La stratégie énergétique de Charest

Daniel Breton fait le bilan de 9 années de désastre

Neuf minutes d'enfer pour les libéraux

Daniel Breton démolit les Libéraux

Pendant les 9 années qu'ils ont été au pouvoir, la politique énergétique des libéraux a été un désastre qui nous a coûté des milliards. Elle aurait été encore plus coûteuse, n'eût été du militantisme acharné de ceux qui sont monté au front pour défendre le bien publique et en réduire les dommages. Parmi ces « 12 personnes qui ont mené le jeu » (1) selon Pierre Renaud (*), il y avait le meneur: Daniel Breton.
Compte tenu de l'importance des intérêts en jeu pour les amis du régime Charest, pas étonnant que Daniel Breton ait été désigné comme la cible à abattre pour les Libéraux.

Lors d'une intervention à l'Assemblée Nationale, le député Daniel Breton remet la monnaie de sa pièce à ce parti «Le plus corrompu de notre histoire» (aux dires de l'ancien ministre libéral Marc Bellemare) qui a perdu toute légitimité pour gouverner.
Neuf minutes d'enfer pour les libéraux :

......
(*) Pierre Renaud, ex-Président du BAPE, que Daniel Breton a sorti par la fenêtre alors qu'il était ministre responsable de cet organisme.
(1) http://www.vigile.net/12-personnes-menent-le-jeu-selon-l


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12 commentaires

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    28 juin 2018

    Vidéo de l'intervention de Daniel Breton le 11 avril 2013 (att: 42,20) :



    http://www.assnat.qc.ca/fr/video-audio/archives-parlementaires/travaux-assemblee/AudioVideo-45247.html


  • Pablo Lugo Herrera Répondre

    18 octobre 2013

    9 ans? Je crois que 44 ans... PQ et PLQ, même combat!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 août 2013

    On parle de centrales d’appoint (Qui sont comme l’équivalent de la génératrice de secours pour votre domicile)… Nous savons tous que l’énergie obtenue coûte une fortune par rapport l’énergie ferme fournie par une centrale hydraulique.
    Le réacteur CANDU est une technologie très étudiée à l’époque pour maintenir le savoir-faire canadien et aussi pour l’exporter afin de le rentabiliser, il y a plus de 60 ans… On en a fait aussi des centrales d’appoint au Québec, pour les rentabiliser davantage.
    MAIS cette époque (De centrales d’appoint, au mazout, au gaz ou au nucléaire) est révolue et la donne beaucoup changé, depuis que nous sommes en surplus d’énergie; en grande partie suite à l’exploitation récente des gaz de schistes par les américains, clients habituels de nos surplus.
    Nous avons donc, dans le discours de M. Breton, un bel exemple de charriage politique, en n’exposant pas TOUTE la réalité sur son sujet.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 avril 2013

    Les citoyens de Chaudière-Appalaches, qui se sont fait IMPOSER des mégaparcs éoliens, barbelés de turbines de 150 mètres sur les montagnes qui en faisaient un joyau paysager, en savent quelque chose de ces 9 ans de pouvoir absolu. Néammoins, monsieur Breton et la chapelle de Steven Guilbeault (Équiterre - eh oui...) et André Bélisle (AQLPA) ont toujours soutenu le développement inconditionnel et sans nuance de l'éolien à tout crin, sans égard à la consultation des citoyens concernés. M. Breton disait même un soir, au téléjournal de la SRC, suite à une entrevue que je donnais à ce sujet, que "Les Québécois devaient faire des sacrifices s'ils voulaient payer leur électricité moins cher"... On sait maintenant ce qui en est sur cette gabegie. L'intégrisme n'est pas le seul apanage des islamistes, et existe partout où "le bien commun" est érigé en doctrine.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 avril 2013

