Délire et péquisteux

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Le rendez-vous avec l'Histoire

Depuis quelques années, j’ai pu écouter plusieurs dizaines d’entrevues de Marine Le Pen, aussi quelques unes de ses interventions au parlement européen, par l’entremise du site du Front National. Jamais d’antisémitisme. Aussi respectueuse à l’égard du Travail et aussi frondeuse à l’égard de l’Argent que n’importe lequel politicien de n’importe lequel parti de gauche. Plus respectueuse, il est vrai, des valeurs dites « traditionnelles ».

À droite, Marine Le Pen ? Peut-être. Mais toujours digne. Toujours droite. Et puis quelque chose de rare : le sens de l’honneur. Ce qui Nous manque tellement ici ainsi qu’à Anne Marie Dussault.

C’est elle, Marine Le Pen , qui m’a fourni le discours souverainiste le plus puissant et le plus étincelant qu’il m’ait été donné d’entendre, et qui se terminait ainsi, au soir même d’une fin de campagne électorale qui ne l’avait pas récompensée à son mérite, par ces mots prophétiques qu’elle adressait, au milieu de partisans survoltés, à tous les français et françaises de la République : « …Mais faites-vous entendre, faites-vous entendre ! »

Les français et les françaises commencent seulement à se faire entendre…
Fait combien de temps que Nous Nous taisons ici au Québec ?

Ce n’était donc pas bien grave au fond que Couillard ni personne de sa gang n’aient voulu récemment rencontrer Marine Le Pen. En quelque sorte, cela était dans l’ordre prévisible qui prévaut ici, c’est-à-dire le désordre dans lequel lui et son parti du West Island Nous entraînent avec beaucoup d’application et un peu de lâcheté.

Mais qu’un patriote comme P.K.P. devance toute une gang de pourris, qu’il monte ainsi le premier sur la même barricade que le premier ministre de la démission nationale, pour supposément prendre officiellement ses distances à l’égard d’une autre patriote, là…oui là, il s’est trouvé là, précisément, quelque chose d’un peu gênant, quelque chose comme un p’tit manque d’honneur.

Et prétexter encore de la « stratégie », s’abaisser et prétexter la plus mauvaise stratégie en l’occurrence, pour excuser un manque d’honneur, cela n’augure rien de bon à l’égard de l’Histoire… Car « le Pays » que désire tant P.K.P., ce n’est pas avec l’anecdote ni l’histoire qu’il a rendez-vous, c’est avec l’Histoire.

Ça n’existe pas des Pays sans Honneur. Il y a seulement des pays qui se déshonorent…Le Québec a de la compagnie…

P.K.P. s’est appliqué à manquer un rendez-vous, c’est cela la vérité.

S’il met la même application au rendez-vous prochain qu’il a avec l’électorat en 2018, s’il fallait maintenant qu’une autre savante stratégie électorale, typique des péquisteux, consiste à Nous garder la surprise d’un retour au P.Q. de Jean Martin Aussant, un factieux de première, j’aurai compris que la péquisterie sévit encore au P.Q. et j’aurai la conviction que ce parti est en route vers la plus grande déconfiture de son histoire.

Je spécule ? Je délire ? Évidemment, je spécule et je délire. Mais pas moins que les péquisteux n’ont spéculé et déliré à l’égard de Marine Le Pen.


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16 commentaires

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    29 mars 2016

    La déchéance de la France (du Québec...) et le cri de cœur de Michel Sardou
    C’est un devoir moral de faire « circuler » cette lettre ouverte adressée au Président de la France, François Hollande, tel que demandé par le chanteur et compositeur Michel Sardou : https://framasphere.org/p/1040825
    ***
    JLPM

  • Robert Bertrand Répondre

    29 mars 2016

    Si, actuellement, nos représentants du Parti Québécois ont peur d'affronter le délire des adversaires, c'est que le dossier de l'INDÉPENDANCE du Québec n'est porté par personne.

