Crise économique mondiale

Avant que le ciel ne nous tombe sur la tête

17 documentaires pour comprendre ce qui nous guette

Ironie des ironies, les Américains ont cassé le capitalisme !

La grande majorité des gens comprend désormais que l’économie mondiale traverse une mauvaise passe, ne serait-ce que parce que nous commençons à en subir les premiers contrecoups.
Quand, après la Grèce, des pays comme l’Espagne, l’Italie, le Portugal et l’Irlande se retrouvent à un cheveu du défaut de paiement, quand les États-Unis se retrouvent plongés dans une Dépression même si le système s’échine à le nier, tout le monde comprend que la situation est à la fois extraordinaire, au sens de « hors de l’ordinaire », et très grave. Pas besoin d’avoir suivi un cours d’économie pour comprendre que ça va très mal.
Mais à quel point ?
Un site américain, Economic Reason, a réuni 15 documentaires, tous assez bien faits, qui vous présentent les divers aspects de la crise. Si votre anglais est bon et que vous avez la curiosité intellectuelle de comprendre ce qui s’en vient, rendez-vous à l’adresse suivante :
http://www.economicreason.com/usdollarcollapse/top-15-economic-documentaries/ .
Depuis la mise en ligne de cet article, Alain Maronani a eu l'amabilité de suggérer quelques liens à des documentaires en français.
Les voici :
La grande pompe à phynance
Première partie
http://www.dailymotion.com/video/xu...
Deuxième partie
http://www.dailymotion.com/video/xu...
et
Goldman Sachs - La banque qui dirige le monde
Première partie
http://www.dailymotion.com/video/xtc3e2_goldman-sachs-la-banque-qui-dirige-le-monde-1-2_lifestyle
Deuxième partie
http://www.dailymotion.com/video/xtc1af_goldman-sachs-la-banque-qui-dirige-le-monde-2-2_lifestyle


Laissez un commentaire



15 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 octobre 2012

    Bonjour, merci a tous pour ces intéressantes discussions.
    Cela alimente ma réflexion. L'auteur et professeur Antal Fekete a grandement influencé ma vision quant a l'avenir du dollar US .
    J'ai particulièrement apprécié le livre "Le Retour au Standard Or du Pr. Antal Fekete " écrit en collaboration avec un autre auteur. (disponible sur Amazon)
    Note légale : j'ai investis une partie de mes actifs en OR
    physique...il y a 25 ans.
    Alors , sachant que la constitution du Canada nous empêche de battre monnaie au Québec, sachant que la Caisse
    de dépôts et placements du Québec pourrait elle même entreposer des lingots d’Or ; la Caisse devrait-elle, selon vous, convertir une partie de NOS actifs en dollars US
    vers des lingots Or ?
    Devrait-elle DAVANTAGE investir directement dans des mines
    d'Or au Québec ?
    Devrait-elle développer la filière Or ? Devrait-elle
    devenir LA banque de l'Or au Québec ? Devrait-elle accepter des dépôts et retrait en Or ?
    Merci de contribuer a ma réflexion .

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2012

    Bonjour,
    Le documentaire "Goldman Sachs - La banque qui dirige le monde" est suffisant pour comprendre la manipulation sur l'économie mondiale. Ceci dit le pouvoir n'existe que si "la porte est ouverte et que la nourriture est disponible." Donc tous nous avons une responsabilité.
    L'erreur aussi est de CROIRE que cette banque est pour toujours toute puissante et d'en avoir peur...elle n'est pas totalement à l'abri d'un retournement imprévu...c'est évident dans ce documentaire.
    De plus et à mon avis c'est une aberration de voir un journaliste en conclusion comparer ces dirigeants arrogants ou "La banque qui dirige le monde" à certains animaux tels les requins, les rats ou les abeilles et ainsi justifier l'impossibilité de percer leur armure...encore une insulte fait au cycle naturel de la vie. lol!
    Ce système bancaire tombera de haut. :)

  • Archives de Vigile Répondre

    17 octobre 2012

    @ Monsieur Lespérance.
    Il faut lire l'économiste français JACQUES SAPIR,_La démondialisation_ et surtout ceux-ci, éminents économistes "keynésiens":
    PAUL KRUGMAN,_Sortez-nous de cette crise... maintenant !_
    Le prix Nobel d'économie établit un diagnostic de la dépression mondiale actuelle et propose des solutions concrètes pour sortir de la crise économique et sociale grâce à une stratégie keynésienne : accepter une inflation de 4 %, abandonner l'austérité, baisser les taux longs, taxer les hauts revenus, etc.
    (Sotie en septembre)
    JOSEPH STIGLITZ_ Le Prix de l'inégalité_
    Démonstration de la progression des inégalités dans nos sociétés, et de leur dangerosité pour la paix sociale, par le prix Nobel en économie (2001)
    (Sortira le 22 octobre au Québec.)
    Jean Lépine_Québec

  • Stéphane Sauvé Répondre

    17 octobre 2012

    @ Monsieur Déry:
    Merci pour cette réponse, très apprécié. Votre dernière contribution confirme une fois de plus, le rôle inestimable que joue Vigile dans cette réflexion sur les tenants et aboutissants de cette crise.