    Le PUTCHS / COUP D'ÉTAT se mesure par les conclusion de ce coup d'État. La conclusion est la suivante: 1)nous sommes dans un État de Droit, notre gouvernement est un gouvernement PROVIDENCE, nous les électeurs sommes les quêteux oui les mendiants de nos élus. La source de nos problème de l'ordre du désordre ORDO AB CHAO est l'intention et la volonté de nos gouvernements de nous maintenir dans l'ignorance de nos droits constitutionnel que nous ne puissions jamais connaître l'Acte de l'Amérique du Nord Britannique de 1867 dans lequel nous sommes censés protéger nos droits constitutionnels pour le fondement juridique c'est à dire l'effet de droit censé s'appliquer à chacun de nous par nos élus. Aujourd'hui nos élus font campagne pour être élu, ensuite ils nous abandonnent pour leur fonds de pension de député et pour les primes de départ s'ils sont indirectement lié à une institution corporative de l'État Providence. Chez moi la Providence c'est Dieu et nul autre.

  • Alain Maronani Répondre

    14 avril 2013

    C'est dévastateur, bien documenté, bien argumenté, avec cependant des omissions (?) et une erreur d'estimation.
    Les omissions;
    L'énergie nucléaire a été supportée sans faillir par Jacques Parizeau et Bernard Landry, qui considéraient tous les 2 que c'était une filière énergétique que le Québec devait maîtriser.
    Un peu facile de mettre les raisons de ce gâchis sur les épaules des libéraux ou des autres car les gouvernements qui se sont succédés au Québec ou au Canada ont toujours ignorés les avertissements des groupes écolos (de dangereux gauchistes...).
    Silence total sur Val-Jalbert une mini-centrale inutile....
    Une erreur d'estimation;
    La production d'énergie éolienne est morte pour au minimum les 10 prochaines années, sinon plus, et ne peut survivre que grâce aux subventions des gouvernements.
    De plus ce n'est pas une énergie aussi propre que l'imagine la plupart des gens car il faut tenir compte du cycle total de production des éoliennes, de leur maintenance, de leur renouvellement ( - 25 années, etc).
    Bien sûr on veut faire plaisir à la Gaspésie...

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2013

    Merci pour ce viéo.Je commence à comprendre pourquoi les libéraux on mis tellement d'énergie à le discréditer.Ils en avaient peur.
    Heureusement Daniel Breton est retombé sur ses pattes plus fort que jamais et c'est une démonstration magistrale qu'il nous fait sur la vampirisation du PLQ dans les finances du peuple québécois pour mieux nous mettre à genoux.
    Je rajouterai un autre désastre financier sous les libéraux des années 90,celui d'avoir tassé le moteur-roue de Pierre Couture.Nous y apprenons que la plupart des brevets ont été détruits.Nous aurons bientôt un autre rendez-vous avec l'Histoire,tel que diffusé à l'émission Découverte du 07-04-2013.
    Le moteur-roue de Pierre Couture refait surface.
    http://www.youtube.com/watch?v=rhqs91DIp1A&list=UUFq4Spu9mXHlPVL62qkVAgQ&index=1

  • Raymond Gauthier Répondre

    13 avril 2013

    ...Et les mots pour le dire arrivent aisément. (Boileau)
    Mon cher Daniel,
    On t'a fait payer cher l’infraction d'en savoir « un peu trop » pour accomplir honnêtement la mission « impossible » qui t'était confiée et surtout d’être déterminé, à la différence de tes prédécesseurs ignares et inaptes à l’emploi, à parler autre chose que la langue de bois.
    J’ai trouvé ta réplique fort à propos et éloquente. Tout à fait à la hauteur de ta compétence. Digne du militant intègre et courageux que tu as été (et continues d’être j’en suis persuadé).
    Reconnaissant et solidaire,
    Raymond

