Couillard «doit dire non» à la vente de RONA, estime PKP

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On perd le contrôle sur un important levier de développement économique





Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, «doit dire non» à la vente de RONA au géant américain Lowe's pour «ne pas appauvrir le Québec», soutient le chef du Parti québécois (PQ), Pierre Karl Péladeau.



Réagissant sur son compte Twitter à la transaction de 3,2 milliards de dollars, le chef de l'opposition officielle affirme que la Caisse de dépôt et placement du Québec «peut et doit bloquer» la vente du quincaillier québécois.





La Caisse, qui détient environ 17 % des actions de RONA, a toutefois annoncé mercredi qu’elle appuie la vente de l'entreprise à l’américaine Lowe’s.


Le chef péquiste considère que cette transaction, qui a été approuvée par les conseils d’administration des deux sociétés, constitue une «première épreuve» pour la nouvelle ministre de l’Économie du Québec, Dominique Anglade.


«Interviendra ou laissera-t-elle perdre un autre siège social, demande M. Péladeau. Résistera-t-elle à son PM?»




Le chef du PQ souligne par ailleurs que RONA effectue la moitié de ses achats au Québec. «Est-ce que M. Couillard abandonnera nos fournisseurs québécois?», se questionne-t-il.



M. Péladeau rappelle aussi qu'en 2012, l’ex-premier ministre du Québec, Jean Charest, et son ministre de l’Économie de l'époque, Raymond Bachand, «avaient défendu Rona» lorsque Lowe’s avait tenté une première fois de se porter acquéreur de la chaîne québécoise.




«Le gouvernement Couillard s'écrase»


Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, a lui aussi réagi à la vente de RONA sur son compte Twitter. Il accuse notamment le gouvernement Couillard de s'écraser.




«Est-ce que le Québec devient une économie de succursales?», écrit le chef caquiste.



 


 




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