  • Francis Déry Répondre

    17 octobre 2012

    @ssauve
    L'Argentine a jadis connu le problème de la déflation après un grand essor économique à la suite de la chute du dictateur Juan Manuel de Rosas.
    La crise a nourri la réflexion de Silvio Gesell, un Argentin d'origine belgo-allemande qui avait tenté de refonder l'économie avec une monnaie fondante.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Silvio_Gesell
    Une inflation programmée pour éviter la thésaurisation et dynamiser les échanges.
    En quelque sorte, c'est lui qui a rendu acceptable l'inflation.

  • Francis Déry Répondre

    17 octobre 2012

    @R. Le Hir
    La liste des 15 est aussi sur ZeroHedge.
    Heureusement que j'en ai visionné plusieurs d'entre eux au courant des deux dernières années, car ils sont longs et lourds.
    @J. Lespérance
    Quand les banques n’ont pas assez d’argent pour satisfaire leur voracité insatiable, que font-elles ?
    Elles hypothèquent l’avenir des plus pauvres et des plus faibles en les endettant davantage.
    On ne peut pas faire ça indéfiniment, c’est impossible, donc le système tire à sa fin.

    C'était le cas allemand suite au traité de Versailles. Les frais des réparations de guerre imposés par le traité avait vidé les coffres de la Reichsbank de leur or. Pour pouvoir fonctionner, le gouvernement de Weimar avait permis à la Reichsbank de monétiser (Assouplir quantitativement) pour payer les dettes. Les banques privées ont emboîté le pas sans se restreindre (une pensée pour le grand-père Adolf de Stephen Jarislowski à inscrire ici) puisque la valeur de la monnaie ne reposait plus sur l'or ou autre métal précieux. Ce qui a fait l'hyperinflation de Weimar. La crise fut jugulée par la création d'une nouvelle monnaie reposant sur un autre actif. C'est le commissaire à la Monnaie Hjalmar Schacht qui lançait en novembre 1923 le Rentenmark sous l'égide de Hans Luther, ministre des Finances.

    Une réforme inévitable
    Elle fut utilisée comme monnaie fiduciaire et distribuée en monnaie et petites coupures entre octobre 1923 et le 15 novembre 1923 par la Rentenbank d'Allemagne. Son lancement officiel eut lieu le 1er décembre 1923.
    Le taux de change avec le papiermark fut fixé à 1 pour 1000 milliards, à un moment (novembre 1923) où le cours des devises donnait 4200 milliards de marks papier = 1 dollar US, ce qui correspondait à la parité d'avant-guerre du mark-or contre le dollar.
    Cette initiative, par-delà le fait qu'elle supprimait douze zéros sur les billets de banque, créait une monnaie, le Rentenmark, couverte à concurrence de 3,2 milliards de marks-or par des hypothèques et des options sur l'agriculture, l'industrie et le commerce.
    Principe
    Le Rentenmark n'avait pas cours forcé, en ce sens qu'il n'y avait aucune obligation de l'accepter comme paiement ; mais la population l'accepta et ce consensus mit un terme à l'inflation : un analyste comme Keynes parla même à cette occasion de « miracle » du Rentenmark1.
    Le Reichsmark fut introduit le 30 août 1924 et circula en même temps que le Rentenmark. La parité était de 1 Reichsmark pour 1 Rentenmark. Contrairement à ce qu'il est coutumier de croire, le Reichsmark ne remplaça pas le Rentenmark, les paiements se firent dans les deux monnaies. La différence tenait à la façon dont les deux devises étaient indexées :
    Le Rentenmark était couvert par l'hypothèque (Grundschuld), c'est-à-dire que tout entrepreneur, tout propriétaire d'usine, de biens mobiliers ou immobiliers hypothéqués devait céder 6 % de la valeur des biens réalisés à l'État. Cette cession « en puissance » couvrait le Rentenmark.
    Le Reichsmark était couvert lui par les ressources nationales potentielles, à savoir dans ce cas, les réserves de charbon, de minerai de fer et bien sûr d'or.
    Conséquences
    La mise en circulation du Reichsmark fit en tout cas disparaître le terme de « Rentenmark » de tous les actes officiels.
    La Rentenbank persista après 1924 et les Rentenmark et Rentenpfennig restèrent en circulation. Les derniers billets de Rentenmark (ceux de 1 et 2 Rentenmark) sont datés du 30 janvier 1937 ; ils furent abandonnés lors de l'entrée en guerre de l'Angleterre le 5 septembre 1939 mais furent convertibles jusqu'en 1948.
    Comme le Rentenmark et le Reichsmark possédaient la même abréviation, à savoir « RM », il n'y avait aucun motif de supprimer le Rentenmark au profit du Reichsmark. On s'effarouchait même à l'idée de provoquer une panique parmi les usagers en leur remémorant l'hyperinflation des années 1918−1923.
    Une anticipation théorique, jamais mise en pratique, du Rentenmark pour combattre l'inflation, fut le Roggenmark, qu'on aurait couvert avec les réserves de céréales, car au terme du Traité de Versailles, l'Allemagne n'avait pratiquement plus de réserves d'or. Ce projet fut toutefois abandonné, ce qui provoqua à partir de novembre 1923 la mise en circulation en dernier ressort des premiers Rentenmark et Rentenpfennig.

