Le non débat du vendredi 3 décembre à l’Assemblée nationale

Et d’autres observations

Jean Charest à Tout le monde en parle dimanche soir

Tribune libre

Ce qu’on vit au Québec depuis plusieurs années, certains diront depuis quelques siècles, découle d’un pandémonium à résonance monarchique inhérent au régime vétuste et fasciste qu’on nous imposait de Londres et qu’on nous fait subir encore aujourd’hui par l’entremise d’Ottawa. Les tentacules mortifères du PLQ multiculturaliste et de d’autres intérêts occultes secouent toutes les strates de la nation et de l’administration publique, tant à Québec qu’au niveau municipal.
Ce réseau corporatiste de fédéralistes perturbateurs et de spoliateurs de notre nation sont derrière ces enveloppes bourrées d’argent qu’ils manient pour s’approprier non seulement nos richesses naturelles, mais aussi un pourcentage très important des contrats d’infrastructures publiques par ce tour de passe-passe déloyal nommé le gré à gré, qui est un outil d’enrichissement intimement lié à la famille gouvernementale en place, contournant ainsi la démocratie concurrentielle élémentaire des appels d’offre et les lois sur le financement des partis politiques.
Récemment, on apprenait aussi que ce genre de procédé par proposition d’enveloppes épaisses comme La Presse du samedi avait mis en relation un maire de banlieue dortoir et un jeune candidat provincial récalcitrant, aussitôt que 1993. Peu après cette révélation, un ex candidat défait du PLQ dans Masson avait révélé pour sa part avoir accepté des enveloppes contenant des milliers de dollars du maire d’une autre banlieue dortoir de la couronne nord. David Grégoire est l’objet d’une poursuite en diffamation de 200 000$ intentée par un certaine Luigi Salvatore.
Par ailleurs, au cours des derniers mois, mis devant des révélations plus troublantes les unes que les autres sur les privilèges accordés à certains contributeurs du PLQ par les collecteurs de fonds et leur collaboration étroite avec la responsable des nominations de JJ Charest, Chantal Landry; ce qui mettait en évidence un système de nomination à des postes importants dans l’appareil gouvernemental et les sociétés d’État. JJ Charest et une suite de ses ministres, dont Raymond Bachand, nous expliquaient sans état d’âme que par leurs dons, les contributeurs du PLQ démontraient qu’ils s’intéressaient à la politique, sous-entendant un mérite codifié au «Post-it», selon l’importance de la contribution.
Un peu plus tôt, j’en étais dans cet ordre de réflexions quand j’écoutais un reportage de Radio-Cadenas qui faisait état de l’abandon de l’enquête du DGEQ sur les allégations de l'ex-ministre Marc Bellemare sur le financement du Parti libéral du Québec. Une décision qui a fait littéralement bondir Me Bellemare: «Le DGE aujourd'hui vient de nous démontrer l'étendue de son incompétence et surtout de son inutilité. Tous ceux qui sont témoins de situations étranges ou embarrassantes en matière de financement des partis politiques, à partir de maintenant, je pense, ne feront pas confiance au DGE, et avec raison.»
Pour sa part, Jean-Marc Fournier saisissait la balle au bond: « Moi je m'en remets à ce que le DGE dit. Moi, je n'ai pas fait d'enquête. C'est lui qui fait l'enquête qui dit qu'il n'y a pas de preuve.» Pour sa part, JJ Charest disait trouver la situation frustrante. «Oui, c'est frustrant parce qu'on ne pourra pas reprendre tout ce qui a été fait. Parce que tout ce qui a été dit, tout ce qui a été allégué, a été allégué comme si c'était des choses véridiques. Parce que des Québécois ont reçu ça comme des faits avérés.»
Plus tôt cette semaine, JJ Charest a eu le don de me surprendre encore en déclarant que l’Assemblée nationale n’était pas un tribunal populaire. Ce qui m’amène encore, certains m’auront peut-être vu venir, à l’affaire Michaud qui a été l’objet d’une amorce de débat à l’Assemblée nationale par le député Amir Khadir en date du vendredi 3 décembre.
Un autre reportage de Radio-Cadenas citait la chef du Parti québécois, Pauline Marois: «C’était un vrai piège de la part des libéraux, qui voulait refaire un procès à Yves Michaud, et je pense que M. Michaud ne mérite pas de procès.» À la place de la motion d’excuse, Pauline Marois propose un changement dans la réglementation des motions de blâme, pour qu’une personne visée par une telle motion puisse s’expliquer devant l’Assemblée, ce que n’avait pas pu faire Yves Michaud en 2000.
Radio-Cadenas précisait que M. Michaud n’était pas d’accord avec la position du Parti québécois. La chef du parti l’a appelé vendredi, mais elle ne semble pas l’avoir convaincu du bien-fondé de sa décision. Dans une lettre adressée à Pauline Marois, à la suite son appel, il explique que le parti ne devrait pas laisser passer l’occasion de conclure cette affaire «dans l’honneur et la dignité».
Le reportage citait aussi un extrait de la lettre d’Yves Michaud: «J’attends des députés de mon parti qu’ils s’excusent d’avoir procédé au lynchage d’un citoyen sans aucune raison valable […] Reconnaître une erreur est honorable. S’y enfermer est un signe de petitesse».
Jean-Marc Fournier s’était dit prêt à débattre de la motion pendant cinq minutes, tout en ayant déclaré que «les propos qui étaient inacceptables en 2000 le sont toujours aujourd’hui » et que « les vieux démons du nationalisme ethnique viennent encore hanter le Parti québécois.»
La motion de réhabilitation de M. Khadir se lisait ainsi: «Que l’Assemblée reconnaisse avoir commis une erreur le 14 décembre 2000, en condamnant M. Yves Michaud, dont l’intervention aux États généraux de la langue française, la veille, ne comportait pas de propos offensants à l’égard de la communauté juive.»