    Pensent-ils que tout va tomber sur un plateau d'argent ?

    Ils n'ont pas vécu ou compris notre vécu collectif depuis 1960 ? depuis 1837-38-39 ?

    Me semble d'entendre Pierre Falardeau réagir à ce qui vient de se passer. Imaginez Michel Chartrand vous bousculer dans le coin.
    Faisons le constat : nos gens du Parti ne travaillent pas en équipe. Chacun a son égo.

    SVP. Pourquoi faut-il vous le dire : Notre Pays doit avoir un plan pour 25 ans, 50 ans, 100 ans. Depuis quand y travaillez-vous ENSEMBLE. Vous arrive-t-il de vous réunir une longue fin de semaine, deux, trois, cinq, dix députés pour discuter de cela ? Formez-vous une équipe ? Travaillez-vous à votre plan à vous sans échanger avec les autres ? Vous allez nous faire une surprise ?

    Constatez le : nous sommes au niveau de l'école de rang. Chacun travaille de son côté.

    Bref: La pensée et l'action ne sont pas à la hauteur d'un PAYS du Québec en chantier de construction.

    Il n'y a aucun plan sur la table. On travaille à la petite semaine. On ne se promène pas dans le monde pour le faire connaître notre plan, notre démarche.

    Nos gens travaillent pour se faire élire et être chef. Et on attend la prochaine élection.
    On donne le plan à se faire concrétiser à un organisme accessoire et on attend, on attend, on attend.
    DEPUIS 1960 qu'on attend d'être MAÎTRE CHEZ NOUS.
    Ceux qui sont au pouvoir de notre Pays du Québec le démolissent à tous les jours depuis deux ans et 10 ans auparavant. Ils démolissent ce qui a été bâti durement depuis près de 60 ans maintenant.
    IL Y A URGENCE EN LA DEMEURE. Les élus ne voient rien dans leur mire ?
    C'est pas fort lorsque l'on pense qu'on va se faire démolir par les Libéraux tant du Québec ou toute la classe politique d'Ottawa, ma chère, et les journaleux, chroniqueux.

    Si ton plan vaut rien, si tu ne l'as pas en tête, si tu es trop faible et que tu as peur d'avoir peur... c'est qu'on est dans le fossé, dans un merdier incommensurable.

    Nommez moi quelqu'un, actuellement, qui PORTE LE PAYS DU QUÉBEC ? Il vous a dit quoi pour en être convaincu qu'il le porte ce PAYS DU QUÉBEC ?

    Vous attendez quoi pour assumer le pouvoir ? L'échéance officielle ? Vous ne pouvez rien faire d'autres ? Vous attendez, attendez.
    Non, je ne veux pas être tendre parce qu'avant vous il y a eu des René Lévesque, des Jacques Parizeau qui provoquaient, qui mettaient des choses sur la table, qui renseignaient la population. Tout n'a pas été parfait mais au moins ils étaient dans l'action quotidiennement.

    Si on avait un plan détaillé, livré à la population, le gouvernement serait défait en quelques semaines parce qu'on EST PRÊT pour réaliser ce qui NOUS APPARTIENT avec tous les pouvoirs.
    Trop de gens dorment d'un sommeil profond. Ils attendent l'échéance dans deux ans.
    Si tu vends ta salade et que ta salade est mangeable et qu'elle a du tonus, tu verras bien qu'il y aura du monde autour de la table.
    Juste répondre aux alarmes qui sonnent, tu es prisonnier dans ta propre demeure.
    Le réveil matin vient de sonner.
    Au travail. Vite, ça presse. UN PAYS est en attente.
    Montrez nous que vous êtes là à bâtir ENSEMBLE le Pays.
    Avec amitié et respect.

