Changement radical.

Leçon à tirer.

Tribune libre

Quelque fois, la tristesse envahie mon cœur, lorsque je m’aperçois que mes amis vieillissent, quand je vois le monde dans lequel nous vivons. Corruption, fraudes, contrôle des médias, scandales, diffamation, mensonges, combien d’autres ? Ce ne sont pas des accusations portées aux gangs criminels, il s’agit d’accusations portées à nos gouvernements, aussi bien fédéral que provincial. Le pire dans tout ça, ce ne sont même pas les accusations comme telles, c’est que l’on ne s’en surprend même pas.
Une grande majorité des citoyens québécois ne s’en indignent plus, il est normal pour eux d’avoir des dirigeants douteux, ils le sont tous de toute façon. Comme nos chemins et boulevards, rangs et autoroutes, tous aussi cabossés les uns comme les autres. Normal, nous sommes habitués. Que le pays soit prêt à engloutir 30 milliards de dollar pour acheter des avions de guerre ne comptes plus, que le gouvernement soit accuser d’outrage au parlement n’est plus important. Le peuple Canadian a tranché, les Conservateurs sont rois et maitres et ils rêvent de dominer d’un océan à l’autre (voir le reportage d’Enquête).
Le peuple québécois lui, encore une fois se démarque du reste du pays, devrait-on dire de l’autre pays ? Le Bloc est décimé, les québécois ont fait confiance à un parti fédéraliste, le bon Jack nous représente maintenant. Nous défendra-t-il par contre ? Cela demeure improbable car pour ne pas déplaire au Canada anglais qu’il se doit de courtiser, il ne pourra satisfaire nos demandes tout en évitant de froisser les Canadians. De plus, que pourrait-il faire contre les conservateurs majoritaires, ils n’ont que faire de ses exigences, il leur est aussi inutile qu’un troisième soulier.
Sans aucun doute que plusieurs québécois seront très vite déçus et ils auront quatre ans pour se faire à l’idée qu’ils ont commis une bourde. Demandez à ceux et celles qui ont fait élire l’un des poteaux du NPD, la petite blonde unilingue anglaise présentement en vacance à Las Vegas. Eux les premiers devraient avoir honte, les citoyens de Berthier-Maskinongé qui ont fait élire Ruth-Ellen Brosseau. Totalement pitoyable et dire que sur le site du NPD, ils la décrivent comme proche de ces concitoyens, ce serait plutôt de ces cons de citoyens. Voilà un bel exemple des menteries auquel le peuple a droit avec les politiciens. Ils doivent avoir un mal de Bloc incroyable s’ils ne sont pas complètement stupides !
Oui j’ai de la tristesse dans mon cœur quand je m’arrête à ce que je vois mais cela est sans doute un mal pour un bien. Les indépendantistes qui auront votés NPD en désespoir de cause, ceux qui l’auront fait dans le but de passer un message aux députés trop mous du Bloc et tous les autres parce qu’ils auront suivit la tendance comme des moutons, tous, s’apercevront bientôt de leur erreur. Le Québec est une nation, les Québécois sont un peuple distinct, différent de ce peuple anglophone qui nous côtoie. Les dernières élections le prouvent encore une fois.
Au Québec il reste une grande majorité du peuple qui refuse la guerre, qui refuse le développement sauvage de nos ressources, nous sommes un peuple simple, amical et nous aspirons à notre liberté. Cette liberté nous l’atteindrons, notre situation politique ne peut être pire qu’actuellement, il ne nous reste plus qu’à l’améliorer.
Les députés du Bloc auront surement compris le message on ne peut plus clair qui leur a été envoyé, ils devront comprendre que dès leur retour, ils devront vraiment se pencher sur la manière de faire. Ils se devront de faire en sorte que l’indépendance se produise et non pas par de vœux pieux mais par leur implication directe et par leur réelle volonté de réussir.
Depuis tout ce temps, nous aurions dû savoir ce qu’il adviendrait d’un Québec indépendant, le peuple veut connaitre ce que la séparation du Québec pourra leur rapporter dans le quotidien. Le peuple ne veut rien savoir de la politique, il désire savoir ce qu’il aura à mettre dans son assiette, vingt ans plus tard et rien n’est sur la table.
Gens du Bloc, vous avez failli à votre tâche mais vous aurez la chance de vous reprendre, dans quatre ans; pour paraphraser un grand homme, je vous dis : À la prochaine fois…


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