M. Michaud était en entrevue avec Robert Duttrizac en cet après-midi du trois décembre et voici ce qu’il avait à dire sur ce qui s’était passé à l’Assemblée Nationale un peu plus tôt:
«On n’est jamais si bien trahi que par les siens. Alors, Pauline Marois m’a appelé hier, elle m’a fait part d’une lettre, qu’elle envoyait au président de l’Assemblée nationale. J’ai réfléchi quelques minutes, elle me l’a lu au téléphone. Je n’ai pas encore le texte de sa lettre. Elle ne me l’a pas envoyé. Vous, vous l’avez, moi je ne l’ai pas. Alors, j’ai réfléchi et je lui ai envoyé exactement à 17h51 hier, après qu’elle m’eut parlé. Je lui ai envoyé un mot que j’ai fait parvenir d’ailleurs à tous les députés du Parti québécois. Alors, je ne sais pas si voulez que je lise la lettre. Mais, en tous les cas, je dis, écoutez, envoyez pas cette lettre au président de l’Assemblée. C’est, c’est… Pour ce qui me concerne, c’est une, ça ajoute une blessure à l’injure parlementaire du quatorze décembre 2000.»
Dutrizac : Parce que, Madame Marois tout ce qu’elle dit elle, c’est qu’à l’avenir, il faudrait entendre, il faudrait que l’assemblée nationale, soit saisie d’une éventuelle motion et entende la personne qui est visée. Vous M. Michaud, vous avez répondu quoi à Pauline Marois?
Michaud: Entendre, entendre, mais j’ai dit, mais j’ai dit Pauline, là vous répétez une tautologie. C'est-à-dire que, mais le pire, les pires criminels dans l’histoire de l’humanité, on leur lit un acte d’accusation. Les plus grands criminels ont droit à cela. Moi, je n’ai pas le droit à cela. Vous m’avez condamné sans m’entendre. Alors, ça… Mais, mais, mais, c’est pas ça, je leur dit que ce que vous devez faire, hein, c’est que, préparer une motion ou appuyer une motion ou amender la motion de Monsieur Khadir en disant, que, dès l’accession du pouvoir au PQ, le parti va procéder à la modification des règlements de l’Assemblée nationale, pour éviter que d’autres citoyens connaissent le sort injuste qui me fut infligé. Là, je ne comprends rien. Vous savez, les hommes et les femmes d’honneur reconnaissent leurs erreurs. On fait tous des erreurs dans la vie. Mais, s’y enfermer, c’est un signe de petitesse. C’est les lâches qui ne reconnaissent pas leurs erreurs. Alors, là, en refusant le consentement d’aujourd’hui, les députés du Parti québécois qui étaient là, parce qu’il y avait pas mal d’absents, je crois, se sont comportés lâchement. Lâchement, je le répète. Et je suis prêt à défendre cela devant les cours de justice. Qu’un député ose me poursuivre parce que je l’ai traité de lâche et je suis prêt à aller devant les tribunaux.
Dutrizac: Mais, qu’est-ce que vous avez dit de si grave en 2000?
Michaud: Mais, j’ai rien dit. Il n’y a pas de propos. Les propos sont absents. On m’a fait la peau. Lucien Bouchard et Charest, parce qu’ils ne voulaient pas me voir à l’Assemblée nationale. Ils ont trouvé ce moyen là. Parce que j’avais annoncé ma candidature dans Mercier. Alors, c’est, c’est, c’est absolument épouvantable. Écoutez, je suis le premier le premier citoyen, en quatre siècles et demi parlementarisme, dans l’histoire du monde - regarde, c’est un bel exemple pour le Québec - qui a été blâmé par une Assemblée nationale pour des propos qu’il n’a pas tenus… Mais écoutez, ça, ça fait dix ans que ça dure. Dreyfus a été exonéré après cinq ans. Moi, ça fait dix ans. Et là, le même cirque recommence. La même lâcheté de la part des membres, élus de mon parti politique. Alors, bien, ils viendront, ils viendront me solliciter pour des fonds eux, le Parti québécois, bien j’ai des petites nouvelles pour eux moi.
Dutrizac: Mais, avez-vous tenu des propos antisémites ou non Monsieur Michaud ?… Mais, pour que vous répondiez encore dix ans plus tard?
Michaud : Hé, pourquoi vous posez la question, avez-vous une réponse? Lisez ce que j’ai dit aux États généraux. J’ai fait un livre là-dessus, «Les raisons de la colère», c’est là-dedans. Vous avez le texte intégral de ce que j’ai dit aux États généraux. Je n’ai jamais, parce que… J’ai fait l’éloge du peuple juif. Je n’ai pas, je n’ai pas fait le, le… Écoutez, c’est c’est, c’est le monde à l’envers. J’ai fait l’éloge du peuple juif, en soulignant son, son armature morale solide et en invitant les Québécois à, à prendre l’exemple du peuple juif pour pouvoir affirmer leur identité nationale et parvenir à la souveraineté, puis se faire un pays.
Dutrizac: Comment expliquez-vous que le Parti québécois ait refusé de débattre de cette mission, motion de blâme à votre endroit, ce matin, dix ans plus tard?
Michaud: Bon, je, écoutez c’est, je vous le dis là, c’est la lâcheté, c’est la veulerie. C’est la discipline de parti qui est une bêtise épouvantable. C’est, il faut amender les règlements de sorte que les dissidents dans un parti politique, c’est le, on est redu à Duplessis, toé, tais toé. On revient à Duplessis, toé, tais toé. Il a dit ça à un de ses députés à un moment donné. Toé, tais toé. Eh, bien là, Madame Pauline Marois a dit, vous autres, taisez-vous.
Dutrizac: Mais, quelles sont vos relations avec Madame Marois?
