En expliquant dans mes trois derniers textes, certaines lacunes n'ont pas été abordées dans mon raisonnement. Je vais en exposer les thèses.
Pour l'article du manichéisme, j'ai oublié de mentionner mon opinion sur le parti québécois, avantage et désavantage. Je vais vous dire qu'est-ce que le parti québécois comme tout le monde semblent le connaître. Je n'utiliserai pas nécessairement les critiques des autres partis en son endroit, mais elles vont me permettre d'établir mon point de vue à ce sujet. De plus, quand j'ai parlé des alternances Libéral/conservateur au Québec, les dates ne concordaient plus ou moins, mais ce n'est pas cela l'important, l'important c'est de comprendre le principe d'alternance.
Le parti québécois est un parti qui a mal vieilli, accumulé par un référendum manqué (prévisible étant donné que le monde manquait d'expertise à devenir un pays, comme le devenir, etc. Aussi un second référendum qui a été volé (comme plusieurs l'ont affirmé et qui a été en partie prouvé dans les médias la semaine dernière), le parti québécois n'a pas encaissé une seconde défaite et a perdu de sa crédibilité. Aujourd'hui, le parti est opportunisme et préfère convaincre un indécis en ne parlant pas de souveraineté pour régler les problèmes sociaux (critique d'ON) et aussi que le parti est rendu trop à droite et répète les tendances Bouchard (QS). Je crois que le PQ devrait laisser sa place aux autres pour changer la classe politique et redonner confiance aux Québécois. Le PQ est devenu avide de pouvoir et se donne comme monopole d'être le navire amiral de la souveraineté et accuser les autres partis de diviseur de vote. Une fois au pouvoir, reste gêné et inquiet comme un garçon qui change d'école et ne veut pas déplaire à ses camarades de classe. Avantage : Social-démocratie, + de membres, beaucoup d'argent, structure établie et populaire. À accomplis de bonne chose par le passé. Désavantage : Opportunisme, message souverainiste non clair et plus mobilisateur. Accumule les lacunes idéologiques et sophistiques. Se sert de la rhétorique pour se faire élire et ne respecte pas ses promesses. Beaucoup de chef qui représentait un parti de gauche avec des chefs de droite ou issu du milieu bourgeois...
Pour mon article sur l'aliénation, quand j'ai dit qu'en 1960, la Révolution tranquille détruisit les pans idéologiques judéo-chrétiens des Canadiens français et le nationalisme québécois naquirent. Les pans idéologiques n'ont pas été détruits entièrement, car le conservatisme est implanté encore dans les tranches d'âges actuelles... Aussi, quand j'ai affirmé que dans le fond, le Québec est composé de Québécois, qui sont des individus dépossédés et en perte de maîtrise de ses propres forces au profit d'une autre force qui est celle du Canada fédéral et de ses partisans. Je signifiais une thèse abordée par plusieurs spécialistes, historiens dits souverainistes d'où les individus sont dépossédés d'eux-mêmes, car ils n'ont plus de repères. Les gens ont besoin d'une figure forte, une figure capable de représentée les valeurs sur leurs valeurs profondes. Je ne parle pas de recommencer à croire en un Dieu quelconque ou chercher un messie, mais une personne intègre et fortement intelligente qui ne pense pas à son égo et ne parle jamais au Je et au Nous. Une personne capable de sacrifier sa propre vie en toute lucidité pour aider son prochain à progresser dans le bonheur et la justice.
Cette icône devra selon moi suivre un code de conduite stricte où les gens pourront si reconnaître et accepter de donner leur propre vie pour s'y soustraire. Ceci est la définition de la conviction pragmatique, et non d'encourager un sectarisme religieux quelconque.
Pour mon article sur la doctrine réaliste, quand je parle de centrisme. J'utilise les termes pragmatisme de droite, pragmatisme de gauche et raison de droite, raison de gauche. C'est du charabia, mais analysons plus en profondeur. J'ai dit que le pragmatisme de gauche tomberait inévitablement dans le marxisme et peut importe ce que l'on va dire, il va toujours y avoir une hiérarchie, un plus fort et un plus faible, mais le but ultime est d'atteindre un équilibre. Le pragmatisme de droite est un peu ce qu'on dirait du libertarisme, antisyndicalisme pur et dur. Les syndicats sont là pour justement permettre aux employés d'avoir une reconnaissance de leur travail et leur effort, même si les normes ne sont pas assez flexibles pour rendre les gens plus heureux. L'inflation et le coût de la vie viennent à détruire le pouvoir d'achat d'un consommateur, qui a des besoins substantiels à combler pour lui-même et son entourage direct. Mais les abus mènent à ce que les syndicalistes stagnent au travail et deviennent à leur tour des chapeaux blancs, à la recherche de plus d'influence et de pouvoir. Un dilemme quoi... quand j'ai parlé de raison de droite, qu'elle est trop marginale et drastique. Elle tient compte plus des particuliers que la masse populaire et des groupuscules. J'utilise la raison de gauche, car elle tient plus en compte les intérêts collectifs qu'individuels. La raison de gauche permet la seconde chance sur quelqu'un a fait une bévue. Toutefois, si cette personne n'admet pas son erreur (aliénation), c'est là qu'il faut trancher sans poser de question.
