construction de l'Europe qui s'est faite de plus en plus à marche forcée est désormais en panne et pourrait rapidement s'enfoncer dans une crise dont nul ne peut prédire l'issue. Parallèlement, la situation économique mondiale souffre de déséquilibres jugés par beaucoup comme impossibles d'aplanir. Dans ce contexte volatil, il serait prudent pour nos meilleurs éléments de rester attentif au fil des évènements mondiaux car la prochaine chance du Québec pourrait lui venir malgré lui, comme sa malchance lui est souvent arrivée malgré lui au cours de son histoire. Il faudra alors la saisir. Disons donc qu'il faut rester «en réserve de la république». L'indépendance politique reste la meilleure option pour le Québec.
GV
Archives de Vigile Répondre
25 septembre 2010@ Michel Rolland,
Savez pas quoi monsieur Rolland, j'ai vu de mes yeux vu le Che hier, au centre d'achat Laval. Debout sur une table, il discourait discourait, et les gens passaient passaient. Fait que pour ne rien perdre, j'ai sorti mon clalepin de notes.
Après j'm'ai réveillé.
André Vincent
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Monsieur Schneider, je ne peux vous dire plus que : "J'aurais voulu être l'auteure de ce billet". Vos paroles résument parfaitement bien ma pensée profonde et c'est pourquoi, je vous offre mes plus profondes symphaties. J'ai aujourd'hui 63 ans, depuis que j'ai l'âge de voter que j'aspirais à l'INDÉPENDANCE purement et simplement. Le fait est que je prends également acte, que je n'ai pour ainsi dire plus d'espoir de voir un jour se réaliser ce pour quoi, j'ai attendu durant 45 longues années.
À moins qu'un MIRACLE surgisse de tout ce gâchis, de cette pourriture infecte dont l'odeur nous empoisonne l'existence, après tout, il faut que le grain meurt pour mieux revivre et à n'en pas douter la corruption à fait son oeuvre ... À moins donc qu'un parti FRANCHEMENT VOUÉ À L'INDÉPENDANCE ne germe au milieu de toute cette décomposition, je crois aujourd'hui que moi aussi, je vais déclarer "FORFAIT". Je suis heureuse d'avoir pu vous lire, disons que ce sera ma consolation ...
Donald Rouleau Répondre
24 septembre 2010BRAVO ! Bel Article....VIVE LE FLQ pour toujours
Ironie du sort Pierre, j'ai créé un forum l'an passé qui porte le nom de: Bienvenue au Québec , la Province la plus corrompue au Canada..ici: http://www.facebook.com/group.php?gid=119070178119838
Je t'invite à venir afficher tes commentaires et tes articles ainsi que tous les gens ici. Faut Sortir Charest et tout ce qui est corrompu à Québec.
Merci
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Je vous dirai d’abord Monsieur Schneider, que j’apprécie votre discours indépendantiste.
De mon côté, je ne m’intéresse pas à la petite politique provinciale. Je trouve pathétique les oh ! et les ah ! des péquistes de Vigile qui ne s’intéressent qu’au scandale qui éclatera à la commission Bastarache, et permettra la chute du Parti libéral. Enfin pour eux, leur parti prendra le pouvoir jusqu’à ce que lui-même soit éclaboussé par un quelconque scandale comme aux plus belles heures du bipartisme.
Dans l’histoire du Québec, il n’y a eu que quatre partis indépendantistes : l’Alliance laurentienne, le Parti républicain du Québec, le RIN, et de nos jours, le Parti indépendantiste. Le Parti québécois, identifié à juste titre par Nestor Turcotte, comme confédéraliste, n’a jamais été indépendantiste, ne l’est toujours pas, et ne le sera jamais. Par contre, il aura servi à détourner une majorité d’indépendantistes et de socialistes de l’indépendance et du progrès social. Il est le plus fourbe, le plus hypocrite de nos ennemis.
Pour le combattre, il faut créer un cinquième parti indépendantiste, un parti puissant, capable à la fois d’attirer les indépendantistes et de repousser les faux-frères du Parti québécois.
Comprendre que le PQ et le BQ sont nos ennemis, nous en méfier, et les combattre, sont les premiers pas, en 2010, qui nous conduiront vers notre indépendance nationale.
Vive l’indépendance du Québec, sans aucune forme d’association avec le Canada ennemi.
Michel Rolland
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Monsieur VIncent
Dans tout ce que j'ai écrit sur ce site, depuis quelques années, je vous demande de me dire où je me suis trompé. Et je me rétracterai.
NT
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010@ Nestor de Matane,
Ce commentaire ne s'adressait pas à vous m'sieur Nestor. Je vous connais hélas trop bien pour prendre la peine de vous parler.
Cela fait plus de dix ans que vous vous déversez votre hargne et votre amertume sur ce site et je me doutais bien que le texte de monsieur Schnider ne pouvait que raviver votre hargne anti-péquiste.
Et d'ailleurs, en jetant un coup d'oeil aux commentaires, j'étais certain de vous y trouver...