Michaud : Bon, disons elles étaient bonnes. J’ai souscrit à sa campagne électorale. J’étais… Moi, je trouvais ça intéressant qu’une femme devienne premier ministre du Québec. Mais, là, écoutez, c’est, elle a, elle descend dans mon estime, au degré du thermomètre qui est pas loin du zéro, hein. Il y a le fils de Marc-André Bédard, qui est le leader parlementaire, Marc-André Bédard doit être en colère contre son fils. Mais, pourquoi cette veulerie et cet avachissement, être à plat ventre, devant, devant un chef ou une chef. Ça n’a pas de sens. Moi, j’ai reçu des excuses de François Gendron, de Louise Beaudoin, j’ai reçu au moins. Il y en a. Puis, ils étaient pas là aujourd’hui, je ne les ai pas vus à l’Assemblée nationale. Alors il y a, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans la députation du Parti québécois.
Dutrizac: Alors, comment expliquez-vous que ça vienne du, de Québec solidaire cette, cette motion ce matin?
Michaud: Bien, c’est parce que, c’est parce que le Parti québécois a interdit à tous ses députés de faire quoi que ce soit.
Dutrizac: Et de vous savoir réhabilité Monsieur Michaud, ça changerait quoi dans votre vie?
Michaud: Écoutez, réhabilité là, c’est plutôt, c’est plutôt le Parti québécois hein, c’est plutôt les, les députés, les cent neuf députés qui, qui se sont avachis puis voté la motion de blâme, qui devraient être réhabilités. Moi, je garde mon honneur, je garde, moi, toute ma dignité. Ce sont eux, hein, qui ont été dans la boue et qui se sont vautrés dans la fange la plus ordurière d’une imbécillité parlementaire, voyons. Je vous le répète, je suis le seul en quatre siècles et demi à avoir subi un tel outrage. Les journaux n’ont pas beaucoup mentionné ça. Il y a un ouvrage qui vient de paraître là, Gaston Deschênes, «L’exécution parlementaire d’un citoyen». Faudrait que les députés lisent ça.
Dutrizac: Mais, qu’est-ce que ça vous a donné comme coup cette motion de blâme Monsieur Michaud, parce que, ça fait dix ans puis de toute évidence, vous en souffrez encore?
Michaud: Bien c’est évident que j’en souffre encore, imaginez-vous, imaginez-vous? Et puis, écoutez. C’est, je me console en disant que, que les milliers, les dizaines de milliers, puis peut-être la centaine de milliers de citoyens québécois qui, qui m’approuvent, c’est-à-dire qui trouvent ça absolument déshonorant. J’ai des plus grands appuis parmi les, à la fois des plus humbles, les sans grade, les petits, les humbles et les plus hautes, autorités universitaires. C’est, l’Assemblée nationale, il y a dix ans s’est comportée comme une maternelle en folie. Alors, c’est, c’est… Et, et en créant une injustice grave. Attention, vous, demain matin là, vous êtes animateur de radio, vous risquez une motion de blâme de l’assemblée nationale. L’Assemblée et même, Charest disait, l’Assemblée nationale, c’est pas une, un tribunal populaire, c’est une tribune. Eussé-je dit, ce qui n’est pas le cas, hein, on parle de, les propos sont inexistants. Eussé-je dit des propos offensants? Il y a des tribunaux pour ça. Des cours de justice. Il y a une séparation des pouvoirs entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Alors…
Dutrizac: Vous avez, vous dites que vous avez reçu, Monsieur Michaud, des, des excuses, des mots, des commentaires d’un, d’un paquet de, d’élus. Est-ce que vous en aviez reçu de Lucien Bouchard?
Michaud: Ah bien non, lui, lui, il pense juste à faire du fric, et ça finit là hein, c’est, et voilà. Il a toujours été obsédé par ça. Alors, lui il est complètement discarté, hein, c’est… Les deux parrains de ça, ça a été, ça a été Charest et, et Bouchard. Et à l’initiative d’un député du Parti Québécois, à qui, je, à qui je, un jour ou l’autre, j’y passerai le chien de ma chienne. Comme on dit en québécois.
Dutrizac: Oui, j’ai compris, et pour conclure Monsieur Michaud. Pour conclure notre conversation. Pauline Marois, comment vous expliquez son comportement à elle, si c’est elle, qui décide de ne pas accepter, de ne pas consentir un débat. Et même Jean-Marc Fournier qui dit, on va accorder cinq minutes comme si c’était, juste cinq minutes.
Michaud: Ah bien, vous concluez un peu vite, ça fait dix ans que ça dure il faudrait peut-être me donner… Vraiment, le comportement à Pauline c’est un, ça révèle une faiblesse qui est inquiétante, pour l’avenir du Parti québécois. Très inquiétante. Dans le sens de son comportement à elle. Pourquoi, pourquoi elle refuse, au forum populaire, au tribunal de la nation? D’abord elle devrait s’excuser, elle, d’avoir voté la motion de blâme, elle fait partie des cent neuf. La première qui devrait s’excuser, c’est elle. Elle ne l’a pas fait. Elle ne veut pas le faire et en ce sens-là, bien, c’est une immense tache sur son dossier. Alors, il va peut-être falloir un jour que les militants revoient, dans le calme, mais aussi la fermeté, euh, la direction du parti.
Dutrizac: Euh, elle, elle n’est pas digne d’être chef du parti Québécois?
Michaud : Bien, avec son comportement aujourd’hui, elle s’est comportée, à mon avis, de façon indigne.
Dutrizac: Très bien, et on se laisse là-dessus, merci beaucoup Monsieur Michaud de nous avoir parlé.
Michaud: Je vous en prie.
Dutrizac: Au revoir, Yves Michaud. Et on n'a pas accordé, le Parti québécois ne voulait pas, n’a pas consenti à débattre, cette motion de blâme de l’an deux mille. Et, Jean-Marc Fournier a dit, ah, un petit cinq minutes. C’est quand même, c’est quand même étonnant, pour l’honneur d’un homme, il me semble que ça mérite ça. Je sais pas ce qu’ils ont d’affaires, de si important à faire aujourd’hui à l’Assemblée nationale et les députés. Mais, il me semble que ça vaut, une petite conversation.
Pour ma part, je crois que ça vaut vraiment plus qu’une simple petite conversation. Ça démontre même l’urgence d’une assemblée spéciale au PQ, pour enfin voir à corriger cette injustice.