    À propos du mark-papier :
    Le Papiermark (« mark-papier ») est le nom donné à la monnaie allemande à partir de juillet 1914, date à laquelle l'équivalence entre le goldmark (mark-or) et l'or comme étalon fut abandonnée. Les billets de banque ne furent plus convertibles en or et eurent cours forcé.
    Entre juillet 1914 et janvier 1920, le cours du dollar américain monta de 4,20 marks (au pair) à 41,98 marks. Par comparaison, le franc était tombé à 25 francs pour 1 dollar pendant la même période.
    Le papiermark connut alors une hyperinflation démesurée à partir du début de l'année 1922, qui s'accéléra de façon exponentielle et ce, jusqu'au 20 novembre 1923. Après cette date, il commença à être remplacé par le Rentenmark, puis le 30 août 1924 par le Reichsmark. Le taux de conversion entre les deux systèmes monétaires fut arrêté à mille-milliards (soit 1 billion) de papiermark pour un rentenmark ou reichsmark.
    Le rentenmark cohabita avec le reichsmark jusqu'en 1945.
    Pièces des monnaie (1914-1923)
    Pendant le conflit de 1914-1918, l'émission de pièces en argent continua quelque temps, on trouve des pièces de 1/2 et 1 marks, mais elles furent thésaurisées. En revanche, les pièces de plus petites dénomination furent fabriquées en des métaux moins stratégiques. Au cuivre et au nickel, succéda le fer et le zinc pour les pièces de 1, 2, 5 et 10 pfennig. À partir de 1919, et jusqu'en 1923, la faiblesse du mark, l'état de l'économie et le début de l'hyperinflation ne permirent pas l'émission de pièces en des métaux autres que le zinc ou l'aluminium. Par ailleurs, des émissions locales eurent lieu. Pour ces monnaies de nécessité (en allemand : notgeld) on employa parfois des matériaux tels que la céramique.


    Hjalmar Schacht

    Un Rentenpfennig (pile et face) de 1923.

    50 rentenpfennig (1924, avers). Non, ce n'est pas une croix gammée.
    Puis vint la crise de 1929. Les répercussions en Europe ont tardé, mais la Crise a frappé de plein fouet lorsque la plus grande banque privée d'Autriche s'est écroulée en 1931, alors que l'Allemagne négociait une union douanière
    à défaut d'un Anschluss interdit par le Traité de Versailles.
    Le 27 mars 1930, le cabinet Müller démissionne et Heinrich Brüning est nommé chancelier. Bien que le style de travail du nouveau chancelier soit plutôt marqué par une certaine distance et un certain retrait, Luther et lui noue une relation étroite. A l'invitation du chancelier, Luther prend part aux délibérations du gouvernement. De cette manière, des décisions importantes entre la banque centrale et le gouvernement peuvent rapidement être prises. Sa première épreuve en tant que président de la Reichsbank, Luther la connait pendant la crise bancaire de l'été 1931. Bien avant que celle-ci ne se produise, il avait averti du fait que la règle d'or n'avait pas été respectée dans la branche des crédits. Le gouvernement et la banque centrale sont surpris par l'arrivée effective de la crise. L'une des causes de la crise est l'effondrement de la plus grande banque privée autrichienne le 11 mai 1931. Des négociations ayant été engagées entre l'Allemagne et l'Autriche en vue d'une union douanière, le ministre des Affaires étrangères Curtius plaide pour une aide allemande en vue de sauver la banque. Il s'en suit une crise diplomatique, on redoute la prise d'influence potentielle de l'Allemagne encore frappée par le Traité de Versailles lui interdisant toute tentative d'Anschluss. Si la banque autrichienne est sauvée, la confiance internationale portée à l'Allemagne est fortement remise en cause. Le deuxième facteur important qui a conduit à cette crise est l'opportunité de la révision des réparations de guerre. Le but est de diminuer les réparations dues par l'Allemagne. Le 6 juin 1931, l'Allemagne se déclare incapable de payer les réparations. Une panique bancaire s'en suit, les capitaux étrangers se retirent.
    Les conséquences économiques sont énormes. Les retraits d'argent enregistrés par la Reichsbank sont si nombreux que la limite de couverture bancaire autorisée par la loi est dépassée. La DANAT-Bank et la Dresdner Bank annoncent leur insolvabilité. Luther décide avec le gouvernement de fermer les guichets bancaires le 14 et le 15 juillet 1931 pour calmer la situation. Il tente également de convaincre les banques centrales européennes d'accorder un crédit de réescompte à l'Allemagne mais en vain. C'est au niveau politique que les mesures décisives pour surmonter la crise sont trouvées.