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2013

    Lors des dernières "Escamouches" sur Gentilly-2 ( Assemblée nationale, jeudi 11 avril) Daniel Breton a eu toute une envolée qu'il vaut la peine de publier ici :
    http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/40-1/journal-debats/20130411/79257.html#debut_journal
    Le Vice-Président (M. Cousineau): Merci, M. le député de Mégantic. Alors, je cède la parole maintenant au député de Sainte-Marie-Saint-Jacques. Il vous reste 9 min 54 s.
    M. Breton: Merci. Merci, M. le Président. J'ai écouté avec attention ce que le député libéral de Mégantic a dit au sujet du désastre politique, technique et financier que représente la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. Il a parlé beaucoup d'une stratégie énergétique qui devait être vue à long terme. Je dois vous dire, je suis d'accord avec lui que ça prend une stratégie énergétique à long terme et je suis d'accord avec lui que c'est un désastre politique, technologique et financier. Mais ce qu'il omet de dire, c'est que c'est un désastre bien libéral.
    Commençons d'abord par le désastre politique. On a appris récemment qu'Énergie atomique Canada a su, le 14 mai 2012, qu'on n'allait pas de l'avant avec la réfection de la centrale nucléaire de Gentilly-2. Donc, ce qu'on a compris, c'est qu'il y a une campagne électorale qui a été faite en omettant de dire aux gens de la région que le gouvernement précédent avait pris la décision de fermer cette centrale-là, donc de nous mettre ça sur le dos. Vraiment, c'est assez incroyable.
    Désastre financier. Effectivement, c'est un coup dur pour la région. Un coup dur pour la région, pourquoi? Parce que le nucléaire, ça s'est avéré que c'était une filière qui était excessivement onéreuse. On va juste parler de Gentilly-1. Gentilly-1, qui a été autorisée sous le gouvernement Lesage en 1966, a été ouverte pendant 182 jours. Et là on se rend compte que ça va pouvoir prendre jusqu'à 120 ans pour s'occuper de son déclassement. Faites un calcul rapide: 182 jours d'opération, 120 ans avant d'être capable de la déclasser. Ça, c'est payant.
    Parlons de Gentilly-2 maintenant. La centrale nucléaire de Gentilly-2 a été autorisée sous le gouvernement de Robert Bourassa en 1973. L'entente, au départ, était très simple: on parlait d'un investissement du gouvernement canadien, qui avait incité le gouvernement du Québec à aller de l'avant avec cette centrale-là, un investissement de 175 millions du gouvernement fédéral et de 175 millions du gouvernement du Québec. Qu'est-il arrivé dans les faits? Dans les faits, ce qui est arrivé, c'est que, lorsque le gouvernement de René Lévesque est arrivé au pouvoir, on n'était plus à 350 millions au total, on était à 1,4 milliard pour la construction...
    M. Breton: ...du gouvernement du Québec. Qu'est-il arrivé dans les faits? Dans les faits, ce qui est arrivé, c'est que, lorsque le gouvernement de René Lévesque est arrivé au pouvoir, on n'était plus à 350 millions total, on était à 1,4 milliard pour la construction, en 1977. Calculez combien ça donne aujourd'hui. Et combien est-ce que le gouvernement fédéral investissait sur la... ce n'était plus la moitié de 350 millions ou la moitié de 1,4 milliard, c'était toujours 175 millions de dollars pour le gouvernement fédéral, pendant que, nous, on payait la totale. Vous voulez parler désastre financier? Ça, c'en est un beau.
    Pour ceux qui connaissent le Federal Energy Regulatory Commission, la FERC, ils ont déterminé, de façon très claire, que l'énergie la plus chère de tous les types d'énergie était l'énergie nucléaire, et donc la moins compétitive et la moins flexible. Aujourd'hui, on est à l'heure des «smart grids». Les «smart grids», ça veut dire l'énergie qui va être produite et consommée de façon intelligente. Le nucléaire est exactement le contraire de ça.
    Maintenant, parlons de stratégie énergétique. La stratégie énergétique, lorsque le gouvernement libéral est arrivé au pouvoir, on commence en 2003, arrive fin 2003, les audiences du BAPE sur la construction d'une centrale qui est située où? À Bécancour, juste à côté de Gentilly-2. Qu'est-ce qu'on apprend? On apprend que le gouvernement va autoriser... Je peux vous dire exactement la date: le 5 juillet 2004, à 14 heures, Mme Monique Jérôme-Forget était allée annoncer la construction de la centrale au gaz de Bécancour, qui appartenait à TransCanada Énergie, une compagnie albertaine. Donc, qu'est-ce qu'on fait? Ça veut dire qu'on cède au privé une partie du contrôle de notre énergie. Cette compagnie-là dit, en 2004, que l'énergie était pour nous coûter - pour nous coûter - 0,065 $ du kilowattheure. Or, quand la centrale a ouvert ses portes en septembre 2006, le prix qu'ils nous chargeaient était passé à 0,105 $ du kilowattheure; c'est une augmentation de 75 %. Vous parlez de désastre financier?