***
Un ancien conseiller politique de Harper, Tom Flanagan, avait déclaré plus tôt cette semaine sur les ondes de la CBC que Julian Assange devrait être assassiné pour avoir diffusé sur internet des documents confidentiels du gouvernement américain. Un porte-parole de l'Université de Calgary, où M. Flanagan enseigne les sciences politiques, a dit avoir reçu de nombreuses plaintes au sujet de M. Flanagan. L'établissement n'a pas l'intention d'enclencher un processus disciplinaire pour l’incitation au meurtre de M. Flanagan. Aucune réprimande en vue.
Maintenant, imaginez le tollé si quelqu’un comme M. Michaud ou M. Parizeau avait fait une déclaration semblable.
***
Jean Charest sera sur le plateau de «Tout le monde en parle» le dimanche 5 novembre. Ça me surprendrait beaucoup que les interrogations des animateurs et des invités portent à une controverse quelconque ou à un flétrissement de JJ Charest. J’espère être surpris. Toutefois, j’ai regardé la liste d’invités et mettons que je suis à peu près certain que cette émission ne prendra pas la forme d’un tribunal populaire à l’endroit de JJ Charest. Ce qui n’avait pas été le cas pour Gérald Larose voilà quelques années. On peut être à peu près certain que Madame Monnaie royale canadienne et les autres invités ne seront pas trop menaçants.
Daniel Sénéchal
Montréal


