Charest entre la «ségrégation» et le «slinky»

«En 25 ans de politique je n’ai jamais vu un leader manquer autant de respect envers ses collègues»

Charest - un parangon d'inculture et de grossièretés


Je ne peux terminer la semaine sans souligner la période de questions de mercredi, une des plus «houleuses» (selon le cliché), depuis longtemps. Jean Charest était carrément déchaîné.
La meilleure défense, c’est l’attaque, s’est-il dit manifestement, encerclé par les demandes d’enquête, les controverses autour de son salaire d’appoint, par le début chaotique de la commission Bastarache, etc. «Je comprends que la chef de l’opposition officielle a été renversée par ses propres militants, qui l’ont rejetée, [...] qu’ils ont jeté, comme un papier à la poubelle, ce qu’elle leur proposait. Mais aujourd’hui, [...] la chef de l’opposition officielle doit dire aux Québécois si, oui ou non, elle propose encore un projet de loi qui va faire de la ségrégation envers les citoyens du Québec, ceux qui ont le droit de vote puis ceux qui n’ont pas le droit de vote, [...] oui ou non!»
Il a terminé la période de questions en s’attaquant au physique du leader de l’opposition officielle, Stéphane Bédard: «Le leader de l’opposition officielle parle maintenant au nom de la Tribune de la presse, [...]. On est habitués de le voir, avec sa tête de slinky, regarder la Tribune de la presse à tous les jours.»
Qui a dit par la suite: «En 25 ans de politique je n’ai jamais vu un leader manquer autant de respect envers ses collègues»? Jean Charest.


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