    source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Luther
    La république avait besoin de fonds pour relancer l'économie. Les économistes ne voulaient pas de monétisation qui relancerait une hyperinflation. Impossible de fonder la valeur du Reichmark sur l'or que la Reichsbank ne possédait pas. Et l'Allemagne trainait un immense passif vis-à-vis les banques étrangères de Londres et de New York.
    Relancer le Rentenmark, c'était hypothéquer davantage les possessions privées qui finiraient par être saisies par les banques [Juives en règle générale]. Cette vision rappelle l'histoire de Joseph en Égypte. Le spectre du Communisme réapparaissait si le système capitaliste tombait.
    Au niveau politique, c'était l'instabilité. L'officier Kurt von Schleicher entré en politique voulait créer un état militaire total (Wehrstaat). Pour circonvenir le traité de Versailles, il avait inventé les commandos de travail (Reichswehr noire) qui étendaient les effectifs de l'Armée. Il a favorisé l'essor des SA du NSDAP en pensant les contrôler pour les intégrer. Sa vision était plus radicale que celle d'Hitler. En 1932, suite à une loi martiale décrété par von Papen pour abolir les milices de parti, il démissionne pour forcer le renvoi de von Papen. Sous son égide, des grands travaux à l'image du New Deal furent lancés pour préparer l'Allemagne à un futur conflit. Pour financer les travaux publics et un réarmement de l'Allemagne, une stratégie de financement sous le cabinet Brünig fut les bons Öffa. Une société fut légalement créée pour servir de couverture : La Société allemande de Travaux publics AG ( Deutschen Gesellschaft für öffentliche Arbeiten AG) était une coquille vide sans capital suffisant. Cette société émettait des bons ou coupons d'échange garanti avec escompte par la Reichsbank [la traduction allemande n'est pas claire : sans doute des obligations à escompte du Reichsbank] pour faire un système de troc entre les entreprises et l'État, ce qui a permit d'introduire un total de 1,26 milliards de marks en douce sans monétiser.
    Hans Luther s'opposait à la politique de réarmement occulte de l'Allemagne dont les bons Öffa étaient le fondement financier, mais il soutenait la politique de travaux publics initiée sous von Schleicher et continué par Adolf Hitler. Il fut remplacé par Hjalmar Schacht le 17 mars qui s'était rapproché du NSDAP dès 1931. La politique des bons Öffa fut étendue en devenant les bons MEFO de la Société des recherches métallurgiques qui comptabilisaient les échanges de capital-travail.
    Au pouvoir, Hitler nomme Schacht président de la Reichsbank, puis ministre de l'Économie en 1934. En tant que ministre, Schacht développe une politique mercantiliste basée sur de grands travaux comme la construction d'autoroutes financés par l'État. Il s'agit en fait de la politique initiée par von Schleicher depuis 1932 et qui n'est pas très différente du New Deal de Roosevelt à la même époque. À partir de septembre 1934, Schacht lance son « Plan nouveau », qui consiste à organiser l'autarcie en restreignant les importations aux seules matières premières nécessaires au réarmement et à tirer profit de la faiblesse de certains partenaires commerciaux de l’Allemagne.
    Schacht organise de fait l'insolvabilité de l'Allemagne vis-à-vis de l'extérieur. La dette publique massive en devises étrangères que l'Allemagne avait accumulé pendant la Grande Dépression n'est pas résorbée pendant les premières années du Troisième Reich. Schacht négocie plusieurs traités commerciaux avec des pays de l'Amérique du Sud et des Balkans selon lesquels l'Allemagne peut importer des matières premières et payer en Reichsmarks, ce qui donne la garantie que la dette ne s'alourdit pas, tout en permettant au gouvernement allemand de négocier la dette existante. Parmi ses créations les plus spectaculaires, il y a les Bons MEFO. L'idée est la création d'une société imaginaire, la Metallurgische Forschungsgesellschaft, m.b.H., ou "MEFO" dont les titres servent de monnaie d'échange convertible en Reichmarks sur demande. Les MEFO sont surtout utilisés pour payer les industries d'armement. Les banques et les municipalités sont obligées d’acheter des Bons MEFO, jusqu’à hauteur de 30 % de leur portefeuille pour les banques et de 90 % pour les municipalités et compagnies d’assurance. Ceci permet une importante augmentation de la masse monétaire, qui s’accroit de 33 % par an entre février 1933 et février 19381.
    En janvier 1937, Schacht est décoré de la médaille d'or d'honneur du parti. Il est renvoyé du ministère de l'Économie à sa demande en novembre 1937, à cause de différends portant notamment sur l'importance des dépenses militaires, qui créent de l'inflation, et de relations conflictuelles avec Hermann Göring. Il conserve son poste à la tête de la Reichsbank jusqu'en 1939 et est ministre sans portefeuille jusqu'en 1943, titre essentiellement honorifique.

    source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hjalmar_Schacht#Ministre_du_Troisi.C3.A8me_Reich
    Les bons MEFO, pour Metallurgische Forschungsgesellschaft, ont été mis en place en Allemagne par Hjalmar Schacht, ministre des finances de 1934 à 1936, sous le régime nazi. Ils s'inscrivaient dans le projet de relance économique sans augmentation de la masse monétaire. Ils n'étaient pas comptabilisés dans la masse monétaire, et servaient à l'État pour payer les industries d'armement. Le MEFO permet de contourner les restrictions financières du traité de Versailles, et contribue au réarmement sous le Troisième Reich.
    Historique
    En 1939, la valeur des MEFO atteint 12 milliards de marks, contre 19 milliards de marks de dette officielle.
    Analyses
    On peut le voir comme un système de « vraie-fausse » monnaie fondée sur des reconnaissances de dette échangées par les entreprises, émise par la Metallurgische Forschung ou MEFO.

