Les conférenciers en vidéos
RIQ 20 Octobre 2007 intro. de Marcel Lefebvre suivi de Louis Bernard
http://http//video.google.fr/videoplay?docid=-7892914520774572373
RIQ 20 Octobre 2007 Conférence de Robert Laplante
http://video.google.fr/videoplay?docid=-1554559272519549738
RIQ 20 Octobre 2007 Conférence de Claude Bariteau
http://video.google.fr/videoplay?docid=-6133683899746567088
RIQ 20 Octobre 2007 Marcel Lefebvre conclusion
http://video.google.fr/videoplay?docid=-5817119463241010815
http://balzac3.blogspot.com/
François Therrien
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --
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Le samedi 20 octobre, le Rassemblement pour l’indépendance du Québec (RIQ)
tenait à Montréal un happening indépendantiste. Les trois conférenciers
invités, MM Louis Bernard, Robert Laplante et Claude Bariteau, ont cerné
trois enjeux d’importance pour l’accession du Québec à l’indépendance: le
contenu de l’indépendance, les moyens d’y arriver et les modalités de la
reconnaissance internationale. Les échanges ont permis de faire ressortir
quelques consensus, mais surtout l’ampleur des défis à surmonter pour
réaliser démocratiquement l’indépendance du Québec et devenir membre des
Nations unies.
Des échanges sur le contenu de l’indépendance, deux tendances principales
ressortent: l’importance de mettre de l’avant un projet de pays et, de
l’avis de M. Bernard, la pertinence de présenter l’indépendance comme un
vaste chantier permettant l’acquisition de tous les pouvoirs pour
construire le pays à notre goût. Au-delà des écarts notés entre ces deux
tendances, il est ressorti une volonté d’inscrire le projet d’indépendance
sur des valeurs susceptibles de mobiliser une majorité de citoyens.
La présentation de M. Laplante sur les moyens d’y arriver suscita un large
consensus sur la pertinence de la voie électorale comme mode d’accession à
l’indépendance. Ce constat émerge de la volonté de lier le mandat et
l’option, de la prise de conscience des difficultés de l’utilisation d’un
référendum dont les règles sont encadrées par la loi sur la clarté (C-20)
et du caractère consultatif du mandat référendaire au Canada. En
contrepartie, de fortes divergences ont fait jour en ce qui concerne
l’appui nécessaire pour procéder. La voie référendaire étant écartée, deux
thèses principales furent débattues : une élection à majorité simple des
parlementaires sans l’appui majoritaire des électeurs et une élection à
double majorité, soit un appui majoritaire des électeurs et l’élection
d’une majorité de parlementaires. Les partisans de l’élection à majorité
simple s’appuient sur le parlementarisme britannique tandis que les
promoteurs de l’élection à double majorité en font une question de respect
des principes démocratiques et de légitimité.
Analysant les conventions internationales conduisant à la reconnaissance
d’un nouvel État par les membres des Nations unies, M. Bariteau a démontré
qu’une élection à double majorité, dans le cadre d’un pacte électoral entre
partis politiques ou non, est le véhicule le plus approprié pour déboucher
sur une reconnaissance internationale, car elle conduit à un conflit de
légitimité entre le peuple québécois et l’institution qu’est le Canada. Les
promoteurs du Parti Indépendantiste, nouvellement reconnu, ont banalisé
l’importance des conventions internationales et minimisé celle d’un appui
majoritaire du peuple québécois. Il en découla le constat d’une
conciliation impossible entre ces deux façons d’accéder à l’indépendance.
À la suite de ce happening indépendantiste, le RIQ fait le constat suivant
: le mouvement indépendantiste est à la recherche d’une nouvelle approche
et plusieurs défis importants restent à surmonter. C’est à ce travail que
le RIQ convie les indépendantistes de tous horizons.
Voici ces défis :
1) mettre de l’avant un projet de pays basé sur des valeurs démocratiques
susceptibles de rejoindre les Québécois de toutes origines et de toutes
tendances idéologiques.
2) construire un consensus autour d’une élection à double majorité
constituant la voie la plus efficace pour faire ce pays et obtenir la
reconnaissance des membres des Nations unies.
3) établir un dialogue entre les partis politiques porteurs du projet de
pays dans l’objectif d’une coalition au sein d’un pacte électoral proposant
au peuple québécois une plate-forme commune axée sur le pays dans le cadre
d’une élection à double majorité.
C’est dans cette direction que le RIQ compte poursuivre son travail de
réflexion avec l’ensemble des porteurs du pays souhaitant collaborer. En ce
qui concerne l’idée de fonder un parti indépendantiste tel que mentionné
dans l’invitation du happening, le RIQ y demeure favorable, mais pas au
prix d’un renoncement des règles démocratiques reconnues et dans la mesure
où ce dernier s’inscrit dans la logique des trois défis précédemment
mentionnés.
Pour plus de renseignements, nous vous invitons [à consulter le texte de
Claude Bariteau->http://www.riqblogue.org/2007/10/les_vehicules_menant_a_lindepe.html] intitulé Les véhicules menant à l’indépendance du Québec au
regard des conventions internationales ainsi que le document Un pacte pour
le pays du Québec élaboré par les Porteurs du pays sur le blogue du RIQ.
Stéphane Harrisson
Au nom du conseil d’administration du RIQ
stephaneharrisson@hotmail.com
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Des défis sur le chemin de l'indépendance : bilan du happening indépendantiste du RIQ
(Vidéos des interventions)
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