  • Pierre Cloutier Répondre

    29 mars 2016

    Pour une fois, je suis d'accord avec vous. Et je pose la question suivante : que va faire le gouvernement québécois, quel qu'il soit, si Marine LePen est élue présidente de la République française en 2017, que ce soit pour négocier ou renouveler des accords ou encore pour obtenir l'appui de la France au projet d'indépendance du Québec? Comment, pensez-vous, Marine Le Pen va recevoir cette classe politique québécoise de merde? Et je dis cela comme homme de gauche, qui n'a jamais voté à droite de sa vie. Mme LePen défend la nation, la souveraineté, la langue française et la laïcité et cela ne suffit pas au moins pour amorcer un dialogue avec elle? La diplomatie c'est fait pour quoi au juste? Quelle bande d'amateurs. Je n'en reviens pas encore.

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2016

    Quand on commence à avoir peur des mots et des échanges d'idées, quand on refuse de croiser le fer avec quelqu'un qui ne pense pas comme nous, c'est que nous dénaturons la démocratie en se détournant du débat public.
    On oublie souvent et trop facilement que la liberté de parole n'a pas été inventée pour protéger ceux qui partagent nos idées mais ceux qui s'y opposent.
    Diaboliser un adversaire pour justifier son refus de le confronter ne révèle que la faiblesse de sa propre position.

  • Marcel Haché Répondre

    29 mars 2016

    Merci à tous ceux qui ont fait un commentaire. Merci d’avance à tous ceux qui pourraient y ajouter le leur. Le moment était grand…à l’occasion de la visite de Marine Le Pen.
    Les nations bougent avec la lenteur des plaques tectoniques. Elles bougent lentement, mais elles bougent tout le temps. Cela se voit partout en Europe que le mouvement des peuples et des nations s’est récemment accéléré.
    Même aux U.S.A. et dans le R.O.C., supposément tous les deux vaccinés contre tout Changement politique, là itou les opinions publiques commencent à s’impatienter devant le phénomène Immigration.
    Nous ne serions donc pas la première nation à questionner sérieusement le dogme Immigration. Et pas seulement les c… de quotas, le Dogme !
    Le dogme Immigration, c’est le dogme Canada ! Le malheur de notre Cause lui vient de la péquisterie d’une certaine gauche- la gauche la plus fleur-bleue de tout le Monde Libre, si tant est que le Monde libre existe- cette gauche qui cherche à plaire à ses propres ennemis, qui sont très souvent rien de moins qu’une gang de malpropres.
    Je ne crois pas très fort au cynisme des québécois et des québécoises. Le « cynisme », c’est la ligne de Radio Canada. La « maison » R.C., c’est le fer de lance du West Island. Cette « maison » n’en a que pour ses budgets, qui lui viennent d’où pensez-vous ? C’est le West Island et lui seul qui a les mains dans le plat de bonbons…
    Je crois très fort que les québécois et les québécoises sont plus que tannés de la langue de bois. Pis pas un peu…
    Le West Island, c’est le Canada parmi Nous. Il compte sur un électorat fidèle qui n’a jamais voté pour les péquistes, ni avant pour le R.I.N., ni avant pour l’U.N. ni après pour le P.I. ou pour O.N. Il serait temps d’admettre que le West Island n’a jamais voté ni marché… avec Nous de quelque façon que ce soit. Serait temps que nous ôtions nos lunettes bleues et que nous remarquions qu’entre Nous et la corruption, il a choisi de voter et voterait encore pour une gang de pourris.
    P.S. À propos des factieux. Toute-toute-toute la carrière politique de Jacques Parizeau fut la carrière d’un factieux de génie. Toute l’Histoire est remplie de ces grands hommes dont les rêves et les brillantes carrières se sont fracassés sur la dure réalité. Mais quant à moi, Jean Martin Aussant n’est pas, he’s not, de cette sorte de factieux…
    Tous-tous les indépendantistes-Vigile en est plein- nous sommes tous des factieux par définition, comme le « anglais » étaient et sont encore des « libéraux automatiques ». (La formule a été reprise par René Lévesque dans ses mémoires). Nous sommes tous, précisément, de ceux-là qui ont cessé un jour d’avoir peur. Et nous le sommes tous « diabolisés » ici, selon la norme canadienne, oui tous « diabolisés », et cela depuis bien avant l’avènement du Front National en France. De quoi aurions-nous peur ?
    De quoi avons-nous donc peur ? Qu’aurait à craindre véritablement le P.Q.s’il cessait de parler la bouche en tdcdp ?
    Enfin, il n’est pas question de tirer en direction de P.K.P., les péquisteux sont amplement capables de lui tirer dans les pieds eux-mêmes. Il est question de remarquer que le Front National de Marine le Pen a été capable de remettre à sa place Jean Marie Le Pen lui-même, ce qu’à ce jour hélas, hélas, le P.Q. de P.K.P. n’a pas fait encore avec sa propre péquisterie.
    Je persiste et signe : ce n’est pas la fin du monde, ce n’est pas le début non plus, mais P.K.P. a manqué un rendez-vous. Il y manque encore.
    Merci encore pour vos commentaires si pertinents.

