Il y a une chose qui me pousse inlassablement à écrire ou à m’exprimer. C’est mon mal de pays qui n’en est pas un. Et ce pays colonisé ne s’affranchira pas tant qu’on sera divisés et qu’on n’aura pas reconnu que nous sommes en état de guerre, assiégés par un ennemi autant corrupteur que perfide et violent. C’est pourtant pas sorcier, il s’agit d’identifier clairement qui sont les ennemis de la nation et de démasquer ceux qui les financent et de les engager sans relâche, avec l’objectif bien clair d’exclure ces traitres saboteurs, ces pétainistes apologistes de l’ennemi et les renvoyer à leur Canada meurtrier. Qu’ils aillent vivre en Ontario comme Jean Chrétien, le p’tit bâtard de Shawinigan. Le génocide québécois en cours exige de nous un combat vraiment des plus vigoureux et de tous les instants.
Bien sûr, il y a les étrangers de d’autres cultures, de d’autres pays qui se foutent copieusement de notre nation, de notre langue. Ils doivent être fermement encouragés à porter leur mépris ailleurs. Mais, il ne faudrait jamais ignorer que parmi nous, Québécoises et Québécois, la gamme se joue sur un air de cornemuse du colonisé à l’os jusqu’au rigodon de l’indépendantiste à la moelle. Par exemple, on a, disons, John James Charest qui est à un bout du spectre et à l’autre bout, on a, mettons, Patrick Bourgeois. Ceci dit, il faudrait tout faire pour accueillir - aussi rares qu’ils soient - ceux des autres cultures qui sont venus ici et qui se reconnaissent maintenant en nous; qui sont prêts à se joindre à nous dans notre combat.
Je me dois de souligner également qu’il y a parmi nous des Québécoises et des Québécois acculturés – par exemple, Jean-Marc Fournier et près de 20% des Québécois qui sont des électeurs du PLQ - qui se détournent de notre nation et de sa langue pour aller se fondre dans les autres groupes étrangers réclamant des accommodements pour la désintégration multiculturelle par ghettos de la zone d’exception qu’est la région montréalaise, devenue littéralement un corps étranger à sa nation hôte.
Le gouvernement de Crapet Charest s’est ingénié à poursuivre le nivellement par le bas de nos jeunes amorcé par le gouvernement précédent. Le MELS fait maintenant dans le gardiennage multiculturel et multiconfessionnel d’élèves qui deviendront des consommateurs bien dociles et faciles à détrousser par leurs futurs gouvernants. Des proies devenues des cibles toutes désignées pour les commanditaires et les mandants occultes de ce gouvernement, ceux qui tirent toutes les ficèles et qui engrangent tous les profits, dilapidant nos ressources vitales et laissant de toutes petites miettes au trésor québécois. Ce gouvernement d’affirmation minoritaire cultive l’histoire de l’oubli et de l’indifférence jusqu’à l’indécence - un peu à la manière d’un Jocelyn Létourneau qui siège sur une chaire ambulatoire d’un Canada profondément répugnant et nécrosé – souhaitant par là que les Québécois en viennent même à oublier leur langue, qu’ils finissent par réclamer des cours d’anglais intensif, dans le sens d’intensivement assimilé.
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La semaine passée, l’Université McGill s’est dite déçue par la voix de son Québécois de service, Pierre Moreau. L’alma mater de M. Moreau a écopé d’une toute petite sanction de 2 millions de $ soustraite à même sa très généreuse subvention annuelle de 330 millions de $ que perçoit cet organe de formation anti-québécoise. En plus de gaspiller les fonds publics à exporter la plupart de ses diplômés au-delà des frontières du Québec – les médecins en particulier – cette institution de détournement et d’assimilation défie les lois du Québec en offrant un MBA à 29 500 $. Selon un texte de Lisa-Marie Gervais paru dans Le Devoir du mercredi 16 mars, M. Moreau disait comprendre ce que la ministre veut faire et déplorait que «c’est ce qu’on trouve très décevant. Au lieu de saluer le succès qu’on obtient avec notre programme, on nous impose une amende».
L’affirmation minoritaire du régime de Crapet premier ayant été très bien intégrée chez les pelleteux de nuages au MELS, McGill pourrait déposer une demande pour transformer son programme régulier en programme spécialisé et sa situation serait régularisée, comme par magie. Elle pourrait demander ce que bon lui semble comme frais. Au moment de l’écriture du texte de Mme Gervais, McGill n’avait pas déposé de demande d’autorisation en ce sens.
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La 6e année du primaire est censée être une année de révision et de consolidation des acquis du primaire. C’est ce qu’on me racontait quand mon fils finissait sa 6e année voilà quelques années. Ça devrait se passer uniquement en français. Je côtoie beaucoup d’enseignants du secondaire et tous sont unanimes pour affirmer que la grande faiblesse des cohortes du primaire qui arrivent au secondaire se trouve au niveau du français. Surtout chez les jeunes de familles de nouveaux arrivants.
La 6e année en anglais intensif est une idée du PLQ secondée par l’ADQ qui doit être combattue coûte que coûte, n’en déplaise aux alliés objectif du PLQ comme les bilingues de service, les très aliénés Gérard Deltell et Maxime Bernier.
Pour ce qui en est du parcours collégial, il devrait être uniquement en français. Et c’est à partir de ce moment là qu’on devrait implacablement franciser McGill, Concordia , etc.
