Étant très actif sur Facebook et étant membre d'ON (je ne reste pas ancré dans les procédures légales du parti, je ne fais qu'exposer mon opinion, rien de plus logique), je remarque certes le caractère manichéen et je pense avoir découvert le pot aux roses. Je pense que cet article est plus que nécessaire pour faire réveiller une bonne partie des gens. Je catégorise la politique québécoise en deux tendances, manichéisme, aliénation, une qui est dans l'attitude politique et l'autre dans la psychologie humaine. Ses deux tendances ont des causes directes (j'expose par lien de causalité simplement).
La condescendance est par définition, bienveillance mêlée de mépris, comportement hautain et arrogant. Bon, il m'arrive souvent que dans ma fougue, dû à ma personnalité et ma jeunesse, j'opte pour cet attribut qualificatif. Je pense que le monde ne trouve pas les bons mots pour exprimer leur fond de pensée. Je parle des gens qui accusent sans apporter de preuves concrètes, qui laissent leur colère idéologique prendre le dessus, comme si leur crédibilité est assurée et puis que cela va changer les choses. Faux. Je constate depuis que je commence mon militantisme, autant des souverainistes que des fédéralistes, au sein de leur propre rang, il y a condescendance. Dans un débat, il va toujours avoir quelqu'un qui veut avoir le dernier mot, réfuter son prochain et si la personne ne veut pas comprendre, les injures commencent (manichéisme qui se point le nez). Vous me trouvez tannant avec ce mot, mais rien n'est gris au Québec, voilà pourquoi la politique est salle. Ceux qui pense bien faire, font mal et ceux qui pense mal faire, font bien. C'est quoi ça ????????????? Voilà ce qui m'amène à me demander, sommes-nous autant idiots et stupides. Non, le jour où je vais arriver à ce constat, je vais mettre fin à mes jours que de vivre dans un monde sans point de non-retour.
Il y a de l'espoir, seulement des prises de position superflues mal comprises ou par excès de colère. Condescendance ramène aussi à l'opinion et à la volonté de quelqu'un, pour influencer. C'est une attitude typique de la rhétorique. Beaucoup de monde devrait lire et comprendre la biographie de Socrate, ils comprendraient bien que la philosophie est beaucoup plus convaincante que la rhétorique. La rhétorique est un cercle vicieux, la philosophie non, on étudie chaque aspect et on apporte la réponse, point barre. La condescendance que le monde s'accuse dans les débats est un manque de respect, de l'arrogance, et on tourne en rond parce que le VRAI problème est que personne n’est capable de se dire "J'ai tort, désolé", le monde sont trop orgueilleux pour en arriver là. Au Québec, c'est le cas en politique et tout le monde se demande pourquoi elle est salle. Mais je comprends les gens qui agissent comme cela, surtout au niveau du débat indépendantiste, parce c'est la peur qui prône.
La peur, tout le monde disent que les Québécois sont des peureux qui ne veulent pas se décider sur l'indépendance. Oui et non, c'est une question de structure et de point de vue. Actuellement, le Québec est divisé en quatre idéologies, les souverainistes de la vieille et les néo souverainistes, ceux de la vieille ont peur de pas voir naître leur pays donc vote pour les pseudopartis souverainistes (PQ, PI, etc.). Les néo souverainistes sont portés vers ON, non apeurés, mais minoritaire en voix. Les fédéralistes accomplis (PLQ) qui eux ne voit aucun problème au Québec et accuse les souverainistes de ralentir le Québec sur son autodétermination (je ne vous apprends rien). Les droitistes pragmatiques (CAQ, EA, PCQ) eux sont portés vers de l'autonomisme et accusent la gogauche à tout bout de champ et disent que c'est eux qui devraient régner sur le Québec. Régner ici est péjoratif, mais je ne m'attarde pas à une critique, ce n’est pas le contenu. Et finalement les gauchistes multiethniques (QS, UCQ) Gauche avant tout, le reste en verra, après les antagonistes principaux des droitistes pragmatiques finalement.
La peur est en deux formes, les fédéralistes ont peur d'une mobilisation souveraine et les souverainistes ont peur que la constitution canadienne soit signée et que le PLQ soit de nouveau au pouvoir. La peur des gauchistes soit au pouvoir et brime les libertés de tous et à chacun et vice-versa. Donc, la peur amène à de la condescendance et du manichéisme "je ne veux pas voir le PLQ/PQ au pouvoir parce telle et telle affaire". Pourquoi ne pas respecter le choix du peuple par le vote, c'est légitime dans une démocratie. Démocratie c'est vite dit, sans proportionnelle mixte et sans esprit de coalition, le Québec va et n’ira nulle part. C'est la peur, par définition, « une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. [...] La peur peut aussi être le résultat d'une aliénation intellectuelle ou sociale." *** Une politophobie à éradiquer, il suffit de trouver les bons psychologues politiques pour cela et je vois que deux partis arborer dans ce sens aujourd'hui, ON et le parti vert. Avec ce que j'ai su de QS, ils font comme les autres alors je l'est exclut de l'équation (en espérant qui lâche leur colère anti partisane de côté).
