Réplique de Daniel Waterlot

M. Crevier-Delisle invité à exposer les preuves

Crise d'Octobre '70 - 40e anniversaire


Suite à la [parution sur Vigile de deux articles diffamatoires->31937] envers moi-même et la Fondation Octobre 70, mais aussi à la mémoire toute entière des évènements d’octobre.

Je propose la mise en place d’une discussion publique à la SSJB où monsieur Crevier-Delisle sera invité à exposer les preuves qui soutiennent ses graves accusations.

En aucun cas la Fondation Octobre 70 et la Société-Saint-Jean-Baptiste ne peuvent laisser ce genre de rumeurs grossir l’abcès des polémiques, et des contradictions au sein du mouvement indépendantiste. Ainsi que jeter l’opprobre calomnieuse sur la mémoire récemment honorée des victimes de la répression.

Daniel Waterlot


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2 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 novembre 2010

    À présent que le mal est fait : semer le doute sur l'intégrité d'un militant actif au sein de la Fondation octobre 1970, le «vieux sceptique de passage» n'a visiblement rien à rajouter, en tout cas rien de substantiel. Plutôt que de «recruter» pour que l'on invite Daniel Waterlot à se taire, c'est peut-être vous qui auriez dû vous retenir d'écrire.
    GV

  • Jean-Paul Crevier-Delisle Répondre

    1 novembre 2010

    Des « preuves » sur quoi, exactement, Monsieur Waterlot ?
    De quelles « accusations » parlez-vous au juste?
    Et pourquoi diantre voulez-vous donc à ce point une « discussion publique » à la mode « Bastarache »?
    Allez-vous convoquer à la « barre » des experts en datation des encres, la police de Montréal, la GRC et ses archivistes, les geôliers de Parthenais et de Bordeaux ainsi que la grosse machine de Radio-Canada? Allons-nous devoir exhumer la dépouille d’Arthur Vachon ou simplement produire la plaque commémorative à son nom qui était encore fixée, il y a quelques années, à l’entrée du siège-social de l’APPQ (SQ)?
    Avant de vouloir ébouillanter dans la marmite Bastarache celui qui OSE surligner en jaune ou en rouge les éléments atténués, tronqués ou manquants de l’histoire que vous racontez vous-même, pourquoi ne commenceriez-vous pas par vous expliquer directement et en toute sincérité avec la Fondation Octobre? (ou encore dans les pages de Vigile?)
    Chez les fédéralistes, après de telles discussions à l’interne et sur la place publique, Jean-Louis Roux a préféré démissionner alors que Daniel Lafond a été jugé assez crédible et sécuritaire pour l’éternité royale. Fin de l’histoire.
    Relisez attentivement mes textes (et ma réponse aux commentaires) : je ne porte pas d’accusations contre celui qui émerge soudainement avec éclat, après 30 ans d’absence, sur les écrans et les podiums. Je crie « ATTENTION … il manque beaucoup de choses dans l’histoire que raconte ce monsieur et ça ne fait pas de sens ».
    Dune manière ou d’une autre, pour le bien supérieur de la Fondation Octobre ou de la SSJB, ce monsieur devrait peut-être se montrer moins visible. Version pile ou version face, son histoire objective constitue un risque s’il devait continuer à œuvrer avec autant de visibilité dans la Fondation Octobre. C’était ma conclusion sur la « balance des probabilités », dans cette question d'intérêt publique.
    Au reste, cessez, je vous prie, d’assimiler les questions posées sur ombres historiques de votre personnage comme des « attaques calomnieuse sur la mémoire des victimes de la répression, sinon de la Crise d’octobre tout entière ». Vous tombez dans le ridicule.
    Je ne suis qu’un vieux sceptique de passage. Je vous remercie de l’invitation, mais je ne suis pas vraiment intéressé de jouer à la « bataille navale » à laquelle vous, et/ou d’autres mandataires, me conviez. J'ai trop regardé la télé, dernièrement.
    Ma seule et sincère amende honorable va à la Fondation Octobre et à la SSJB.
    Jean-Paul Crevier-Delisle