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9 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2010

    p.s. M. Bousquet,
    M. Michaud ne réclamait pas d'excuses, au début... Mais l'appétit vient en mengeant. Il disait se contenter de protéger les futurs parlementaires par la close d'interdiction du lynchage. Mais il aime tellement les médias qu'il chauffe la fournaise pour prolonger le sujet et grignoter du PQ. Vous avez sauté sur le sujet des excuses dès le début et n'en démordez pas... jusqu'à une vitoire personnelle pour crédibilité accrue sur Vigile?

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2010

    M. Bousquet dit: "si les Québécois doivent endurer de se faire insulter par le PQ afin de ne pas confronter les "ethnies", nous ne méritons pas, par faiblesse, la souveraineté." Il veut sans doute dire: le PLQ. Puis, non pas "les ethnies" mais le plus vieux ghetto d'immigrants au Québec...
    Se pourrait qu'il ait raison que notre cause soit devenue désespérée, pour la simple raison que nous nous sommes laissés minoriser à ce point, par ignorance, issue de la désinformation, issue de l'abandon des affaires à cette minorité qui nous domine maintenant.
    La raison de garder la dragée moins haute à ces arrogants à l'Assemblée nationale, c'est de tenir bon jusqu'aux élections en gardant sur le feu ardent les sujets qui écrasent actuellement la marionnette de la Finance. Tactique plutôt que provocation. L'emballage du message, comme dit L'engagé. Ne pas nourrir la Bête à manger du séparatisssss, référendissss, felquissss, extrémissssss, radicalisss... aviez-vous dit câlisssss?

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2010

    M. Ouhgo, si les Québécois doivent endurer de se faire insulter par le PQ afin de ne pas confronter les "ethnies", nous ne méritons pas, par faiblesse, la souveraineté.
    Mme Marois est coupable de la même vilaine action dont s’est excusé correctement M. Facal, qu’elle fasse pareil et nous serons satisfaits, même si ça vient tardivement, après 10 ans.
    Faudrait cacher les problèmes sous le tapis maintenant ? Non Monsieur !