André Vincent
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Monsieur Racine,
En 2002, j'ai écrit ceci. Voir article 32.
http://archives.vigile.net/auteurs/t/turcotten.html
Je n'ai pas à me redire sur un poteau de téléphone. J'ai appris, avec le temps,que ce n'est pas en manifestant son écoeurement politique que la politique va s'assainir.
Le PQ ne propose rien de neuf. Pire, il propose le recul. Alors, je conclus, en 2002, qu'on est vraiment une bande de caves, 8 ans avant tous vous autres. Vous n'avez donc pas à m'inviter à manifester mon écoeurement. C'est déjà fait...et à jamais ! A moins que....
NT
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Avec tout le respect que je dois à Pierre Schneider, s'il me le permet. je crois que Pierre n'a que faire de tous les noms évoqués précédemment. Dis autrement, il dois s'en contre-ficher ! C,est à lui de confirmer ou d'infirmer ce que j'avance.
Le problème soulevé ici par Pierre Schneider dépasse largement les noms, les partis, il s'agit ici de la dénonciation d'un système colonialiste, monarchiste et impérialiste et, qui plus est, anglo-saxon.
Pour ce qui est du temps , comme le soulève Madame Ferretti, au risque de sembler défaitiste ou empressée, le temps joue dangereusement contre nous. La vitesse d'assimilation aujourd'hui est diablement plus inquiétante en cette ère de haute technologie et de mondialisation où la propagande et les manoeuvres d'anglicisation de l'envahisseur se répandent de façon affolante. Pour s'en convaincre regardons seulement ce qui se passe actuellement en Acadie où le peuple disséminé se meure à un point tel qu'on parle de sa fin d'ici une à deux générations.
Il n'y a qu'une seule réalité au Québec et c'est que notre peuple est sous la domination d'un État étranger, d'une domination à la fois politique, économique, linguistique et culturelle et ceci porte un nom et c'est le COLONIALISME !
Or, quand ceux qui prétendent « défendre nos intérêts » nomment-ils ce mal qui ronge les Québécois ? Quand y présentent-ils une solution concrète et pacifiante qui n'est pas autre chose qu'un Pacte social, qu'une Constitution républicaine qui mettrait fin au cancer colonialiste d'Ottawa et de Bay Street ? J A M A I S !
Il faut nommer les choses telles qu'elles se présentent et il s'agit bien ici de situation COLONIALE et sa solution pour l'éradiquer n'est rien d'autre que la mise en oeuvre d'une CONSTITUTION RÉPUBLICAINE par le peuple et pour le peuple !
En terminant, je tiens à remercier Pierre Schneider de nous livrer un texte aussi fort, aussi senti en ces jours de souvenir des quarante ans de la Crise d'Octobre.
Que la lutte entreprise par ces hommes et ces femmes n'ait pas été vaine et qu'elle trouve son aboutissement victorieux dans l'avènement de la République du Québec français !
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Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Bonjour M. Schneider
Bien que je puisse comprendre votre réaction d'impatience envers l'épanouissement du peuple québécois, je tiens quand même à vous rappeler que parfois dans l'histoire il se produit des événements curieux qui se mettent à débouler à la vitesse grand V. Parfois il peut s'agir que d'une étincelle pour que la population d'un état se décide et se lève d'un bloc pour entreprendre un changement majeur qui affectera le cours de l'histoire. Pensez au mur de Berlin, ce « mur de la honte » pour les Allemands de l'ouest et « mur de protection antifasciste » d'après la propagande est-allemande, qui, le 7 octobre 1989, le gouvernement est-allemand célébra le 40e anniversaire de la RDA sur fond de manifestations. Puis le 9 novembre 1989 le mur tomba et tous les citoyens de la RDA purent à leur guise quitter le pays. Il s'est passé qu'un seul petit mois et encore pour qu'un peuple change son destin à tout jamais. Vous allez me dire que les québécois ne sont pas des allemands. Oui c'est vrai mais nous sommes tous des humains et quand les humains s'impatientent, ils procèdent tous à peu près de la même manière.
Oui il faut réveiller les gens, oui ça dérange parfois notre petit confort mental de prendre conscience de notre colonialisme. Oui il faut éduquer. Mais la question est: voulons-nous en tant que nation francophone d'Amérique vivre pleinement ou survivre en attendant notre Louisianisation ? À quand la révolution aboutissante ? Ce n'est peut-être qu'une question de temps.
"Le temps seul peut rendre les peuples capables de se gouverner eux-mêmes. Leur Education se fait par leurs révolutions. " - Alphonse de LaMartine.
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010SvP, M. NT, allez affichez votre écoeurement ici http://www.facebook.com/group.php?gid=148591528511227
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Monsieur Vincent,
J'avais lu une fois. Pas nécessaire de reprendre.
LE PQ est ce qu'il est. Je ne peux vous dire autrement. Il n'est pas capable de se brancher. Son histoire le confirme. Je ne méprise pas le parti de René Lévesque en l'affirmant. D'autres le font, à ma place et d'une façon bien plus virulente que moi.