La peur d'un Québec souverain après l'indépendance, une lacune que le PQ n'a pas explorée depuis son existence. L'armée, le territoire, l'argent. Tout est possible, avec 50 milliards de récupérer + le développement énergétique, la péréquation, le 1/5 de l'armée canadienne nous revient aussi, le territoire, les frontières provinciales seront étatiques. Tout est possible, il n’y a pas à s'inquiéter. La dette fonderait tout seule avec notre portion de la dette de 180 milliards en la fondant par de la croissance économique (exemple : créer de l'emploi au lieu d'en couper partout pour arriver au déficit 0). Nationalisation des ress. nat. Les capitaux ne peuvent pas fuir massivement, le minerai est ici, pas nécessairement ailleurs, de l'argent qui nous appartient par des compagnies non soucieuses de l'environnement. E.T.C.
Finalement, le dernier point qui s'appuie sur les deux autres facteurs : la ligne de parti. Ouffffffff, que dire là-dessus en restant objectif. On l'appelle aussi la discipline de parti, donc obligé de dire comme le parti et comme son/sa chef ou sinon t'ai dehors. Hmmm, je ne sais pas moi, mais je trouve que c'est très centralisé, voire sectaire, de penser et agir comme cela. Comme si tu voudrais apporter une opinion constructive d'un problème quelconque dans ton parti pour l'apporter sur la table et on te crache au visage. En plus, c'est que tu es traité comme une merde si tu ne suis pas la volonté pour qui tu as des convictions profondes. Si un parti n'accepte pas la critique, imaginez au parlement. Aujourd'hui, le monde alimente les débats uniquement en se fiant aux couleurs de son parti et "tu dis pas comme moi alors tu es un moins que rien", après ça se lamente pourquoi les autres partis veulent ne rien savoir quand cela veut. Ou encore, tu ne dis pas comme mon parti, t'es juste un gogauche / drédrette, comme si cela aurait comme seul argument de se "blasté" éternellement. Regardez les preuves à l'appui bordel. ¨Ça m'enrage désolé, mais fallait crever l'abcès un moment donné. Enfin, en tant que candidat, député, ministre, président, vice-président, secrétaire-trésorier d'une circonscription, on assume c'est conviction et on arrête de mentir aux gens par opportunisme, c'est totalement aberrant. On peut tu dire ce qu'on pense sans avoir peur de se faire mettre dehors, être trop contrôlant(e), c'est anti-démocratique à l'intérieur de parti. On es tu ouvert ou fermé ,décidez-vous câline. Je dis cela et cela s'applique à tous les partis, pas juste le bien, on peut dire la vérité et avancer que de cacher l'information ? Je dis ça de même.
De plus, si on scinde le Québec en quatre parti qui utilise des convictions par dessus la machine électorale et avoir le pouvoir par dessus tout ; Gauche souverainiste, Droite souverainiste, Gauche fédéraliste, Droite fédéraliste on obtient 58 % de gauchistes et 42 % de droitistes |/, 51 % pour l'indépendance et 49 % contre (à l'heure ou on se parle) et qui a le monopole de l'information au Québec, la minorité, vous avez compris. Pour le 51 %, pour l'indépendance alors qu'un sondage léger marketing disait que 36 % des québécois était en faveur du Québec indépendant. Foutaise. Il y a eu 1 millions d'électeurs qui n'ont pas voté à la dernière élection et la majorité pour la raison suivante : Je vote pas parce que mon vote est perdu et/ou aucun parti ne respecte mes choix auxquels je m'identifie lors d'une campagne électorale arrivé au pouvoir. Il y a aussi les souverainistes déçus dans l'équation qui ont voté pour la CAQ, car ils voulaient un ménage, beaucoup de gens de gauche qui se trouve à avoir voter pour un parti de centre-droite. Aussi, la première ministre que plusieurs indépendantistes ont pas voulu d'elle comme dirigeante, déjà que PQ = PLQ sur les affaires de la "cité", avec des nuances très infimes.
En somme, réveillez-vous et arrêtez vos enfantillages. Des fois j'ai honte d'être québécois et d'affirmer ma nationalité aux autres ethnies à travers le monde : un peuple qui dit se prendre en main et ne le fait pas. Condescendance, peur et ligne de parti, à vous de marcher avec les autres pays du monde ou vous faire manger la laine sur le dos un autre millénaire.
Condescendance, peur et lignes de partis
Autant de facteurs nuisant à l'autodétermination
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2 commentaires
Éric Lévesque Répondre
10 mai 2013@ Jean , justement la soumission que j'expose ici, la compétitivité et instantanéité que le société prône arrive justement au constat que vous dites ici...
Serge Jean Répondre
9 mai 2013Le peuple ne se prend pas en main, il n'a pas le temps; il est très occupé à prendre en main les affaires des étrangers investisseurs, dompées dans sa cour en échange d'une pitance.
Jean