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Je suis un de ceux qui avaient été impressionnés par la présence d’Amir Khadir à l’Assemblée nationale depuis 2008. Parfois, il se démarquait avantageusement de ses collègues députés par la pertinence et la justesse de ses interventions pendant la période des questions à l’Assemblée nationale, portant sur un grand nombre de sujets tels que: la Caisse de dépôt; l’éthique totalement absente du gouvernement etc. Également, j’étais particulièrement impressionné par l’aplomb de ses déclarations sur le sionisme.
Même si je ne suis pas un membre de son parti, j’ai été sidéré quand, sans même consulter son propre parti – à la manière de Françoise David par rapport au port du voile - il nous expliquait, autour du 27 février, que «Pris isolément, ce projet (obligation du CÉGEP en français pour tous) du PQ n’est pas intéressant. […} Moi, je ne pourrai pas l’appuyer et je ne pense pas que notre parti aille là. Étendre les dispositions de la loi 101 au collégial aurait pour effet de fermer les portes des établissements anglophones aux francophones et aux allophones. Selon un texte de Cyberpresse du 27 février, M. Khadir fait valoir qu’il y a plus important que de restreindre ainsi les droits individuels pour promouvoir la langue française au Québec.
Il faudrait tenter de bien faire comprendre à M. Khadir et, quant à ça, JJ Charest, de même que Gérard Deltell et tous les autres anglomanes pathétiques du Québec que fréquenter l’école dans une autre langue que la langue nationale du Québec est , dans le plus bénin des cas, un caprice attribuable à une faible estime de soi - dont des professionnels de la santé mentale peuvent s’occuper aisément - et dans le pire des cas, un suicide linguistique et identitaire plus que probable.
Absolument rien à voir avec des droits individuels, encore moins avec des droits fondamentaux. L’Interdiction du CÉGEP en anglais a tout à voir avec la survie de l’espèce québécoise très, très menacée. Les citoyens du Québec disposent d’un droit collectif inaliénable à disposer d’eux-mêmes et de définir leur propre cadre éducatif ou gouvernemental.
Par ailleurs, j’ai lu un texte du magazine «L’Actualité» paru sur internet au cours des derniers mois. C’était un texte avec images qui nous exposait la vie de famille de gauche du Dr Khadir. J’ai cru constater qu’il a des enfants d’âge scolaire. Une toute petite question me vient à l’esprit dès lors: est-ce que M. Khadir a des enfants qui font ou feront leurs études supérieures en anglais? Ça nous éclairerait peut-être un peu plus sur ses réticences.
Également, je serais curieux de savoir si, à la lumière des déclarations récentes de M. Khadir rejetant l’obligation du CÉGEP en français, Mme Andrée Ferretti appuie toujours ce parti bicéphale? QS se dit écologiste, féministe et souverainiste pour épater la galerie. QS est rien de moins qu’un NPD Québec, un faux parti de gauche, un autre organe voué au multiculturalisme avec ce penchant communautaire du relativisme religieux.
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Selon l’Office de la protection du consommateur du Québec, Air Canada aurait diffusé des publicités trompeuses au Québec. Plus précisément d'avoir exigé des prix supérieurs à ceux annoncés dans ses réclames. L’Office a annoncé, en date du mercredi le 16 mars, qu'elle a expédié 17 constats d'infraction à l'entreprise. Si Air Canada est déclaré coupable, elle devra payer des amendes d'au moins 42 670 $.
Un texte de Martin Croteau de la grosse presse épaisse daté du 16 mars dernier expliquait aussi qu’ «En octobre dernier, l'Office a envoyé une mise en demeure à quatre sociétés de transport aérien. Ces entreprises refusaient de se conformer à un nouvel article de la Loi sur la protection du consommateur qui exige que toutes les entreprises affichent un prix total incluant tous les frais supplémentaires et surcharges. L’Office faisait remarquer qu’«Air Canada est la seule de ces entreprises à avoir systématiquement refusé de revoir ses pratiques, a indiqué le porte-parole de l'Office, Jean-Jacques Préaux. Son argument : elle n'est pas soumise à la loi québécoise, puisque le transport aérien relève des lois fédérales.
Souvenons-nous que quelques jours avant le référendum de 1995, des milliers de canadians avaient débarqué à Montréal pour un «love in». Certains étaient venus en autobus, en train et en avion. Toutes les entreprises de transport du Canada s’étaient coordonnées avec la participation d’hommes d’affaires du ROC, grassement assistés par Ottawa et sa GRC obèse. Pour rendre ça possible, ils offraient des billets gratuits ou très escomptés pour que les troupes de choc du Canada se rendent à Montréal pour manifester un autre genre de représentation trompeuse: leur «amour» du Québec.
Suite à ce fameux «love in», le DGE Pierre-F. Côté s’était buté au même genre d’arrogance de la part d’Ottawa quand il avait constaté, entre autres, cette infraction à la loi sur les élections et les référendums du Québec. Cette arrogance anglo si manifeste dans l’attitude d’Ottawa, McGill et Air Canada, de même que chez certains de nos petits gauchistes de terroir.
Daniel Sénéchal
Montréal
Face aux gabegies du colonialisme mensonger
On doit faire sauter le verrou de "l'affirmation minoritaire"
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