    Mais ce n'est pas tout. La centrale a été ouverte 15 mois. Après 15 mois, qu'est-ce qu'on a découvert? Qu'on était en surplus électrique, et là on s'est retrouvés avec un beau désastre financier. Le gouvernement du Québec, Hydro-Québec a dit: On doit fermer la centrale de Bécancour, après 15 mois. Depuis ce temps-là, un autre beau désastre financier, ça nous coûte entre 150 et 200 millions de dollars par année pour la garder fermée. On paie ça à des Albertains. Si on respecte le contrat de 20 ans que le gouvernement précédent a signé avec les Albertains, ça va nous coûter aussi cher pour ne pas qu'il produisent d'électricité que la construction des deux hôpitaux universitaires. Vous voulez parler de désastre financier? Ça, c'en est un beau.
    Continuons. La centrale TAG maintenant, turbines à gaz, construite, en 1993, au coût de 288 millions de dollars, centrale d'appoint qui a comme mandat de fonctionner, en périodes de pointe, de 30 à 40 heures par année. Il y a des gens de la centrale TAG, d'Hydro-Québec, qui sont allés voir la haute direction et qui ont dit: Pourquoi, plutôt que de construire la centrale de Bécancour, qui est une centrale privée, ne pas transformer la centrale TAG, qui nous appartient déjà et qui ne fonctionne que de 30 à 40 heures par année? Savez-vous qu'est-ce qu'ils se sont fait dire? On vous interdit de parler publiquement de la possibilité - au BAPE - de transformer la centrale TAG plutôt que de construire la centrale privée de Bécancour. Donc, on aurait pu transformer la centrale TAG sous le gouvernement précédent plutôt que de construire la centrale privée de Bécancour, et là on a deux centrales une à côté de l'autre qui sont fermées, et ça va nous coûter 3 milliards.
    Parlons des gaz de schiste, maintenant. Vous avez parlé des gaz de schiste, tout à l'heure? Vous voulez parler de désastre économique? Combien est-ce qu'on a obtenu pour les droits d'exploration sur les gaz de schiste pendant la même période que la Colombie-Britannique? On a obtenu 3,6 millions. Pendant la même période, la Colombie-Britannique a obtenu 3,5 milliards. Vous voulez parler de désastre économique?
    Je n'ai pas fini. C'est ça le pire, je n'ai même pas fini. Vous voulez parler d'un autre désastre économique? La compagnie Siemens... Vous voulez parler de stratégie énergétique? Siemens est allée voir le président d'Hydro-Québec et le premier ministre du Québec pour lui proposer la chose suivante: on vous propose d'installer 4 000 mégawatts d'éoliennes là où il y a les grands barrages, de créer 2 500 emplois à temps plein, permanents. Pas 800, pas 300, 2 500; pas le temps de la construction, tout le temps. Et de construire, en collaboration avec Hydro-Québec, un centre d'expertise, de recherche et développement dans l'éolien, avec l'IREC. Réponse de votre gouvernement: Non. Ça, c'est 2 500 emplois perdus et au moins 4 milliards de dollars perdus.
    Ça fait que, là, je regarde...
    M. Breton: ...recherche et de développement dans l'éolien avec l'IREQ. Réponse de votre gouvernement: Non. Ça, c'est 2 500 emplois perdus et au moins 4 milliards de dollars perdus.
    Ça fait que, là, je regarde. On parle de Siemens, 4 milliards, on parle des pertes en droits d'exploration. Pendant que nous, on a obtenu 3,6 millions en 2008, la Colombie-Britannique a obtenu 3,4 milliards. Ça, c'est un autre 3 milliards. Ça fait que, si on regarde la stratégie énergétique du gouvernement précédent, si on regarde la façon dont vous avez traité le dossier de Gentilly-2, je m'excuse, c'est un scandale, il n'y a pas d'autre mot pour le dire. Vous avez caché aux gens le fait que vous aviez fermé, que vous aviez fermé, que vous aviez annoncé à Énergie atomique du Canada que vous fermiez la centrale nucléaire, mais vous avez fait campagne en le cachant aux gens. Je trouve ça abominable. Je m'excuse, vous devriez avoir honte. C'est aussi simple que ça.
    Je travaille sur le dossier de l'énergie depuis des années, et, je m'excuse, M. le député de Mégantic, ce que vous faites et ce que vous avez fait dans le dossier de l'énergie...
    Le Vice-Président (M. Cousineau): M. le député, vous vous adressez à la présidence, s'il vous plaît.
    M. Breton: ...M. le Président, je considère que ce que le gouvernement libéral a fait sous l'ancienne gestion du gouvernement libéral au niveau de l'énergie, c'est scandaleux. Il n'y a pas d'autre mot pour le dire.
    Je vais finir là-dessus. L'avenir de la stratégie énergétique du Québec et l'avenir de l'énergie au Québec doit s'inspirer de ce que René Lévesque et Jean Lesage ont fait avec le Maîtres chez nous , c'est aussi simple que ça. Il faut qu'on reprenne le contrôle de notre énergie et de nos ressources. Il faut qu'on arrête de céder pour des pinottes à des intérêts particuliers ce qui est à nous. C'est à nous et ça doit le rester, parce que, si on perd le contrôle de notre énergie, si on perd le contrôle de nos ressources, on perd le contrôle de notre avenir économique puis écologique. C'est tout. Merci, M. le Président.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2013

