Dans le carcan canadien à l'UNESCO

Tribune libre

Le siège du Québec à l’UNESCO : difficile de croire qu’il n’est pas symbolique.

Analysant une récente Conférence sur la diversité culturelle, le 18 juin, le correspondant du Devoir à Paris, Christian Rioux, rapporte : 1) Nommé à l’UNESCO par Ottawa, le représentant québécois, Michel Audet, a évoqué telle question «avec l’accord de l’ambassadeur canadien». 2) Même s’il ne partageait pas la position canadienne, Michel Audet précise «avoir respecté le fonctionnement par consensus qui règle ses rapports avec l’ambassadeur canadien». 3) Michel Audet «refuse d’émettre la moindre opinion [car] au sein de la délégation canadienne, c’est la loi du consensus qui règne». Trois fois plutôt qu’une, le journaliste du Devoir décrit donc un délégué de province qui, de son propre aveu, est soumis et muselé par le Canada. Sans droit de parole distinct.
Les fédéralistes se moquent généreusement de la nation québécoise quand ils invoquent sa présence à l’UNESCO. À quand le pays du Québec siégeant de plein droit dans les organismes internationaux pour y faire entendre sa propre voix… indépendante?
Rodrigue Larose
2009 06 21


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1 commentaire

  • Michel Guay Répondre

    22 juin 2009

    Le Québec perd dans tous les ministères fédéraux qui travaillent pour les canadians et non pas pour les Québecois .
    Nous perdons des dizaine de milliards de dollards par année en investissements provenant des ambassades et des institutions internationales .
    Des miettes de pouvoirs ça rapporte des miettes de profits , même un enfants le moindrement débrouillard sait cela
    Les fédéralistes du Québec aiment ces miettes et leurs double salaires