  • Robert Bertrand Répondre

    28 mars 2016

    Le PAYS ne nous arrivera pas du ciel. Il faudra argumenter, débattre, convaincre.
    Les adversaires seront nombreux. Il faudra du cran pour assumer tous les débats.
    Peur d'avoir peur des adversaires nationaux ou internationaux, c'est se faire petit, c'est faire preuve d'un manque de confiance en soi, de son argumentaire, de ses convictions, de la valeur de son propre projet.
    Nous sommes habitués à nous confronter entre nous, dans notre cour d'école. Nous avions la chance, non sollicitée, de débattre d'une cause qui normalement nous tient à coeur et qu'il faudra, un jour ou l'autre débattre non seulement dans notre cour mais à la face du monde.
    Nous avions une occasion en or de débattre et le débat aurait été différent puisque notre interlocutrice était connue de par le monde pour son franc parler et pour défendre une cause qui n'est pas plus facile en France ou pour l'Europe entière dont elle est députée au Parlement de l'Union Européenne.
    Un membre du Parti Québécois qui était chargée, alors qu'il était ministre, des Affaires extérieures du Québec a convaincu PKP, le Chef, de ne pas affronter Madame Le Pen. Elle ne partage pas toutes nos valeurs. Tous les défauts que les adversaires lui prêtent sont venus aux oreilles de notre classe politique au complet. De vrais petits enfants qui préfère les débats à la petite semaine avec des adversaires que je me retiens de qualifier ici.
    Un Pays du Québec, c'est de cela qu'il fallait parler de notre côté. De notre volonté du Pays Français en terre d'Amérique. De notre volonté d'être sur toutes les scènes à l'international pour débattre de la francophonie, de la culture, de l'économie, de la diversité de notre société. Parler de nos mines, de nos richesses naturelles, de notre fleuve, de la grandeur et l'étendue de nos grands espaces. Du Nord, du Sud, de l'Ouest, de l'Est de notre État du Québec. Parler de nos régions qui sont une richesse pour l'ensemble des Français et des Pays d'Europe pour les solliciter à venir nous visiter.
    C'est nous qui devions parler pour le monde qui était à notre écoute par l'intermédiaire de cette députée qui mérite autant de respect que tous les députés qui sont en notre Assemblée nationale du Québec.
    Les journalistes auraient fait le reste. Ils auraient diffusé la bonne nouvelle depuis le VIVE LE QUÉBEC LIBRE.
    Madame Le Pen n'est pas venue chercher des appuis pour sa formation politique. Depuis son enfance que Madame Le Pen est dans le domaine politique avec son père qui a été ce qu'il a été dans son temps. Le Québec n'est pas là pour refaire l'histoire de son père. C'est Madame Marine Le Pen qui venait nous visiter, nous parler et venait probablement pour écouter ceux qui avaient des choses qui auraient pu être dites.
    Prenons le temps de comprendre qu'en France il y a plus de 600 000 élus dans 30 000 communes. 28 États de l'Union Européenne. Et les départements des territoires outre mer. Regardez :
    Vous croyez qu'elle aurait été surprise de vous entendre parler de vos dossiers ?
    Vous vous êtes enfermés dans votre cabane plutôt que de vous ouvrir au monde.
    Non, je ne sais pas en quoi vous pourriez vous montrer fier de ce que vous avez fait pour le PAYS DU QUÉBEC, dans les circonstances que l'on a connue.
    À qui avez-vous rendu service en vous terrant dans votre coin pour l'éviter ?
    Le Canada doit vous remercier d'avoir agi comme un bon serviteur ayant prêté serment à la Reine pour mieux servir un Empire qui n'est pas le nôtre.
    Vous êtes des éluEs, 24/24, 365 jours par année pour le Pays du Québec, comme députéEs éluEs en notre Assemblée nationale de l'État du Québec pour servir l'ensemble de toutes les Québécoises et de tous les Québécois qui ont la volonté du Pays du Québec. J'imagine que vous savez ça ! Faut-il vous le rappeler ?
    Si vous avez peur de vos propres convictions, qui que vous soyez, vous avez une option.
    Assumer vos responsabilités ou quitter.
    C'est là où nous en sommes.
    Un examen de conscience pour la suite des choses.
    C'est ce que l'on attend de tous nos représentants éluEs.
    Quand on a des convictions, on les affirme haut et fort et à la face du monde en tout temps et en tous lieux.
    Il faut se parler pour se comprendre. C'est ma façon de faire.
    Avec amitié et respect.