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2010

    Le lobby religieux qui a guidé la main de Bouchard il y a 10 ans est toujours le noyau électoral de Charest. Ces gens-là ont le pouvoir entre leurs mains. S'ils décident de commander aux langues sales de Charest, Fournier et autres la grosse artillerie(antisémitisme, xénophobie, repliement...) contre Marois et sa petite équipe, il n'en restera que miettes pour nourrir les médias gescaïens. Michaud devrait savoir ça et jouer de plus de finesse au lieu de confronter la chef. S'il démollit la seule équipe susceptible de sortir les pourris, il ne sera pas plus avancé. Parmi tous les assimilés, nous sommes déormais si peu nombreux à voter pour sauver cette pauvre nation désinformée.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2010

    M. Gébé écrit : «Si Duceppe n’arrive pas au PQ, il faudra tous voter pour Khadir.»
    Nous pouvons le faire, seulement, si nous demeurons dans son comté mais ce n'est pas le cas pour tous.
    Je ne suis pas encore complètement découragé de la réaction de Mme Marois qui pourrait soudainement recevoir la lumière de la sagesse et de la justice dans cette vilaine affaire.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2010

    Mme Marois ne se rend pas du tout compte de la force de la colère que l'affaire Michaud fait monter chez les souverainistes. Elle est en train de se brûler en tentant de finasser. Qu'elle s’excuse comme une grand ou qu'elle reste collée à la petitesse de celles et ceux qui ont fait les moutons derrière M. Bouchard avec ce fameux vote à l'aveugle. Gang de primaires dégénérés, même pas capables de s'excuser, 10 ans après avoir fauté !

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2010

    Mme Levasseur, êtes-vous en train de nous suggérer que M. Michaud a attendu que Marois devienne chef pour écrire et publier son livre ?
    J'ai pourtant bien entendu M. Michaud déclarer qu'il avait supporté Marois dans la course à la chefferie.
    Vous cherchez des excuses pour Marois et vous refusez de regarger la réalité en face.
    Le livre est sorti et des députés ont commencé à s'excuser. C'était un moment unique pour le PQ de démontrer un courage de droiture, de justice, d'honneur, au beau milieu d'une crise de corruption abissale !
    Marois a tout foutu ça chez le diable !
    Ce n'est pas la première fois.
    Elle est entièrement sous l'emprise de ce lobby, j'en suis convaincu. Elle nous est imposée par ce lobby qui écarte Duceppe.
    Si Duceppe n'arrive pas au PQ, il faudra tous voter pour Khadir.

  • Archives de Vigile Répondre

    5 décembre 2010

    La question que je me pose, c'est pourquoi tout à coup tout retombe sur le dos de Mme Marois alors que d'autres avant elle auraient pu le faire?....M. Landry, M. Boisclair entre autres qui ont été au pouvoir n'ont jamais été interpelés sur cette question.
    De plus, quand on veut rallier quelqu'un à notre cause on ne lui tape pas dessus comme tous le font, au contraire on en fait plutôt son allié. M. Michaud devrait être le premier à comprendre ça q'utiliser la condamnation et l'humiliation envers quelqu'un ne fait que provoquer la colère et le désabusement. Pourquoi utiliser les procédés qu'il dénonce lui-même, c'est-à-dire condamner Mme Marois au lieu de s'asseaoir avec elle et de trouver une solution qui conviendrait au deux partis.
    Je crois que sa demande est prématurée pour le moment et qu'il place Mme Marois dans une situation intenable tant qu'elle ne sera pas au pouvoir. L'autre parti n'attend qu'une porte de sortie si mince soit-elle pour renverser la situation qui prévaut en ce moment.
    Alors tous ces supposés indépendantistes, souverainistes qui veulent un pays ne sont-ils pas en train de le démolir eux-même par leur comportemnt ignoble envers Mme Marois!...je crois que les colonisés continuent de se coloniser eux-mêmes et qu'on a pas besoin du ROC pour le faire quand on voit la ferveur avec laquelle ils essaient de massacrer Mme Marois et le PQ.

  • Lise Pelletier Répondre

    5 décembre 2010

    M. Sénéchal, bonjour
    J.J. Charest à ¨tout le monde en parle¨, ils ont montré hier un extrait de l'émission, ou il s'emporte contre le fait que la population l'a condamné avant la fin de son mandat, il dit que le jugement doit porté sur tout le mandat et non sur l'actualité. Regardez son visage, la hargne de cet homme, il semble tout à coup se rendre compte du silence autour de lui et son sourire manipulateur revient.
    Je souhaite que cet interview le discrédite une fois pour toute dans la population francophone et pourquoi pas aussi
    quelques anglophones et allophones éveillés. Oublions les dependantistes fédéralistes qui ne savent pas pourquoi ils le sont.
    J.J. va également passé à Larocque/Lapierre à 12:30, la différence d'entrevue avec celle accordée à Mme Marois, ou elle fut attaquée continuellement sans avoir le temps de répondre aux questions. Maudits médias de merde, excusez-là
    Lise Pelletier