Réplique à Jacques Noël concernant son texte intitulé "Repenser le PI".

C'est ça, continuez à tirer sur vos propres soldats!

Tribune libre 2009


4230 voix pour un parti politique qui a été constitué officiellement
quelques mois plus tôt, je trouve ça raisonnable. Pas extraordinaire mais
raisonnable. [Et vous ne trouvez qu'à vous moquer du PI?->17132]
Au lieu de rire de ceux qui prennent une initiative pour libérer notre
peuple, vous devriez vous en prendre à Charest qui a déclenché ces
élections sans légitimité dans une période de l'année où la température
allait forcément faire des siennes. Ce qui allait à coup sûr favoriser le
PLQ et sa caisse bien remplie de 12 millions de dollars!
Charest - tout comme Harper – a osé se moquer de la population du Québec
et il est allé en élections sans même avoir de programme électoral! Tout
comme l'avait fait M. Harper avant lui. Et le bon peuple a quand même
choisi de l'élire malgré tout! Faut le faire! Non content de faire rire
d'eux, ils élisent celui-là même qui les méprise!
Et vous, au lieu de taper sur ce fédéraliste venu d'Ottawa pour nous
humilier et nous détruire en tant que peuple, vous vous en prenez à vos
compagnons de combat? Êtes-vous tombé sur la tête?
Tout comme vous, beaucoup de partisans du PQ partagent le fond de la
critique du PI à l'égard du PQ. Pourtant, tout comme vous, beaucoup
s'entêtent à traiter le PI de parti inutile et nuisible. Selon vous, " Le
PQ mérite un lifting de la tête aux pieds. Mais ce n’est pas en fondant un
parti parallèle qu’on va améliorer les choses et faire avancer la cause."
Ha bon? Et vous allez m'expliquer comment on va lui faire son "lifting de
la tête aux pieds"? Ça fait maintenant 40 ans que le PQ est dans le décor
et nous sommes encore des colonisés en quête de leur liberté! N'est-il pas
temps de passer à autre chose? Vous voyez un pays vous dans le discours de
Pauline Marois? Moi pas. Et vous voyez une rénovation majeure du PQ à
l'horizon? Ben voyons, vous vous leurrez!
Vous êtes comme tous ces souverainistes qui sont voués corps et âme au PQ
simplement parce que c'est le PQ! C'est dogmatique votre affaire! Vous
haïssez les conservateurs à Ottawa justement parce que c'est un parti
idéologique et vous faites comme eux! Honte à vous!
Quant à votre affirmation qui dit que le PI divise le vote souverainiste,
je vous répliquerais qu'au contraire, au lieu de diviser, il rassemble! Il
rassemble les vrais indépendantistes! Ceux pour qui l'indépendance est
vitale, ceux pour qui elle est L'ULTIME priorité! Ceux qui en ont assez
d'être humiliés et rabaissés par une nation qui les méprise!
Si le PQ veut gouverner une province comme il l'a déjà fait à plusieurs
reprises, soit, c'est son droit. Moi ça ne m'intéresse pas. Je veux un PAYS
et rien d'autre! Ça me fait bien rire de vous voir crier "On veut un pays"
le soir de l'élection lors du discours de Mme Marois, alors que les médias
sont présents. Une fois cette soirée passée, on fait comme si de rien
était, on remet ses pantoufles, on allume son téléviseur et on se laisse
bercer par l'illusion du devoir accompli.
Ce n'est rien de crier "on veut en pays". Encore faut-il agir en
conséquence dès le lendemain! Ça ne ressemble pas du tout à ce qui se passe
au PQ en ce moment. On se flatte la bedaine, on est redevenu l'opposition
officielle; wow! Quelle réussite! Et on se rendort...
Pas étonnant que Jean Charest se moque du PQ et de ses militants. Il n'a
même pas à s'inquiéter! Il peut continuer à vendre nos institutions au
privé, à se faire des amis sur notre dos en nous ridiculisant. Il va
continuer d'angliciser le Québec et de démanteler tout ce que nous avons
bâti dans les dernières décennies. Et tout ça, sans être le moindrement
inquiété par tous ces indépendantistes qui préfèrent leurs lubies à la
réalité!
Nous sommes en démocratie et nous sommes libres de former un nouveau
parti politique si nous le jugeons opportun. Vous n'avez pas à décider pour
l'ensemble de la population si c'est une bonne ou une mauvaise chose. À
chacun de choisir: la gestion d'une province avec le PQ ou la gestion de
notre pays avec le PI.
En conclusion, vous devriez réfléchir et voir la pertinence de joindre le
PI si vous désirez vraiment l'indépendance du Québec au plus tôt. Vous et
tous ceux qui sont désabusés – avec raison – de ce PQ qui ne fait que nous
titiller sans jamais nous permettre d'atteindre notre liberté. Ils nous ont
fait faire un bout de chemin mais maintenant, le temps est venu de se
prendre en main et de passer sérieusement à l'action.
Vous voulez de l'action? Le PI vous en donnera pour votre argent,
croyez-moi! Sinon, retournez vous bercer en écoutant vos émissions plates
pour vous distraire alors que nous sommes en guerre... Les fédéralistes,
eux ne dorment jamais et ils préparent déjà leurs prochaines actions.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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7 commentaires

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    9 janvier 2009

    @Éric Savard:
    Je pense que c'est malheureusement vrai que le PQ s'est provincialisé, en ce sens qu'il s'est déjà avéré parfaitement satisfait de gouverner la province du Québec, reléguant à plus tard le projet de souveraineté.
    Il y a eu aussi, je crois, une sorte de mouvement souverainiste «nouvelle vague», avec André Boisclair; une sorte de projet souverainiste articulé en fonction de points qui étaient des concepts économiques, fiscaux, et autres choses du genre... Pas le genre de chose qui vient chercher aux trippes les séparatistes qui veulent TANT un pays pour leur peuple. On pourrait parler aussi, d'une dilution politiquement correcte du concept-même d'identité québécoise (je pense aux prétentieux Bouchard et Taylor, en l'occurence)...
    S'il est vrai que le PQ ne semblerait plus nourrir les mêmes ambitions qu'autrefois, c'est peut-être, oui, que certains chefs, comme un nombre important de membres, se sont qulque peu ramollis. Qu'ils ont développé, disons, une sorte de tolérance à l'intolérable, depuis que nous avons dû vivre sachant que nous nous étions fait voler le référendum de 1995 par Chrétien et les 30000 personnes à qui l'on a donné leur citoyenneté de façon très accélérée, en l'échange d'un engagement à voter NON.
    Faut-il jeter la pierre au PQ? Écoutez, le PQ n'est pas parfait; certains diront qu'il n'a plus les mêmes ambtions que dans le passé... mais le gros du problème existe à quel niveau, en vérité?
    Est-il possible que fondamentalement, le peuple québécois, même parmi ses éléments autrefois fermement séparatistes, se soit résigné, et ne soit plus certain d'en vouloir un, pays? Si c'est le cas, alors le PQ n'est pas le problème: ça veut dire que ce qui se passe au PQ, c'est le reflet de tout un phénomène de société.
    Le temps est venu pour la nation québécoise de se regarder dans le miroir et se poser de sérieuses questions!