    source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bon_MEFO
    Le programme des travaux publics a permis la constructions des autobahns de l'Allemagne qui seront vitales pour les transferts d'hommes et de matériels pendant la guerre.
    Les initiatives qui ont commencé sous Kurt von Schleicher dans le cadre du NeuPlan pour l'atteinte de l'autarcie allemande, ont influencé le programme du New Deal de Franklin Delano Roosevelt. L'Amérique a retombé en récession en 1937 lorsque l'administration FDR a manqué d'argent pour stimuler l'économie. L'Allemagne commençait à s'essouffler avec une surchauffe inflationniste qui dépassait les hausses du pouvoir d'achat. En janvier 1939, Schacht demandait l'austérité à Adolf Hitler. Ce qui signifiait couper les dépenses militaires puisque la stratégie des bons MEFO atteignait sa limite. Cette demande fut refusée. Les bons MEFO ne furent plus renouvelés et Schacht démissionna. Hitler fit appel à son ancien mentor Friedrich Feder qui permit la création monétaire directe par le Reichsbank.
    Aucun investissement se faisait du côté agricole. La mécanisation des fermes ne se faisait pas et les salaires industriels attiraient les ouvriers agricoles en ville.
    La chute des productions agricoles n'aurait pas aidé le Roggenmark avec les céréales comme gage de garantie.
    Le 3e Reich devenait encore plus dépendant de l'extérieur pour satisfaire ses besoins alimentaires.
    De nouveaux accords de trocs entre l'Allemagne et l'union Soviétique furent discutés au printemps 1939. Ils aboutirent au pacte Ribbentroop-Molotov en août 1939.
    -------------------------------
    Au point où nous en sommes en Amérique, j'imagine que le prochain gouvernement américain va chercher l'équivalent des bons MEFO pour relancer le système économique malgré la dette publique et faire la guerre à l'Iran. Mais il va devoir faire face à la Chine qui cherche à échanger ses dollars contre une partie supplémentaire de l'écoumène.
    Si le Québec fait l'indépendance, il devra développer une vraie monnaie fondée sur autre chose que l'or ou l'or et l'argent puisqu'ils n'existent pas en quantités suffisantes pour générer une monnaie forte perpétuelle. À l'instar du Potosí, les mines peuvent s'épuiser. La meilleure ressource que nous avons est le capital-énergie de l'hydro-électricité qui sera valorisé dans un contexte où les hydrocarbures coûteront plus cher à extraire.
    Une autre leçon de Weimar est la possibilité d'un bimonétarisme pour favoriser une économie autarcique ou simplement assez indépendante. Les Américains avaient déjà connu le Colonial Scrip avant leur indépendance.
    La Constitution nous interdit d'émettre notre monnaie en tant que province. Mais elle n'a pas interdit à des entités privés d'émettre leur propre monnaie. Que ce soit des banques privés ou des compagnies de comptoir qui émettaient de la monnaie autre que la Piastre du Dominion. Aujourd'hui Canadian Tire a sa propre monnaie. Il y a les points Air Miles et ses semblables. Avant de faire l'Indépendance, on pourrait peut-être envisager une société-écran pour émettre de la monnaie québécoise à fin de développer notre propre réseau d'échanges pour le développement de nos infrastructures.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    17 octobre 2012

    @ Monsieur Dion
    Le problème, c'est qu'en temps de crise, le gouvernement est propriétaire de vos terres...et de votre or. Il était possible de se procurer de l'or physique de facon presqu'incognito il y a 2 à 3 ans. Ce n'est plus le cas maintenant.
    La seule solution qui tienne la route reste la création ou le renforcement des communautés locales ainsi que des modes d'échange (sans l'existence de devise officielle). Le cas de l'Argentine est un exemple patent de l'efficacité des Systèmes d'échange local (SEL).
    Sur le sujet: http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=927
    Sur la création de monnaies locales en Argentine: http://www.pressenza.com/fr/2012/06/des-monnaies-locales-apparaissent-en-grecex-comme-ce-fut-le-cas-en-argentine-apres-la-debacle-de-2001x/
    Sur la création de monnaie locale - les prérequis: http://monnaies.locales.free.fr/index.php?title=Accueil
    A toutes contrainte, une opportunité...si l'angle d'approche est le bon.
    A suivre...

  • Francis Déry Répondre

    17 octobre 2012

    @Claude Dion

    Warren Buffett , l’investisseur américain, a déclaré en 2009
    qu’il faudrait six % (6%) d’inflation par année....pendant 10 ans consécutifs pour remettre sur pieds les USA.

    Trop optimiste. Mais sans vrai solution à long terme.

    (Les dettes disparaissent rapidement lors de forte inflation)

    Faux. Elles sont amorties sans disparaître.

    Je crois que c’est ce qui se produira. Ce monsieur est un des plus grands contributeurs de la campagne d’Obama.
    Je n'ai pas vérifié en 2012. En 2008, ce fut Goldman-Sachs. WB n'est pas une banque.

    Ma question : les faux monnayeurs de la FED réussiront-ils a
    maintenir cette inflation autour de 6% ?
    Perdront-ils le contrôle , comme en Allemagne dans les années trentes, vers une HYPERINFLATION ?