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Maintenant, abordons le sujet principal de cet article, la majorité tranquille. J'ai étudié longuement les résultats de la dernière élection québécoise. J'ai comparé le résultat de 3 septembre établi par la firme CROP et les vrais résultats du 5 septembre.
PLQ PQ CAQ QS ON
Total du sondage CROP-API 1063869 1353576 1216431 339503 64860
% votes 26,3 33,5 30,1 8,4 1,7
sièges 30 68 25 2 1
3 septembre
Total de l'élection 2012 1393703 1360968 1180235 263111 82539
% votes 31,2 31,9 27,1 6 1,9
sièges 50 54 19 2 0
5 septembre
Différentiel 329834 7392 36196 76392 17679 467493
% 8,2 0,1 0,8 1,8 0,4 11,3
sièges 20 14 -6 0 -1 27
Donc, on peut conclure ici que 11,3 % de la population québécoise est la majorité tranquille qui n'est pas partisan et se laisse influencer par les décisions et constats des gouvernements en place. On voit donc que même la variable du vote stratégique et du choix "normatif" d'un électeur fait très mal pour une élection. Donc, 27 sièges sont désormais mitigé de leur valeur qui représente la population sur leur vrai choix de leur conviction. En 2 jours seulement, 467493 personnes sont constituées de la majorité ou plutôt la minorité tranquille qui a un poids considérable dans une démocratie. Pour les détails de cette analyse, consultez API du site de CROP au niveau des élections générales québécoises de 102, lien URL à la fin de l'article et comptez par vous même. Il y a certes le phénomène de la CAQ avec des souverainistes dessus du PQ ou des fédéralistes tanné du centrisme ou du statu quo du PLQ. On ne peut prouvé systématiquement leur nombre de 16,37 % à 27,05 % de 531 358 à 1 180 235 (CAQ-ADQ) et 42,1 % à 31,2 % de 1 366 046 à 1 360 968. avec un taux de participation qui a augmenté de près de 26 %, en peut conclure un déplacement de 653 955 électeurs vers la CAQ.
Fidélité de l'électorat trompe les résultats à coup sûr et je vais lever une hypothèse qui risque de choquer la population tout entière, attachez vos ceintures. La minorité tranquille est composée de ce qu'on appelle, le vote partisan, autrement dit ceux dont la tranche d'âge est de 60 ans et plus. Le taux de participation de cette tranche d'âge au Canada est de 88 %, soit le taux le plus élevé. Même s'ils ne sont pas majoritaires en nombre, les personnes âgées sont eux qui font penchés la balance d'une élection et sont les plus difficiles à changer de vote lors d'une campagne électorale. Nous savons que la population est vieillissante, alors ce forfait ou cette variable si vous préférez, va faire de plus en plus mal. Donc, ma solution, sensibiliser les personnes âgées à changer de vote en fonction non pas de l'habitude (je vote rouge ou bleu depuis mes 20 ans), mais penser à ceux qui pousse, à la relève. Si vous ne votez pas pour vous, votez pour votre prochain, pensez à son avenir. Certes vous dites que les jeunes sont paresseux, fainéants, qu'ils n'ont pas connus le même enfer que vous et vos parents. Justement, en votant adéquatement pour leurs idées, ils ne connaîtront pas l'enfer que vous avez vécu. Leur vote fait mal pour ceux qui votent par habitude, donc cela m'amène à la conclusion suivante. Les personnes en foyer ou en résidence ont comme unique information la télévision et la radio, des informations d'où les partis émergents n'ont pas de place réelle et ne peuvent faire valoir leurs idées de masse.
