En désaccord, mais pas en rébellion

L’Université Concordia n’appelle pas à la «désobéissance civile»

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« Back-pedalling » à Concordia. Quelqu'un d'un peu plus futé semble s'être rendu compte que c'est Québec qui les finance

Dans le texte intitulé « Projet de loi 60 et désobéissance – irrecevable » de M. Antoine Robitaille, publié le 14 janvier en page A 6, il est écrit : « Dans la consultation qui s’engage aujourd’hui à l’Assemblée nationale sur le projet de loi 60, la fameuse charte des “valeurs de laïcité”, plusieurs personnes et même certains organismes prôneront la “désobéissance civile”. La commission English-Montréal et l’Université Concordia ont déjà commencé à tenir ce discours. » Il est important de rectifier ce fait.

À aucun moment, l’Université Concordia n’a lancé d’appel à la « désobéissance civile ». Au contraire, Concordia a toujours été ouverte et fière de participer activement à la vie publique du Québec. Le 17 décembre dernier, l’université a annoncé sa position officielle concernant le projet de loi 60, en affirmant son désaccord avec certains éléments clés de la charte des valeurs de laïcité proposée. Il est vrai que certains aspects, notamment l’affirmation des principes de laïcité de l’État et d’égalité des hommes et des femmes, obtiennent un appui des plus fermes de la part de la communauté de Concordia.

L’Université Concordia a présenté son mémoire à la commission parlementaire. Il est certain que l’expertise de Concordia concernant les questions liées à la gestion de la diversité pourrait apporter une importante contribution à ce débat, et notre longue expérience nous a toujours permis de vivre ensemble en respectant les valeurs et croyances de chacun.


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