Le PQ, un cheval fringant

Êtes-vous bien en selle, Mme Marois?

une attitude aussi désinvolte de la part de Mme Marois devant l’évidence d’un mouvement des forces indépendantistes hors-PQ me laisse présumer qu’elle est « désarçonnée » du cheval fringant

Pacte électoral - gauche et souverainiste


Ce matin, Le Devoir titre « Pauline Marois se dit ébranlée, mais pas menacée ». Le soleil, quant à lui, écrit « Blessée profondément, Pauline Marois admet avoir été ébranlée par le départ de cinq députés ». À cet effet, la chef du PQ avoue n’avoir toujours pas compris la réaction « démesurée » des députés démissionnaires et, du même souffle, avance qu’elle comprendra peut-être plus tard leur choix!
Pauline Marois soutient n’avoir perçu aucun signe de dissension dans son caucus avant l’annonce des démissions des cinq députés. Toutefois, pour protéger son leadership et éviter un éventuel putsch, elle a placé cet « incident de parcours » à l’horaire de la prochaine réunion de son caucus, alléguant que cette rencontre serait déterminante pour son avenir à la tête du PQ, tout en affirmant par ailleurs qu’elle sortirait gagnante de cette période de turbulence qui secoue le PQ depuis plusieurs semaines!
Si je comprends les déclarations de Mme Marois qui qualifie le PQ de « cheval fringant qui parfois donne quelques ruées », elle est toujours bien en selle! Sa conviction qu’elle doit rester en poste est fondée sur le fait que seul le PQ peut prendre le pouvoir aux prochaines élections et proposer de faire la
« souveraineté » du Québec. En conséquence, Mme Marois ne se sent menacée aucunement par la coalition nationale qui s’organise, pas davantage que par la création d’un nouveau parti indépendantiste auquel réfléchit Jean-Martin Aussant.
À mon sens, une attitude aussi désinvolte de la part de Mme Marois devant l’évidence d’un mouvement des forces indépendantistes hors-PQ me laisse présumer qu’elle est « désarçonnée » du cheval fringant qui, cette fois, ne fait pas que « donner quelques ruées » mais « rue dans les brancards » et menace de sauter la clôture et rejoindre la troupe de chevaux qui galopent allègrement vers de plus verts pâturages!
En conséquence, Mme Marois, si vous en avez encore la force mais surtout le courage, je vous incite fortement à remonter en selle et à rejoindre au plus vite les cavaliers de l’indépendance du Québec!
Henri Marineau
Québec

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2011

    Madame Marois est inerte. Aucune action, aucune réaction. Elle n'a pas encore compris qu'elle nuit à l'avancement de l'indépendance du Québec. Sait-elle où elle va?
    Depuis des mois elle reste muette face aux actions de Charest. Elle lui laisse toute la place. Elle ne lui fait aucune opposition.
    Elle affiche un beau sourire devant la désertion de ses troupes.
    Tout va très bien, tout va très bien madame la marquise.

  • Luc Archambault Répondre

    16 août 2011

    Serge Savoie, piiste, ex-néo-démocrate, nous sert la même poutine électoraliste partisane qui enfonce le PQ que ce qu'on entend des partisans de Québec SoliTAIRE, qui pense comme les péquistes pouvoir mieux faire en agissant chacun seul de leur côté.
    « C’est le PQ comme formation politique au grand complet qui est aujourd’hui devenu suspect dans l’esprit de certains québécois. Sa clientèle est maintenant essentiellement composée d’autonomistes qui réclament (certains diront quémandent) plus de pouvoirs provinciaux à l’intérieur de la confédération canadienne. Il faut que ce soit clair pour tous. »
    Ben voyons ! « Ses t'ivident »
    Voilà un ramassis informe d'affirmations gratuites toutes aussi partiales, subjectives, arbitraires les unes que les autres. Même si c'était vrai, cela ne veut pas dire que le PQ est irrémédiablement condamné à ça... il peut changer. Il a déjà été autre chose, et sera forcément autre chose un jour. Le pire n'est jamais sûr. Si c'était si clair, pourquoi faudrait-il que ce le soit pour tout le monde, si ce ne l'est pas déjà, forcément ce n'est pas clair...
    Et si sa clientèle est bien ce qu'on prétend... comment pourra donc faire un autre parti pour faire autre chose qui forcément n'intéressera pas cette clientèle...
    La stratégie de TOUS les partis actuels ou putatifs met de l'avant la formation de gouvernements collabos. Ce n'est donc pas le PQ le problème, c'est le fait qu'aucun parti actuel ou putatif n'a fait le choix de la Résistance démocratique. Et il y a des raisons à ça. C'est à ces raisons qu'il faut s'attaquer, à la cause, pas aux symptômes.
    Rien ne pourra être produit d'efficace NI dans la division, NI dans l'excommunication universelle des uns par les autres et des autres par les uns...
    PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec
    « Les nationalistes québécois auront enfin l’opportunité de se redéfinir et de choisir leur clan lorsqu’un nouveau parti véritablement indépendantiste sera créé. La joute sera alors supère intéressante à suivre. »
    Bien sûr... comme ça, la gouvernance collabo de l'État d'occupation actuel a de belles années devant elles. C'est toujours ça de gagné pour les canadianisateurs...
    La JOUTE... ! Me semble ! Pendant qu'on s'amuse... qui empoche ?? Ce n'est pas se redéfinir qui compte, ni être spectateur d'une joute passionnante, c'est de se décider à S'ENGAGER dans l'UNION de nos forces démocratiques à appeler ce peuple à INVALIDER tout État occupant qui n'a pas l'aval du peuple