Je vais lever ainsi ma seconde hypothèse, la tranche d'âge justement de 18 à 25 ans. Déjà l'un des ministres qui fait le meilleur boulot actuellement chez le cabinet, M. Drainville est en train de déposer un projet de loi pour instaurer des bureaux de scrutin dans les centres de formation aux adultes à travers le Québec, car le taux de participation de 60 % chez les jeunes est très bas. Je peux expliquer cela moi-même étant un étudiant accompli et jeune, c'est la volonté et l'intérêt de la chose politique le défaut. La politique intéresse pas nécessairement les jeunes, car 1. Ils ont d'autres priorités, comme leur avenir, leur projet de carrière, leurs amis et aussi leurs relations amoureuses. La politique vient seulement en dernier de la liste. Aussi, ils savent que leur vote est perdu à cause du système électoral où nous nous trouvons, donc leur voix ne change rien au résultat final. "Si je ne vote pas, ce n’est pas grave, le PQ/PLQ va rentrer pareil". Tous les jeunes pensent à peu près comme cela donc en grand nombre cela fait pencher la balance. Additionné des personnes de l'âge d'or ou en devenir, cela atteint un nombre impressionnant de gens. Parmi le 11,3 % de la dernière élection, faites le calcul.
Pour finir enfin ce long article, je n'est pas vraiment de solution à proposer, à part qu'informer les personnes âgées sur le terrain et sensibiliser massivement les jeunes est déjà un pas en avant.
- Électionsqc, Htz hyperactif "Élections provinciales québécoises 2012" [En Ligne], http://electionsqc.com/API (page consultée le 05 mai 2013).
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2 commentaires
Éric Lévesque Répondre
6 mai 2013Pas majorité tranquille mais silencieuse oui et je suis d'accord avec toi, le système va tomber pas pour le socialisme , mais pour environnementalisme, déjà la Terre dit "C'est assez" et nous répondons "De quoi tu parles ?"
Archives de Vigile Répondre
6 mai 2013/…Pour finir enfin ce long article, je n’ai pas vraiment de solution à proposer, à part qu’informer les personnes âgées sur le terrain et sensibiliser massivement les jeunes est déjà un pas en avant…/
Peut-être que les personnes dites âgées, et les jeunes, et de plus en plus de québécois de tout âge, réalise, en cœur, intuitivement ou intellectuellement, ou par expérience historique, que le système global dans son ensemble, est pipé, unidirectionnel, et construit d’une telle façon, qu’il ne sert, que les intérêts d’une minorité, du corporatisme et de l’argent, vers les intérêts du 1%.
Peut-être aussi, que ce que les médias de masse, et la légende urbaine et populaire, ont calomnié mécaniquement pendant des dizaines d’années, c’est-à-dire l’idée, que la « « minorité silencieuse » est inconsciente, irresponsable, irraisonnable, devra peut-être être remise en question.
Alors, peut-être réaliserons-nous, que ces gens « silencieux », en fait, étaient les plus éclairés d’entre nous, les plus perspicaces, bref, les plus conscients, et pas nécessairement intellectuellement, mais intuitivement, comme certains le disent, ils avaient le « Pif ».
Peut-être ont-ils réalisés avant nous, que le changement souhaité, tant espérer, par les peuples, ne pourrait venir du système travesti actuel, étant donné qu’il avait lui-même engendré le problème.
Jamais l’institution du système actuel, dans ses règles et coutumes, n’acceptera de son plein gré, et ne permettra, en son sein, que germe le virus qui le mettra en échec. C’est comme l’ego, le système c’est comme un gros ego. Un ego n’acceptera jamais de se donner la mort ou de se reconnaître comme egocentrique. De même le système actuel n’acceptera pas de se donner la mort.
Il faudra que ça vienne de l’extérieur, que quelque chose d’imprévue, d’imprévisible, mette l’ensemble du système à terre, sous terre, d’une telle façon, qu’il soit impossible, après la chute, après son effondrement, de reprendre, de remettre sur pied le système ancestral actuel, fondé sur la mainmise entière des ressources de la terre, qu’elles soient humaine, matérielle ou autres.
J’ai déjà laissé entendre, que les éléments de la nature, l’eau et les inondations, la terre et les tremblements de terre, l’air avec ses tornades, ses vents solaires et ses tempêtes géomagnétiques puissantes, ainsi que le feu, à travers les éruptions volcaniques de la terre, son magnétisme déboussolé, et l’amplification des rayonnements Gamma, des ultra-violets solaires et autres, pourraient être, ce qui déclenchera, l’effondrement du système.