  • Archives de Vigile Répondre

    8 janvier 2009

    C'est une excellente idée que d'appeler à cesser de se tirer dessus entre souverainistes... Ce serait plus crédible comme invitation si l'hôte lui-même cessait... mais il ne cesse pas !
    Ce serait une bonne idée les PIistes cessent de tirer sur le PQ, sur les souverainistes qui continuent ou décident à tort ou à raison d'en faire le fer de lance de la lutte du peuple souverain du Québec. Malheureusement ce ne semble pas être le cas de l'auteur du présent titre... il persiste à attaquer le PQ en se plaignant dans le même souffle d'être... l'objet d'attaques « amies »... Drôle de logique...
    Le PI devrait plutôt prendre acte de la faillite de cette stratégie de la division : 13 centième de 1% du vote. C'est étonnant qu'on se plaigne aujourd'hui du fait que le PI soit l'objet de critiques : « au lieu de taper sur ce fédéraliste venu d’Ottawa pour nous humilier et nous détruire en tant que peuple, vous vous en prenez à vos compagnons de combat ? Êtes-vous tombé sur la tête ? » C'est pourtant bien ce que l'on ne cesse de dire aux PIistes... qui maintenant se désole de subir le traitement qu'ils réservent au PQ et aux souverainistes du PQ.
    À ce petit jeux du « cesser les attaques », on en a pour longtemps à se renvoyer la balle. La seule manière de sortir de ce cercle vicieux de la division, c'est de cesser ses attaques.
    Si des souverainistes décident de se regrouper ailleurs que dans le PQ, et ils sont nombreux à le faire à travers QS et... ils sont pour le moins 4 227 à vouloir faire vivre le PI, fort bien. Qu'ils le fassent sans pour autant « s'en prendre à leurs compagnons de combat » et au parti qu'ils décident d'appuyer, comme on nous en implore aujourd'hui alors qu'ils sont au plus bas...
    On nous promet de l'action, soit !
    Pour peu qu'elle ne consiste pas à faire du sur place en perpétuant un systématique et exclusif dénigrement du PQ, j'en suis. Ce qui est ici présenté n'augure rien de bon... cependant mais je suis prêts à faire trêve. Ça commence maintenant.
    Nous voulons de l'action, nous voulons des actions qui s'en prennent aux canadianisateurs et non au souverainistes et au PQ. Le PQ n'a pas fait que gouverner une province, il a fait avancer la cause du peuple souverain du Québec. Il est parvenu à se faire élire comme gouvernement et a pu ainsi appeler par 2 fois le peuple à se prononcer sur la validité de l'État souverain du peuple souverain du Québec. On pourra prétendre faire mieux, mais il ne suffit pas de s'attaquer au PQ, il ne suffit pas d'avoir des prétentions. Avant de s'en prendre aux autres et à leur faire la leçons, il faut être à la hauteur de ses prétentions. Que le PI se hisse à cette hauteur et fasse ce qu'il nous promet de faire. À savoir, s'en prendre aux canadianisateurs et faire la défense et l'illustration du bien fondé de la souveraineté de l'État du peuple souverain du Québec. Tout ce qu'on entend c'est les mêmes et convenues attaques d'un PQ pourtant toujours appuyé par Jacques Parizeau.
    En cette absence, il devra accepter la critique qui ne voit dans le PI qu'une raison de plus pour faire front avec le PQ, pour vraiment faire avancer la cause du peuple souverain du Québec, non pas dans la division, mais dans l'union et la solidarité. Il devra cesser de se plaindre d'être l'objet de ce dont il est lui même l'agent et le porteur, la division de nos forces et de nos ressources. Elles ne sont plus divisées si elles sont réunies dans des partis différents, mais unis.
    Se réunir dans des partis qui savent faire l'Union souverainiste, voilà ce qu'il nous faut, à défaut de s'entendre pour se réunir dans un seul parti. Se réunir dans des partis en fonction de nos différentes sensibilités électives est un moindre mal. Pour cela il faut être malgré tout capables d'Union, voilà ce qu'il nous faut accomplir. Il faut se disputer non pas l'adhésion des souverainistes, mais bien plutôt, se disputer la palme de l'efficace réplique aux attaques canadianisatrices. Cela non pas en se vantant d'être plus efficace ou en promettant de l'être, mais en l'étant. En l'étant non pas dans l'étalage d'un marché aux illusions, mais bien sur le plancher politique réel de l'espace politique réel de réelles actions. Pour l'heure, il n'y a pas de quoi se vanter du côté du PI... les résultats plus que mitigés des élections parlent d'eux-mêmes, ces élections qui devaient faire du PI le gouvernement du peuple souverain du Québec, les doigts dans le nez du PQ... On a vu ce que cela a donné... Grands parleurs... Il n'y a pas de quoi faire la leçon au PQ...
    À la querelle de la division il faut opposer la diversité dans l'Union
    La diversité implique une triple cohésion. La confusion et la querelle ne font que nourrir la querelle et la confusion de la division. Ce à quoi pourraient nous convier un PI congruent, c'est à adhérer au PI non pas contre le PQ, mais bien pour défendre une politique qui va, avec le PQ dans le sens de la libération du peuple souverain du Québec. Pour cela, il nous faut être capables de cohésion. Une cohésion interne, à l'intérieur des différents partis en fonction de nos appétences et programmes d'action respectifs. Une cohésion externe des partis entre eux et entre leurs diverses troupes militantes. Enfin, une cohésion d'ensemble du tout que ces parties forment avec l'ensemble des souverainistes hors partis. Un tout capable de faire l'Union du peuple souverain du Québec en toutes ses électives diversités, de la gauche à la droite en passant par le centre, du plus flamboyant au plus discret, du plus patient au plus pressé, en tous respect les uns pour les autres. Il faut de tout pour faire un monde, n'est-ce pas le nôtre que nous voulons construire ? Toutes couleurs unies. Chacun jouant sur les différentes cordes sensibles de l'instrument politique, culturel, économique et sociétal de notre libération de peuple démocratique, pacifiste et souverain du Québec. Dans l'union et la diversité, loin de la querelle et de la division.
    Voir aussi :
    Il faut sauver le soldat PI - Tribune libre Vigile-2008 10 24