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2011

    Que la Madame-en-question parte ou qu'elle reste ne changera rien à la donne. C'est le PQ comme formation politique au grand complet qui est aujourd'hui devenu suspect dans l'esprit de certains québécois. Sa clientèle est maintenant essentiellement composée d’autonomistes qui réclament (certains diront quémandent) plus de pouvoirs provinciaux à l’intérieur de la confédération canadienne. Il faut que ce soit clair pour tous.
    L’existence de ce parti est parfaitement légitime à la condition qu’il devienne honnête avec la population et que ses représentants cessent de prétendre qu'ils sont les porteurs d'un projet de pays alors qu'ils ne prônent tout au plus qu'un projet autonomiste à l'intérieur du Canada. Les nationalistes québécois auront enfin l’opportunité de se redéfinir et de choisir leur clan lorsqu’un nouveau parti véritablement indépendantiste sera créé. La joute sera alors supère intéressante à suivre.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2011

    LOUISE BEAUDOIN, députée indépendante de Rosemont: Louise Beaudoin ne nourrit aucun regret d'avoir quitté un parti qui a effectué «un virage populiste et clientéliste» au cours des dernières années.
    Avec : Jean Pagé
    Émission : Montréal Maintenant | Mis en ligne le lundi 15 août 2011 | Durée : 12:38
    http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=108905

  • Luc Archambault Répondre

    15 août 2011

    Le programme de gouvernance collabo adopté par la députation et le Congrès national du PQ, comme celui du Bloc, de QS, du PI et du manifeste de l'UNM, tous prônent la formation d'un gouvernement collabo. Rien pour les différencier entre eux. RIEN pour les différencier des partis canadianisateurs, fédéralistes-rénovateurs et des autruches.
    Quel choix auront les Québécois,es à part celui de la gouvernance collabo d'un État d'occupation autocrate qui n'a pas le OUI de la démocratie électorale et référendaire québécoise ? AUCUN ! Les souverainistes vont voter n'importe quoi, comme le 2 mai.
    Remplacer Marois ne change rien si n'est pas changé l'actuel programme de gouvernance collabo du Bloc/PQ. Et celui là est endossé non seulement par la députation du PQ et du Bloc, mais aussi par le Congrès national du PQ. Si on change de cheffe il faudra qu'il respecte le Programme voté par le Congrès national, ou le contredise, ce qui nous mène à la case départ du caractère antidémocratique du PQ d'avant le Congrès national d'avril dernier.
    Il faut donc ajouter à ce Programme de gouvernance collabo un Programme COMMUN d'État d'une Coalition qui permettrait au PQ, peu importe son,sa chef,fe, de mettre le peuple au pouvoir.
    Madame Ferretti comme d'autres n'adhère pas à la stratégie du putsch qui ne règle pas le problème du Programme actuel de gouvernance collabo du Bloc/PQ-QS-PI-UNM. Il n'y a rien de triste là-dedans, c'est juste logique et congruent. Ce qui ne l'est pas, c'est la cabale des putschistes.
    PÉTITION pour la COALITION NATIONALE - Démocratie et Souveraineté du Québec

  • Stéphane Sauvé Répondre

    15 août 2011

    Ce qui me désole, c'est tous ces gens de bonne volonté comme Mme. Ferreti, qui s'acharne à vouloir la garder là, ca ca me fait de la peine.
    Quant à Marois, j'espère qu'elle sent le souffle dans son cou, et que le 7 % des représentants du congrès vont ruer dans les brancards avec plus d'acharnement, pcq Charest s'approche de son annonce pour des élections...

  • Pierre Cloutier Répondre

    15 août 2011

    Je ne voudrais être méchant, mais puisqu'il faut rester dans le langage animalier, je dirais même que "son cheval est mort".
    Pierre Cloutier