Les femmes comptent pour environ 80 % des salariés des secteurs public et parapublic. Est-ce pour cette raison que le ministre Martin Coiteux s’autorise la métaphore du mariage en parlant du contrat de travail entre nous et lui ?
Nous voilà donc dans le harem d’un homme autoritaire et paternaliste qui, tenant les cordons de la bourse, en profite pour déverser son mépris sur ses épouses. Mépris de nos fonctions, de notre valeur, de notre contribution. Nous : enseignantes, infirmières, orthopédagogues, physiothérapeutes, travailleuses sociales, hygiénistes, statisticiennes, économistes, sociologues, nutritionnistes, et j’en passe. Pas moins intelligentes que l’époux, plusieurs aussi diplômées que lui, de surcroît, dévouées et attentives.
Pour le renouvellement des voeux de mariage, la proposition de l’époux Coiteux représente une dégringolade qu’il veut faire durer cinq ans. Refuser de signer son contrat serait faire preuve d’égoïsme. Eh oui, car l’époux Coiteux parle comme si nous, employées de l’État, étions des épouses choyées, une classe à part parmi les travailleurs du Québec.
> Lire la suite de l'article sur Le Devoir
LETTRE
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé