La péréquation

Colonisé rouge ou triste

Le cas clownesque du Dr Couillard

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Le cirque libéral de Couillard

Ayant d'abord dit que l'indépendance du Québec serait une catastrophe économique et ayant aussi affirmé qu'un Québec indépendant serait viable économiquement, on finit par se demander qui est Philippe Couillard?

Étant prêt à signer aveuglément la Constitution canadienne sans condition; siégeant jadis au SCRS canadien; ayant travaillé pour l'État dictatorial saoudien; ayant développé, en tant que ministre de la Santé, son propre créneau privé avec la clinique Rockland MD, et ce, dans la circonscription où il fut élu, ayant pris sous son aile le non moins plus privatisant Dr Barrette par ses méthodes déconstructives du système public de santé, ce même Dr Barrette qui charcute ce que lui-même, le Dr Couillard, a mis en place et… ayant placé ses avoirs et gains saoudiens dans un paradis fiscal nommé Jersey…c'est vraiment à se demander: mais qui est Phillippe Couillard?

Est-ce un agent secret? Un auguste au nez rouge? Un clown burlesque qui chausse des chaussures trop grandes pour lui? Un impertinent, un bouffon? Est-ce un réel auguste au nez rouge libéral qui enchaîne les gaffes et les déboires les uns après les autres pour paraître humain? Non, car loin de lui l'intention de faire rire la galerie.

Serait-ce alors un clown blanc, un clown triste, un pierrot, digne et autoritaire, celui qui maîtrise la situation, qui a la main-mise sur l'auguste ou les augustes libéraux que sont les Poëti, Bolduc, Barrette, Weil, Daoust, Tanguay, Hamad et compagnie? Ces augustes au nez rouge libéral, qui déstabilisent le clown blanc, le clown autoritaire attristé par ces augustes indomptables ayant des airs étourdis?

Effectivement, M. Couillard est assurément un clown. Un pierrot autoritaire, un clown triste à la larme noire coulant sur sa joue. Un clown désolé par ses augustes ministres, qu'il tente néanmoins de valoriser avec les faibles moyens qu'il possède. Mais trop peu trop tard….

En tant que clown triste officiel M. Couillard, en tant que clown découragé, nous nous satisferons d'une blague ou demi-blague qui est celle d'une péréquation si essentielle à vos yeux, tel que vous le relatiez il y a quelques heures!

Juste comme ça M. Couillard, sachez que la péréquation: c'est pas un cadeau, c'est une compensation pour le dommage encouru par l'appartenance à la fédération. Un genre de BS provincialiste qui nous vient du fédéral parce que vous êtes incapable de mettre vos culottes…de clown... et faire payer des redevances acceptables aux entreprises qui exploitent nos ressources naturelles alors que l'Alberta les met ses culottes et s'enrichit plus que la moyenne des autres provinces.

Moi je préfère garder pour nous nos 50 milliards$ qu'on envoie en impôts au fédéral que d'être un BS du Canada par complicité auguste rouge libérale puisque tout le monde comprend, ça vous donne un argument le fait de pouvoir profiter de cette péréquation. Vous aimez bien pouvoir compter sur cet instrument de manipulation qu'est la faible péréquation de 9 milliards$. Situation que vous entretenez pour nous faire chanter sur les bienfaits du provincialisme. N'est-ce pas M. Couillard?

C'est un peu comme si vous disiez à un individu: "Non, ne vous trouvez pas une job pour obtenir votre indépendance personnelle, vous allez perdre votre BS".

M. Couillard, vous êtes d'une tristesse clownesque, clownisé…colonisé!


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8 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 mars 2015

    Vous avez bien raison, monsieur Ricard.
    Quant à la diatribe de Jonathan Godin, elle est digne d'un......et peut convaincre, je ne sais qui

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    16 mars 2015

    M. Ricard, "Comment se fait-il qu’au PQ, il n’y ait personne pour nous préparer un argumentaire simple sur cette question ?"
    Cet argumentaire existe. Le 20 septembre dernier, au rassemblement DestiNation, M. Gilbert Paquette dévoilait le rapport final des deux phases des États Généraux sur l'indépendance: Forger notre avenir. C'était l'initiative du Conseil de la souveraineté, maintenant les Organisations Unies pour l'Indépendance. Tout ça rassemble les 92 blocages que subit le Québec dans le Canada. Tout un argumentaire, que ce parti (pas) pour l'indépendance refuse de diffuser. Voir Roméo Bouchard. https://www.facebook.com/notes/10153458785323849/

  • François Ricard Répondre

    16 mars 2015

    On peut traiter Couillard de tous les noms, l'accabler d'une logorrhée d'insultes possiblement bien méritées, il n'en demeure pas moins que toutes nos invectives ne l'atteignent guère dans l'opinion publique.
    La semaine passée il a traité PKP de moins que rien en lui disant que le Québec ne peut se permettre l'indépendance.
    Son économie repose sur l'apport du fédéral: 10 milliards de péréquation et 18 milliards de dépenses courantes au Québec. Et, de conclure que l'indépendance créerait un trou de 35 milliards dans le budget du Québec.
    Et personne, au PQ, même pas PKP, n'a daigné répondre à cette attaque.
    Dans les commentaires, surtout au JdeM, ces chiffres revenaient constamment par après.
    Et attendre que l'on ait un Institut de recherche sur l'indépendance sera beaucoup trop tard. Le mal sera fait.
    Comment se fait-il qu'au PQ, il n'y ait personne pour nous préparer un argumentaire simple sur cette question?