  • Danièle Fortin Répondre

    28 mars 2016


    -
    La seule idée que les prétendants au trône du Pq, après PKP le frileux, soient l'abonné de La City, Jean-Martin Aussant ou l'ami des anglais canadians, Jean-François Lisée qui a déboursé 20 000$ directement des fonds publics pour financer une vidéo à la gloire de la diversité anglo-québécoise, alors qu'il n'y a AUCUN symbole propre à la nation du Québec, me fait craindre le pire.
    _
    _ https://www.youtube.com/watch?v=-jHLP8ej8f4
    _
    _ Une Marine Le Pen canadienne-française ou québécoise ne nous aurait jamais fait cet affront.
    _
    _ Seigneur délivrez-nous du péquisme de collaboration !
    _
    -

  • Pierre Gouin Répondre

    28 mars 2016

    Rendez-vous avec l’Histoire, vous prenez vos rêves pour des réalités M. Haché.
    Marine Le Pen s’adresse à des Français qui ont un pays depuis des siècles, elle peut supposer qu’ils veulent en reprendre le contrôle. Les chefs péquistes s’adressent à des québécois qui n’ont jamais indiqué sans équivoque qu’ils désirent un pays. Le discours ne peut pas être exactement le même. Il faudra bien que PKP mette ses culottes un jour, mais il n’irait pas loin en empruntant les culottes de Mme Le Pen.
    Le nationalisme, la nécessité de limiter l’immigration, la protection de la langue, la résistance à la mondialisation ce n’est rien de nouveau au Québec, ce n’est pas arrivé par une révélation de Marine Le Pen.
    On trouve beaucoup de mépris dans les commentaires qui ont suivi la visite de Mme Le Pen : mépris pour notre classe politique, sauf QS qui est rentré sous le tapis sans être importuné, mépris pour nos médias, mépris pour notre démocratie, mépris pour PKP, mais mépris pour le peuple québécois aussi, incapable de comprendre la politique, complétement manipulé et tolérant un manque d’honneur.
    Pourtant, la France est allée elle-même assez loin dans la renonciation à sa souveraineté et dans l’accueil massif d’immigrants. Si des Français parlent maintenant, avec 30% des votes, le FN est loin d’être assuré d’une victoire éclatante.
    Ce n’est pas un Messie, ni québécois ni étranger, qui va nous conduire à l’indépendance. C’est un travail ardu qui ne peut réussir qu’en établissant un dialogue honnête avec la population québécoise.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    28 mars 2016