    Erreur ici. Ce fut de 1919 à 1923. La perte des réserves d'or de l'Empire suite au Traité de Versailles (imposant une dette de 132 milliards mark-or) fit perdre la fondation de la valeur du mark. À cette époque, le Secrétaire de l'Économie fut Julius Hirsch, professeur, puis l'époux d'Édith Jarislowski-Hirsch, la tante de notre sympathique Stephen Jarislowsky, agitateur populiste contre les mauvaises éthiques corporatives selon GESCA. [Okay, c'est de mon cru pour le mousser]
    Julius Hirsch s'est consacré à étudier le contrôle des prix et il a étendu son influence sur le New Deal. Un papier intéressant de JH sur l'hyperinflation weimarienne et pourquoi cela n'arrivera pas aux États-Unis en 1942 :
    http://www.unz.org/Pub/Colliers-1942jun13-00040
    À cette époque, l'once d'or était fixé à 35$ et Franklin Roosevelt avait interdit la possession de l'or physique en le réquisitionnant.
    Hjalmar Schacht a coupé court à l'hyperinflation en introduisant une nouvelle monnaie, le Rentenmark, fondé sur l'hypothécisation immobilière et des productions industrielles. J'en parle dans un prochain commentaire.
    Dans les années trente, Schacht a permis l'essor économique de l'Allemagne sans trop démonétiser en passant par le troc inter-entreprises qui utilisait les coupons d'investissements dans la recherche métallurgique comme métrique des échanges. On verra les failles de son subterfuge.
    J'écris "subterfuge", mais toutes solutions pondues par des banquiers sont des subterfuges en soi.

    Personnellement, je crois que la 2e option est le scénario
    le plus probable. Le marché, avec une once d’Or a $ 1800,
    semble aussi favoriser ce scénario. Plusieurs experts,
    recommandent de se protéger.
    Ils recommandent de conserver de 10 % a 20 % de nos actifs en lingots d’Or PHYSIQUES. La Caisse de Dépôt du Québec devrait, cette fois (!) jouer de prudence. Je crois qu’elle
    devrait investir une portion de nos actifs en Or PHYSIQUE. Non pas en certificat Or, non pas en produits
    dérivés complexes basés sur l’Or.

    Pour détenir de vastes réserves d'or physiques, il faut les contenir dans des voûtes sécurisés. Actuellement, un grande nombre de pays détiennent des réserves d'or dans d'autres pays (principalement New York et Londres) pour éviter de se faire envahir par un voisin jaloux. La City de Londres a l'avantage d'être une île de la Tamise. Et la Grande Bretagne est une île séparée de l'Europe par la Manche. D'où l'intérêt des banquiers du continent d'y déposer leur or physique.
    Actuellement, il y a survente d'or pour maintenir le cours de l'or aussi bas. L'oligarchie qui contrôle la vente de l'or recoure à différentes fraudes. La monnaie de papier était jadis un certificat échangeable de quantités d'or en dépôt chez l'orfèvre. Maintenant, les marchands d'or essaient de vous vendre des certificats d'or dans les voûtes de Perth en Australie. Perth, c'est bien loin pour prendre possession de son or. Et c'est une autre juridiction. Un château en Espagne avec cela ?
    Au Canada pour l'or physique, il y a la banque Scotia qui avait acheté Macotta pour faire dans l'or physique. Au Québec, le vendeur internationalement reconnu, c'est Kitco.
    Sauf que, pour le service en français on repassera. On ne peut plus transiger de l'or par téléphone ou Internet sans passer par des virements bancaires. Se présenter directement au comptoir n'assure plus le bon moment pour une transaction si on suit habituellement le cours des prix.
    Et puis Kitco est empêtré dans une histoire d'évasion fiscale à grande échelle.
    http://affaires.lapresse.ca/economie/201107/22/01-4420022-le-fisc-reclame-320-millions-a-metaux-kitco.php
    Aussi, lorsque les prix tombent à Montréal (montée du $ canadien grâce au cours pétrolier montant), Kitco va préférer cesser de vendre sous raison d'indisponibilité. Si vous aviez acheté un gros volume dans le pool (or supposément stocké chez Kitco) et que vous voulez prendre possession physique, Kitco va demander un long délai pour importer l'or d'ailleurs. Cet or pourrait venir de Hong Kong.
    L'or peut être lampé. Un lingot fraudé peut être une plaque de tungstène plaqué d'or et gravé pour imiter les lingots en cours. Comment se protéger puisque le poids atomique du tungstène est pratiquement le même que l'or ?
    La solution est de mesurer la résistance électrique puisque l'or est un bon conducteur, mais le tungstène est une résistance utilisé notamment pour les filaments d'ampoule.
    Les voûtes de la Banque du Canada ont révélé moins d'or que prévu dans un audit quelques années plus tôt. On croyait à un vol interne, mais une vérification par la firme Deloitte & Touche affirme que c'est une façon différente de conter qui fut à l'origine. Cela pue.
    Un autre détail. Il y a deux ans, je voyais la firme Centurion faire les déplacements de valeur de Kitco. Centurion était une filiale de BCIA, la firme de sécurité de Coretti.
    En Europe, un gestionnaire de fonds de retraites fut mis à l'amende pour avoir investi 15% du capital dans l'or. La raison était une surpondération dans un actif jugé trop risqué.
    J'investissais mes maigres économies dans l'or en fin 2009 pour parer une dévaluation ou un écroulement systémique. Beaucoup se sont moqués de moi et de mon côté survivaliste.
    Je m'en suis éloigné parce que ce domaine est géré par des escrocs. Alain Maronani va encore me reprocher mon antisémitisme. Mais un conseil de celui qui me refilait de bons tuyaux, c'est d'investir dans une terre à bois (qui requiert moins d'investissements qu'une terre agricole) pour maintenir la valeur de mes économies sans perdre ma chemise à la Bourse ou dans des obligations à rendement négatif relativement à l'inflation. Mon problème est d'être un urbain et donc peu connaissant de la gestion forestière.
    Mon meilleur investissement personnel, fut un vélo pour assurer mes déplacements. Non seulement je coupe dans les diverses dépenses, mais j'évite les grippes qui s'attrapent dans les autobus et dans le métro lors des saisons froides. Si je dois sortir de la ville, je peux toujours louer une voiture.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2012