    PQ, QS et PI : la crise de l’unité souverainiste - Tribune libre Vigile-2008 10 23
    Espérer un gain : choisir le court terme ou le long terme
    Tribune libre Vigile-2008 11 02

  • Christian Montmarquette Répondre

    8 janvier 2009

    Je crois fondamentalement que la réelle liberté, la réelle indépendance et le véritable patriotisme, passent prioritairement par la répartition de la richesse et par un pays qui s'assurerait intrinsèquement et constitutionnellement de la sécurité sociale de chacun de ses concitoyens et chacune de ses concitoyennes.
    Ce que vous le reconnaîtrez, est loin d'être le cas depuis toujours, et ce, même sous la gouvernance péquiste, qui a maintes fois eu l'arrogance de se déclarer comme un parti de gauche !
    Mais,étant moi-même un farouche défenseur de l'indépendance du Québec, je ne puis que reconnaître, sinon apprécier, les efforts du Parti indépendantiste, ne serait-ce que pour promouvoir et défendre une diversité des positions sur souveraineté et faire en sorte que la «question nationale» ne soit plus la «propriété exclusive» du Parti québécois ; nous contraignant sans cesse à mettre en veilleuse ou sous bâillon de multiple enjeux politiques et sociaux, parfois tout aussi, sinon plus, prioritaires.
    Je crois qu’au fil des années, le Parti québécois est devenu provincialiste et plus qu’opportuniste et a fini par «se servir» de la question nationale comme un vulgaire élément stratégique pour se faire élire, plutôt que de «servir» la cause nationale.
    En ce sens, il n'est pas impertinent que le PI nous pousse à réfléchir au fait qu'un parti indépendantiste ne devrait peut-être pas prendre le pouvoir sans engagement formel d'exécuter le mandat fondamental pour lequel il a été élu.
    ______________________
    Christian Montmaquette
    Membre de Québec solidaire
    Militant pour l’éradication de la pauvreté et l’indépendance de Québec
    L’alternative souverainiste de gauche
    Ou comment sortir du cul de sac politique (2005):
    http://www.cmaq.net/en/node.php?id=22656
    Référendum : Strike 3 !
    Ou réfléchir à la question nationale :
    http://www.pressegauche.org/spip.php?article431
    Récente action : Vigile devant l'Assemblée nationale :
    Espace MSN : http://christianmontmarquette.spaces.live.com