    Marcel, il m'arrive aussi d'aimer l'effet de mes phrases... il m'arrive aussi, ces temps-ci, de célébrer la fin (théorique) de la carrière de Dussault, sous les uppercut de Le Pen, et il m'arrive de pester contre les retards de fondation de l'Institut sur la souveraineté du Québec...
    ...mais les choses se remettent en question, actuellement, sur le moyen d'empêcher les Liberals de régner sur Notre disparition. Si le P.Q. n'est plus le bateau amiral, il faut en discuter, dans les règles, entre INDÉPENDANTISTES ou ce qui en tient lieu. Mais déloger le chef, actuellement, le Kenéda s'y attelle. Si le chef avait pris au bond la défense officielle de Le Pen, il aurait été descendu en flamme par tout ce qui s'écrit au Kenéda! Et pas seulement lui, mais tout ce qui a odeur de français d'un océan à l'autre, à l'autre! Or, quelle que soit la chance qu'il nous reste de vivre le Québec en français, c'est à dire de briser la dynastie francophobe à l'Assemblée Nationale, il faut ménager l'apparence d'unité en Nos rangs. Tirer sur le chef, c'est couler un canot de sauvetage.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    28 mars 2016

    Les antipatriotes déguisés en souverainistes
    Lorsque quelqu’un admire le colonialisme-impérialiste qui a voulu exterminer le peuple CANADIEN-FRANÇAIS, l’on doit se méfier de celui-là : [… Ce qui nous a connectés, c'est le fait que je sois économiste et que j'aie une grande admiration pour l'Angleterre, même si j'étais dans un parti souverainiste. Pour bien des gens, c'est une contradiction, mais pas pour moi. Je pense qu'on peut être décomplexé complètement par rapport à ce qu'on appelait « l'empire », et quand même admirer ce qu'ils ont réussi à faire chez eux. Avec M. Parizeau, il y avait des affinités dès le départ qui ont fait qu'on s'entendait bien. Par la suite, on s'est rapprochés assez rapidement.] Jean-Martin Aussant
    Pour plus d’information sur ce personnage aimant travailler dans la haute finance au grand paradis fiscal qu’est la City de Londres pour Morgan Stanley, multinationale condamnée plusieurs fois par les autorités de surveillance boursière et monétaire, consulter ces deux articles : Jean-Martin Aussant : l'héritier de M. Parizeau
    http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/201603/25/01-4964605-jean-martin-aussant-lheritier-de-m-parizeau.php
    *
    Morgan Stanley : la banque condamnée pour fraude par la SEC
    http://www.boursier.com/actions/actualites/news/morgan-stanley-la-banque-condamnee-pour-fraude-par-la-sec-459162.html
    ***
    JLPM

  • Yves Corbeil Répondre

    28 mars 2016

    M.Haché
    Je ne comprends pas comment vous pouvez traité Aussant de factieux personnage quand celui-ci a toujours rester fidèle à ses convictions indépendantistes contrairement à plusieurs danseur de chacha au parti.
    Vous êtes dans le champs comme la cause qui doit être repenser pour obtenir l'aval d'une majorité. On s'éloigne car on ne sait plus comment rassembler les gens. Le sentiment national, c'était bon il y a vingt ans. Aujourd'hui ça prends bien plus que cela pour rallier les gens à cette cause et ces gens sont de droites et de gauches car tous les pays sont ambidextres.