    Bonjour M. Le Hir.
    Warren Buffett , l'investisseur américain, a déclaré en 2009
    qu'il faudrait six % (6%) d'inflation par année....pendant 10 ans consécutifs pour remettre sur pieds les USA.
    (Les dettes disparaissent rapidement lors de forte inflation)
    Je crois que c'est ce qui se produira. Ce monsieur est un des plus grands contributeurs de la campagne d'Obama.
    Ma question : les faux monnayeurs de la FED réussiront-ils a
    maintenir cette inflation autour de 6% ?
    Perdront-ils le contrôle , comme en Allemagne dans les années trentes, vers une HYPERINFLATION ?
    Personnellement, je crois que la 2e option est le scénario
    le plus probable. Le marché, avec une once d'Or a $ 1800,
    semble aussi favoriser ce scénario. Plusieurs experts,
    recommandent de se protéger.
    Ils recommandent de conserver de 10 % a 20 % de nos actifs en lingots d'Or PHYSIQUES. La Caisse de Dépôt du Québec devrait, cette fois (!) jouer de prudence. Je crois qu'elle
    devrait investir une portion de nos actifs en Or PHYSIQUE. Non pas en certificat Or, non pas en produits
    dérivés complexes basés sur l'Or.
    Scénario un ? Scénario deux ? Nous auront bientôt la réponse.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 octobre 2012

    À ma connaissance, bien des économistes dénoncent mais aucun des grands n'ose se mouiller pour proposer une ou des solutions. Comme les banques ne veulent pas abandonner leur pouvoir et que les gouvernements ne sont pas intéressés à le leur enlever, nous sommes donc pris ou prisonniers d'un système qui nous désavantage, nous vole et nous ruine.
    Comment se prémunir contre le vol quand le voleur est déjà dans la maison? À moins de le chasser ou d'appeler la police, les solutions sont restraintes. Hélas! il n'y a pas de police pour des banquiers voleurs et il n'y a même pas de lois, alors que faire?
    Comment en sortir? En répandant l'information et en proposant des solutions de remplacement.
    Un nouveau Bretton Woods et l'abolition des Accords de Bâle.
    Principes à respecter: un, le pouvoir de prêter de l'argent
    pour des hypothèques ne doit appartenir qu'à l'État. Deux: les taux d'emprunts doivent être fixes pour toute la durée du prêt. À moins que le gouvernement décide de les baisser, ce qui me surprendrait. Ce n'est pas dans leurs habitudes parce que les besoins augmentent presque toujours plus que les revenus. Trois: on ne prête que de l'argent épargné ou en surplus, fini l'argent-dette ou les Accords de Bâle.
    Cinq: quelles devises adopter et quoi faire avec les dettes actuelles? On élimine les dettes ou on les transforme en crédits servant à élaborer la monnaie interne des pays créditeurs. On revient à l'or ou à tout autre métal pour garantir la nouvelle monnaie interne. Quant à la monnaie externe ou internationale, le choix est vaste, la monnaie la plus forte s'impose ou une combinaison des monnaies les plus fortes, mais on se doit d'éviter le plus possible les fluctuations pour éviter la spéculation.
    Six: chaque pays doit posséder sa propre monnaie pour satisfaire ses besoins propres ou particuliers, les besoins étant différents, on ne peut adopter la même monnaie. Les besoins ne peuvent pas être les mêmes pour une population de 100 millions de personnes que pour une population de 10 millions. Avec les mêmes revenus, le pays de 100 millions de personnes doit avoir une devise ou monnaie 10 fois plus faible que celui de 10 millions de personnes pour être capable de faire une répartition équitable.
    Voilà la base de ce que je conçois comme nouveau système
    bancaire, monétaire.
    Qui doit décider d'un nouveau système? À part l'ONU, je ne vois pas d'autres organisations qui peuvent prétendre à
    la neutralité.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    15 octobre 2012