  • Éric Savard Répondre

    7 janvier 2009

    M. Noël,
    Le PI est un parti politique. Le seul parti politique indépendantiste qui veut réaliser l'indépendance MAINTENANT. Il a son rôle à jouer et ceux qui s'y impliquent l'ont compris.
    Ce que je déplore, ce n'est pas que vous lanciez de nouvelles idées car nous avons besoin de nouvelles idées et, surtout, de monde pour les mettre en oeuvre.
    Le fait que des gens aient voté pour le PI ne veut pas dire que ceux-ci ne sont pas prêts à s'impliquer dans différentes activités à caractère indépendantiste. Au contraire. Il y a de fortes chances pour que ceux qui ont voté pour le PI aient vraiment envie de faire bouger les choses. Par conséquent, ils vont finir par s'impliquer dans différentes activités. Du moins, nous le souhaitons!
    Ce qui manque le plus cruellement aux indépendantiste, c'est de s'organiser, de se concerter et de travailler ensemble. Chacun travaille dans son petit coin, espérant avoir le plus grand impact possible alors que le plus souvent, cet impact est nul parce que l'individu travaille seul contre des fédéralistes bien organisés et regroupés.
    Mais il y a tellement à dire à ce sujet que j'écrirai un nouveau texte qui lui sera entièrement consacré. Si vous êtes d'accord, je propose qu'on continue d'échanger sur ce sujet dès que j'aurai mis ce nouveau texte en ligne.
    Tout comme vous, je souhaite ardemment que les indépendantistes se mobilisent et passent à l'action. Voyez le texte que j'ai écrit à ce sujet:
    http://www.vigile.net/Une-resolution-utile-pour-cette

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2009

    J'ai ri quand j'ai vu le résultat: tout ce barda pour 4230 votes! Mais en y réfléchissant par la suite, je me suis dit que 4230 électeurs, assez "fous" pour voter pour ce parti, c'est beaucoup de monde décidé. Si seulement ces gens étaient mieux utilisés. D'où ma suggestion de transformer le parti (inutile sur le plan politique) en mouvement actif sur la scène québécoise.
    Exemple: le tournoi mondial de hockey junior à Ottawa. Pour la première fois, l'équipe comptait aucun joueur québécois. Aucun des 101 députés souverainistes n'a fait la moindre sortie contre Pat Queen. Pas un seul! 101 muets!
    Le PQ (à marde...) et le Bloc (à marde...) n'ont jamais jamais jamais compris l'impact du sport dans la société québécoise. Ce sont des partis de fonfons, de profs, de poètes qui n'ont jamais mesuré l'importance du sport comme élément rassembleur d'un peuple. Vous écouterez le Rocket qui repasse cette semaine. Le Rocket c'est le début du réveil des Québécois, c'est 5 ans avant la Révolution tranquille, c'est le premier héros populaire québécois.
    L'un des meilleurs (politiciens) défenseurs du sport au Québec c'est...le Gros Coderre! Gênant en maudit pour un souverainiste.
    Toujours est-il qu'une "escouade" de souverainistes, spécialisés en sport, auraient pu intervenir. Intervenir où? Quels sont les grosses tribunes? 110, la ligne à Ron pis le blogue de Gagnon. Difficile d'intervenir à 110 mais facile d'intervenir sur les deux autres tribunes.
    Une vingtaine de gars, bien briefés sur le sujet, auraient pu prendre d'assaut ces deux tribunes et passer le message (on le sait par expérience que les Québécois réagissent très fort au rejet. Ce tournoi était une chance en or pour l'illustrer)
    Je verrais très bien des "escouades" (on mène un combat après tout) spécialistés en sport, environnement, santé, éducation, culture, économie, immigration, démographie, capable d'invenir à la moindre crise. Bien briefés, ces gens pourraient envahir les tribunes importantes et y passer le message.
    Bref, mon idée, encore jeune, demeure à paufiner. Mais je réalise que si les membres du PI sont tous comme vous, je perds vraiment mon temps! Je vais regarder ailleurs.

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2009

    Bonjour Monsieur Savard,
    Je suis totalement en accord avec votre point de vue. Rien à rajouter.
    Au plaisir!

  • Archives de Vigile Répondre

    7 janvier 2009

    M. Éric Savard écrit à ceux qui ne pensent pas comme lui : «Sinon, retournez vous bercer en écoutant vos émissions plates pour vous distraire alors que nous sommes en guerre... »
    Première nouvelle. Contre qui ? Le PQ ? le Bloc ? les Libéraux québécois qui votent pour M. Charest ? . Les souverainistes québécois ont des adversaires, pas d'ennemis. Des ennemis c'est comme les Palestiniens et les Israéliens. Si c'est ce genre là que vous voulez avec le PI, vous allez continuer de coller au fond avec 0,13 de 1 % des votes. Le PQ n'était pas plus vieux quand il affronté sa première élection avec plus de 23 % des votes.