Enfin...Pour vous consoler: Vive le PQ...de Pauline qui a aboli l'article I du programme de son parti sans consulter les membres. Et vive la démocratie, si vous le voulez bien.
NT
NT
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Publié il y a environ un mois sur Vigile.
T’as raison Nestor Turcotte de Matane : Maudit PQ à’marde !
Alors répète après moi et répétons en choeur :
Maudit PQ / maudit PQ
Maudit René Lévesque / maudit René Lévesque
Allez ! plus fort... !!!
Maudit Camille Laurin / maudit Camille Laurin
Maudit Burns / maudit Burns
Maudit Claude Charron, opportuniste, homo... pédé... ! / maudit Claude Charron. opp...
Maudit Parizeau / maudit Parizeau... sale bourgeois, vendu, anti-catho...
Et maudit tous les autres... de Gérald Godin jusqu’à nos jours , et toute la gang de maudits merveilleux rêveurs qui y ont cru jusqu’à la fin... et qui continuent, et qui croient que ce parti peut encore nous mener à notre liberté politique... / et maudits tous les autres... de Gérald...
Et maudite soit cette vache de Pauline Marois, la pire de toutes, et tous ces incroyants qui refusent de se mettre à genoux devant la vérité vertueuse des curés de l’indépendance, que ce soit ceux du nouveau RIN ou du P.I ou du Q.S.... maudits soient tous ceux qui croient encore que le PQ, ce parti maudit, avec sa longue histoire, son expérience, sa durée, ne comprennent pas la VÉRITÉ de ceux qui, tout comme ces cultivateurs des années ’60, troquaient la maison familiale contre un bungalow espagnol su’l bord de l’autoroute.
Et vive le renouveau Super-Hyper-Plus ! et re-maudit le PQ, obstacle premier à notre liberté politique... et tous ceux qui travaillent pour ce maudit parti...
Pour toujours et à jamais. Amen.
S"cusez-là !
André Vincent
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010M. Schneider, à la commission Basta, Charest n’a réussi qu’à esquiver les questions de Me Bertrand et il n’a certainement pas réussi à convaincre personne qu’il est normal qu’un solliciteur de fond rencontre 20 fois la responsable des nominations. Votre « feue la révolution », ce même jour, nous donne l’impression que vous lui cédez la partie. Tout le monde comprendra que Rondeau a besoin de retourner l’ascenseur à ceux qui ont payé pour le PLQ et il y voit. Charest ne s’est pas opposé à ça lors de son témoignage. Après tout ce travail réalisé depuis la Nébuleuse décrite par M. Bourgeois et le référendum volé par M. Philpot, il faut continuer le combat. Rien n’est perdu loin de là! Il faut persévérer jusqu’à l’atteinte de l’objectif.
Nosco
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Il y a beaucoup de gueules cousues de fil ROUGE,dont....
Les centrales syndicales,leurs syndicats affiliés,leurs officiers locaux et régionaux,leurs membres,
Le PQ,ses présidents de comtés,ses officiers,ses membres,
De même pour le Bloc,Québec Solidaire et leurs membres.
Sont-ils tous décédés ? Cela expliquerait que tous ces beaux parleux et petits faiseux ont l'action à terre.
Je vais finir par croire que tout ce monde est complice de la gang à Charest. Ils ont peut-être acheté secrètement une carte de membres de Parti Libéral du Québec,cachée dans un agenda.
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Et à qui la faute? A ces faiseurs d'illusions et aux naïfs péquisto-confédératifs qui continuent de souffler sur les braises de l'illusion.
NT
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Le cirque Bastarache
http://ygreck.typepad.com/.a/6a00d8341c5dd653ef013487a29da8970c-800wi
Normal le mensonge.
Normale la corruption.
Normales les nominations des tizamis donnateurs.
C’est comme ça que ça marche.
Go ! Go ! le respect de la tradition.
Charest à l’aise avec ça.
Archives de Vigile Répondre
24 septembre 2010Bonjour Pierre Schneider,
Qu'est-ce que cinquante ans dans la lutte d'un peuple pour sa libération nationale, d'un peuple qui n'a jamais été maître de son destin, dès l'origine colonie du roi de France, puis du roi d'Angleterre, puis annexé au Canada, puis intégré au Canada?
Qu'est cinquante ans dans la lutte de libération nationale d'un peuple dominé dans des légalités constitutionnelles, exploité dans les cadres de la démocratie libérale du système capitaliste, qui ne l'ont privé qu'exceptionnellement et pour de coutes durées de sa liberté de parole et d'action?
UN MOMENT dans l'histoire. Histoire faite d'avancées et de reculs. Nous traversons actuellement une période de recul.
Est-ce à dire que notre lutte est vouée à l'échec?
Oui, sans doute pour des militants comme vous qui considérez l'indépendance du Québec comme un rêve à réaliser. Non pour moi qui l'envisage comme un objectif à atteindre, aussi difficile et long que cela soit.
Courage, mon ami. Continuer le combat sans faillir est notre seule planche de salut.
En toute solidarité,
Andrée Ferretti.