    ET c'est pour cette raison qu'il est impérieux que nous cartographiions et arrimions nos offres et besoins de services, d'abord sur une base organisationnelle (souveraineté) et ensuite individuelle.
    L'argent n'est qu'un outil d'échange. Rien de plus, rien de moins. Mais le système a tout fait pour qu'il en soit autrement dans la réalité. Ce système marchand a tout fait pour que nous dépendions de cet outil pour échanger entre nous.
    Les sociétés occidentales sont particulièrement vulnérables à cette prochaine crise, pcq les gens ne collaborent plus et n'échangent plus entre eux, à part à travers leurs échanges commerciaux. Ils sont pris dans leur monde de survie et de divertissement respectif. Le système est parvenu à les séparer l'un de l'autre. Seul l'argent les unit.
    Et c'est là où le bat blesse. C'est là où nous devons agir pour nous prémunir des très lourds effets de la disparition de la devise (à travers l'hyperinflation).
    C'est la qualité, la fréquence et l'intensité des échanges qui doivent être notre baromètre de développement et non la quantité d'argent ou de capital à notre disposition. Comment peut-on permettre à ces échanges de se réaliser autrement qu'à travers cette devise "bonbon" qu'est le dollar ?
    Il semble que je n'ai pas les bons mots pour exprimer cet essentiel devoir que nous avons, soit celui de nous préparer maintenant à négocier avec ce choc financier à travers la création d'outils parallèle à celui de l'argent.
    Voir l'étonnante parution dans La Presse de cette lettre par une doctorante en développement régional: http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/200908/11/01-891659-small-is-beautiful-plus-que-jamais.php
    Sur les idées de Shuemaker...mais en action: http://neweconomicsinstitute.org/about_us
    La pire réponse est la panique. La meilleure est celle de saisir le problème comme une opportunité en prenant le bon angle d'approche. L'opportunité devant nous est rarissime, voilà pourquoi nous devons nous activer à faire plus que déclamer, et davantage construire (voire prévenir et se préparer) en vue de cette crise des devises. Ceux qui se disent en lisant ces lignes, «ah je suis correct, j'ai 100 000$ dans mon compte de banque», font erreur. L'hyper inflation raflera tout sur son passage sauf....notre volonté et capacité d'échanger entre nous envers et contre tous. C'est là où nous serons souverains !
    L'establishment tentera une fois de plus, de nous faire les poches à travers cette crise. Comment peut-on leur damer le pion de façon intelligente ?
    J'apprécie les articles de Monsieur Le Hir sur le sujet, ils favorisent la prise de conscience de certains lecteurs. Maintenant, à quand des articles sur les solutions concrètes pour se prémunir des effets dramatiques de cette crise ? Je souhaiterais avoir sa plume pour pouvoir l'exprimer...ca viendra j'imagine (sourire)...
    Bonne semaine

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2012

    Pas très encourageant !

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2012

    Je vais tenter de vous faire un bref résumé expliquant pourquoi ça va mal.
    Un: la fraude bancaire, l'hégémonie des banques sur les gouvernements. En vertu des Accords de Bâle qui ne sont pas des lois mais de simples accords, les banques se sont autorisé à prêter avec rien en caisse ou un supposé 2 fois 4% qui équivaut à zéro sou en caisse.
    Tous les gouvernements donnent aux banques le pouvoir de créer de l'argent alors que ce pouvoir ne devrait appartenir qu'à l'État seulement. Autre aberration, les banques ont le pouvoir d'accorder des hypothèques à des taux qui varient selon que l'on réussisse à se mettre un tout petit peu de l'argent de côté. Si les comptes de banques augmentent un petit peu, bang! on hausse le taux hypothécaire pour aller dérober le petit peu. Du vol avec la complicité des gouvernements.
    Les banques ont soutiré partout dans tous les pays le maximum de ce qu'elles pouvaient en endettant tout le monde y compris les gouvernements.
    COMMENT PAYER LES DETTES QUAND LES BANQUES RAFLENT TOUT?
    Impossible.
    Les gouvernements n'ayant pas l'intelligence d'enlever le pouvoir aux banques, ils ne savent plus quoi faire.
    Quand les banques n'ont pas assez d'argent pour satisfaire leur voracité insatiable, que font-elles?
    Elles hypothèquent l'avenir des plus pauvres et des plus faibles en les endettant davantage.
    On ne peut pas faire ça indéfiniment, c'est impossible, donc le système tire à sa fin.
    Quand je pense que l'UE va recevoir un prix Nobel de la paix pour se faire la complice du plus grand vol de l'histoire, de la plus grande escroquerie, j'ai peine à y croire. C'est comme accorder un prix de fidélité à DSK, une vraie honte.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2012

    J'avais oublié ca sur Goldman Sachs, en francais
    http://www.dailymotion.com/video/xtc3e2_goldman-sachs-la-banque-qui-dirige-le-monde-1-2_lifestyle
    http://www.dailymotion.com/video/xtc1af_goldman-sachs-la-banque-qui-dirige-le-monde-2-2_lifestyle
    Recommandable

  • Archives de Vigile Répondre

    14 octobre 2012

    En francais, un documentaire admirable réalisé par Arte (chaîne franco-allemande), en francasi ou sous-titres en francais....nous sommes cuits....
    Première partie
    http://www.dailymotion.com/video/xu26i9_la-grande-pompe-a-phynances-1-2_webcam
    Deuxième partie
    http://www.dailymotion.com/video/xu24ap_la-grande-pompe-a-phynances-2-2_webcam