  • François Ricard Répondre

    27 mars 2016

    M. Haché,
    Vous encensez Marine LePen pour son discours souverainiste puissant.
    Et vous vilipendez un Jean-Martin Aussant parce qu'il a osé, comme Marine LePen et à un moment où le PQ-Marois avait abandonné l'idée d'indépendance, prononcer un discours souverainiste.
    Rappelez-vous l'ABCD de l'indépendance. Ce groupe gagnait en popularité. Marois y a mis fin. Parce que trop souverainiste. BCD sont rentrés dans le rang. Aussant a préféré agir selon ses convictions. Pourquoi lui tomber dessus? Pour avoir été fidèle à lui-même et à nous?

  • Serge Jean Répondre

    26 mars 2016

    Marcel Haché, excellent.
    Espérons que les bons marins disponibles, réalisent enfin qu'il y a des gens derrière eux et qu'ils arrêtent d'avoir honte de leur propre famille. C'est le pouvoir pour le peuple qu'ils veulent? Eh bien nous aussi.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2016

    Malheureusement, vous ne délirez pas.

  • Archives de Vigile Répondre

    26 mars 2016

    Il va falloir se poser de vraies questions au Québec sur l'alternative à bâtir pour enlever le pouvoir au PLQ, ce parti corrompu et bienpensant et le remplacer avec un parti qui va être vraiment démocratique et qui va dire les vraies choses. Madame Le Pen dit les choses sans détour et sa pensée est plus claire que M. Drainville, M. Péladeau et M. Legault.
    Le Québec fait du surplace et il faut que les gens commencent à s'en soucier avant qu'il soit trop tard.

  • Chrystian Lauzon Répondre

    26 mars 2016

    Cette Marine de guerre de libération et d’indépendance, invitons-là au plus tôt à Nous revenir pour fonder avec Zemmour et Onfray, une école du peuple internationale à conscience accélérée, avec volet anti-islamisation massive et génocidaire. Car le pouvoir-alliance venu d’ailleurs ne peut être étouffé sans que les oppresseurs y perdre la face devant le nombre au grand jour et révolte le peuple, le vrai pour vrai une fois pour toutes, d’ici comme d’ailleurs. L’œil international est plus difficile à fermer en moyens de communication.
    Mme Le Pen a réussi enfin pour notre grand plaisir à réduire Dussault-SRC au plus simple jupon rougissant de vacuité cendrée : c’est toute une victoire jamais osée localement que par un Michel Chartrand.
    Rappelons que Jeanne D’Arc fut mise aux enchères telle une vente marchandise d’esclave, butin de guerre, avant d’être passée au bûcher par les Anglais.
    La bien-pensance québéquoise, spécialement française, tenta de même de jeter Marine Le Pen au bûcher de leur imbécilité sans borne au pouvoir, sans même allumer que son feu à elle, redoublé d'éloquence argumentaire.
    Elle a fait ainsi la preuve pour Nous et sur l’écran public d'un ennemi canadian que la conquête anglaise se poursuit par néocolonialisme autoreproduit en laquais. Durham réussit donc encore à nous encaver et enclaver par ses Lord représentants et vendus, tant médiatiques, politiques, artistiques que prédatoriaux. Jusqu’au PQ-PKP sado-maso utile que l’on croyait Notre meilleur ami, alors qu’il fut le pire en trahison et violences d'un désaccueil xénophobique des valeurs et de nos alliés du FN de fait.
    Grise est toute théorie, et vert l'arbre d'or de la vie – Goethe
    PKP ne pourra pas briller que par ses absences sur bien des plans; d’abord faire peuple rassemblé à hauteur de rue sur chacun de Nos dossiers d’État mis en souffrances. Encore moins sans agir et réussir sur terrain une guerre d’indépendance réelle nourrie en rapport de forces. Jamais un prétendant au plus haut poste d’un État fit campagne et fut élu en se cachant, n’en déplaise à ses protecteurs militants et couveurs conseillers précieux, s’autodéifiant en vase clos, crachant sur la collégialité stratégique.