  • François A. Lachapelle Répondre

    15 mars 2015

    La question posée par Jonathan Godin, je cite: « Mais qui est Philippe Couillard ? » est prioritaire pour tenter de comprendre les stratégies politiques que ce personnage devenu Premier ministre tente d'imposer à toute une population de plus de huit millions de personnes: austérité surtout assumée par les plus vulnérables, réduction idéologique du nombre des fonctionnaires, mécanisation du travail des médecins et déshumanisation des consultations médicales. On démotive, c'est pas grave car nous perdrons les moins productifs comme le pensent les ministres COITEUX, DAOUST ET LEITAO.
    En parcourant son CV, né en juin 1957 ce qui lui donnera 58 ans bientôt, on constate qu'il a une démarche de piste de lièvre par goût d'aventure en Arabie saoudite ( 1992-1996 ) et par son association avec Arthur D. PORTER. Par lassitude dans sa profession de neurochirurgien, il préfère la politique avec Jean Charest en 2003 et démissionne en 2008 avant la fin de son mandat à titre de ministre de la santé.
    Philippe Couillard possède-t-il des humeurs instables, de lassitude sévère ou de sténose rachidienne ? À bien observer son regard, ses yeux, l'auteur Godin a raison de voir en lui un clown triste à la larme noire, un clown blanc désabusé. De toute évidence, il est bipolaire intellectuellement ou feint de l'être. Il dit connaître l'histoire du Québec mais il est incapable de la continuer. Il veut au contraire une rupture. Il agit comme s'il était PM du Canada: est-ce une stratégie voulue ?

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    15 mars 2015

    "Plus personne, au Québec, ne peut se dire victime, on a tous les outils...", répète aujourd'hui ce Couillard, sans réaliser que c'était la réplique fédé aux exercices démocratiques de consultation populaire des Québécois au XXième siècle. À cette époque, il était d'usage de culpabiliser, diminuer les citoyens qui mettaient en évidence les injustices de ce pays envers tout ce qui est français.
    Désormais, nous avons catalogué ces injustices comme des blocages que subit le Québec provincial. "Forger notre avenir" est paru en 2014 comme bilan des États généraux sur la souveraineté. On y répertorie 92 blocages empêchant le Québec de progresser dans tous les domaines de notre vie collective. Tout ce travail collégial vient clouer le bec à un chef du PLQ qui oublie son rôle de P.M. en proférant cette réplique désuète à Pierre Karl qui réclame la fin des génuflexions devant le mépris de l'autre nation.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mars 2015

    Il y a lieu de s'interroger sur la véritable nature de P. Couillard notre très provinciale premier ministre actuel. Je l'entendais hier dire qu'on vivrait plusieurs années de misères si on devenait souverain et je me suis dit que cet homme est démagogue et menteur. L'indépendance se ferait avec des turbulences et des coûts de transition mais apporterait aussi un grand dynamisme pour inviter des gens de partout dans le monde à venir s'établir et à investir dans un nouveau pays démocratique d'Amérique du Nord, sans gouvernement fédéral, donc un État plus libre, moins bureaucratique à condition de profiter de l'opportunité de l'accession à l'indépendance pour simplifier notre administration gouvernementale par l'abolition du palier fédéral.
    De plus, ce nouvel État pourrait prendre plusieurs positions plus progressistes au plan social comme sur la légalisation de la marijuana et de la prostitution sur le modèle de pays comme les Pays-Bas. On pourrait aussi faire de l'accès à l'éducation, à la santé et à l'énergie propre abordable un projet de société tout en combinant le tout avec une économie d'exportateur et de propriétaire compléter par un solide réseau de coopérative de tout genre : caisse pop, alimentation, logement, que nous avons déjà en partie mais qu'il faudrait redynamiser.
    Le tout en pratiquant un conservatisme fiscal et une gestion rigoureuse des fonds publics et l'élimination de la corruption en démocratisant les décisions importantes et l'octroi de contrat public et en donnant à l'assemblée nationale au lieu du premier ministre le pouvoir de nommer les présidents de sociétés d'États et le chef de la SQ.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mars 2015

    Si seulement ils peuvent en finir avec l'extradition du grand homme... Philippe Couillard pourra enfin mettre Arthur Porter à la tête d'un ministère prestigieux. Et en prime, retrouver un partenaire de pêche hors paire !

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mars 2015

    Le postulat de M Couillard;
    "J'existe si l'on me donne la permission."