    Super! J'y découvre des talents d'orateur que j'ignorais.
    Ce bonhomme-là a sûrement maturé suite à ses expériences depuis son entrée en politique.
    Chose sûre, dans son exposé, il est convaincu et solidement appuyé. Il connaît ce dont il parle.

  • Yves Rancourt Répondre

    13 avril 2013

    Monsieur Pomerleau,
    Merci d'avoir attiré notre attention sur cette intervention plus que convaincante de Daniel Breton à l'Assemblée nationale. On retrouve là le Daniel Breton d'avant les élections, combatif et pleinement convaincu de son "maîtres chez nous". En entendant son discours, on comprend pourquoi l'oligarchie ne le voulait pas à l'Environnement et a tout fait pour le forcer à démissionner.
    Beaucoup dénigrent Pauline Marois pour ses supposées mollesses. Reconnaissons que, dans le cas de Daniel Breton, elle a eu du cran: elle l'a nommé ministre de l'Environnement malgré les pressions qui devaient sans nul doute s'exercer en coulisses pour qu'elle l'ignore. On dit d'elle qu'elle est proche de Lucien Bouchard; il fallait qu'elle soit drôlement capable de prendre ses distances de ce dernier pour nommer Daniel Breton, ennemi avoué de l'industrie du gaz de schiste.
    Espérons maintenant que l'on verra plus souvent Daniel Breton dans les débats publics et dans la prochaine campagne. Il peut être un atout pour le PQ et le Québec.
    Salutations.

  • Marcel Haché Répondre

    13 avril 2013

    Un redressement national, ça ne commence pas avec des campagnes de bon parler français. Ça finit avec.
    Un redressement national, ça commence par le redressement de l’État. Nous en avons un. Ça commence par le redressement de ceux qui peuvent l’être parmi les fonctionnaires. Les autres : la porte, les fenêtres, n’importe quoi et de nouveaux défis dans l’entreprise privée, pour laquelle ils ont déjà tant de prédispositions, nommés souvent qu’ils ont été par les libéraux à genoux et dont ils gardent les stigmates.
    Nous aurions besoin de cent Daniel Breton…pour commencer.