Aux souverainistes un peu découragés

Tribune libre

En lisant Vigile, je constate que plusieurs souverainistes et/ou indépendantistes « la même chose » écrivent que le PQ serait, plus ou moins un parti fédéraliste et de droite.

Pour ceux qui doutent encore du désir du PQ à réaliser la souveraineté du Québec « créer le pays du Québec », je les invite à faire un tour sur le site Internet du PQ : http://www.pq.org/ , principalement à la section ABCD sur vidéo qui devient :http://blogue.pq.org/blogue/l_abcd_de_la_souverainete_en_5_minutes.

Pour un fédéraliste Libéral, le PQ est un parti de gauche « séparatiste », pour Québec solidaire, le PQ est un parti de droite et pour le PI, le PQ est fédéraliste parce qu’il veut tenir un référendum pour réaliser la souveraineté et qu’il n’a pas encore réussi à réaliser à en gagner un, ce qui serait de sa faute.

En attendant, le PQ et le Bloc mènent dans les récents sondages qui montrent qu'environ 45 % de Québécois sont en faveur de la souveraineté du Québec. "C'est seulement 28 % d'Écossais en faveur de la souveraineté de l'Écosse" De plus, la relève des députés du PQ, dont quelques-uns ont été élus en décembre 2008, est solide.

Autrement dit, il n’y a pas de raisons de se décourager du PQ mais seulement du PLQ que les Québécois ont élu une troisième fois, il y a seulement 13 mois, quand ce parti a décidé, profitant de la peur de la récession et de circonstances favorables pour lui, d’éliminer l’ADQ de M. Dumont, ce qui a replacé le PQ comme opposition officielle.

Faudrait juste patienter jusqu’à la prochaine élection provinciale pour corriger cette erreur québécoise et, entre-temps, aider le parti de l’opposition, qui a plus de chances de défaire le parti Libéral très provincial, dans son comté.


Laissez un commentaire



13 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    6 février 2010

    Aux souverainistes un peu découragés j'en suis.Ce n'est pas la faute des souverainistes si ont a pas encore notre pays.Il faudrait trouver un moyen d'intéresser ceux qui disent ne pas s'intéresser a la politique et qui vont quand meme voter.Il est lâ le problème et il est grave et très nuisible a la souveraineté,ça me décourage ben raide.Michel Vastel a dit un jour que(les souverainistes étaient les gens les plus politisés) et je le crois.Ils sont vraiment informés c'est pour ça qu'ils sont souverainistes.Bonne journée quand même.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 février 2010

    Oui, M. Bousquet, Gilles Duceppe utilise souvent de bons arguments: "20 ans après Meech, le Québec est de plus en plus mal servi au niveau économique, environnemental, en matière d’éducation, de recherche, de culture, de langue et de citoyenneté. Le poids politique du Québec au sein du Canada est appelé à rapetisser, ce qui annonce encore un affaiblissement."
    Pourtant, sa conclusion se termine plutôt ici en decrescendo:
    "Et quand les fédéralistes feront encore une fois la démonstration qu’il n’y a rien à attendre pour le Québec dans le Canada, quand les Québécois réaliseront que l’espoir d’une réforme du fédéralisme est illusoire et que la seule voie d’avenir pour le Québec, c’est la liberté politique, à ce moment-là, nous serons prêts à mettre en œuvre un projet de souveraineté clair et emballant."
    Bien sûr, il va faire une tournée au Québec; bien sûr il va attirer dans ses salles les électeurs déjà politisés... Mais qu'inventera-t-il pour passer ce message à ceux qui s'en fichent?... Une fois de plus, CE leader en particulier devrait se sentir responsable de FAIRE RÉALISER aux Québécois que la seule voie d'avenir pour le Québec, c'est la liberté politique... et non pas ATTENDRE qu'ils réalisent... avant d'être prêt à mettre en oeuvre un projet de souveraineté clair et emballant...

  • Gilles Bousquet Répondre

    4 février 2010

    M. Frédéric Picard, vous avez bien raison d’écrire que le PQ cherche à plaire le plus possible. Il n’est pas pris pour plaise spécifiquement à la gauche ou à la droite, il existe pour réaliser la souveraineté du Québec, au centre et en avant.
    Entre-temps, s’approcher le plus possible de son but, avec des gestes de souveraineté, tant qu’il n’y aura pas une majorité suffisante et solide de Québécois, pour y arriver.

  • Gilles Bousquet Répondre

    4 février 2010

    Hélèna écrit : « Le PQ n’a plus de couleur, ses mots n’enflamment plus »
    Le PQ ne peut mettre le feu partout à l’année longue. Le Québécois moyen en deviendrait écœuré. Ça prend des éléments d’enthousiasme et des moments de repos entre, afin de renouveler de discours et changer l’air et les paroles de la chanson souverainiste un peu. Aujourd’hui, c’est M. Duceppe qui vient d’allumer la flamme de la souveraineté avec son discours à l’Université d’Ottawa. Un autre jour, ce sera Mme Marois ou un autre.
    À la question d’Hélèna : «que proposez-vous dans l’immédiat pour empêcher le Québec de couler ? »
    Encourager, dans votre comté, le parti qui a plus de chances de battre le candidat du PLQ à la prochaine élection, en en devenant membre et ne pas voter pour le PLQ à la prochaine élection ou rester à la maison. Ça serait déjà ça de pris.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 février 2010

    Je suis de l'avis -entièrement- de Monsieur F.Picard.
    Le PQ n'a plus de couleur, ses mots n'enflamment plus, c'est le langage des technocrates. Pourtant, les mots colorés, passionnés, les mots qui racontent nous fascinent.
    Madame Marois, racontez-nous le pays dans son Histoire, dans ses Grandeurs et ses petitesses, parlez-nous de votre rêve...de votre vision du Pays.
    Nous sommes des rêveurs qui créons. Nous sommes les fils et les filles des Anciens et des Patriotes...Ne s'agit-il pas de mieux nous armer par le nombre et les idées et les actions à faire ?
    Que doit-on faire ? Et vous, que faites-vous, que proposez-vous dans l'immédiat pour empêcher le Québec de couler ?
    N'êtes-vous pas l'opposition officielle ?

  • Frédéric Picard Répondre

    4 février 2010

    Pour moi, le PQ est un parti qui se cherche. Je ne dit plus qu'il n'est pas souverainiste. Mais il se cherche, il cherche à plaire à l'un et à l'autre. Il n'a plus de position claire, la démocratie y est fuyante. Un jour, il adopte un langage de gauche. L'autre, il adopte un langage de droite. Un jour il adopte un ton complaisant envers les fédéralistes, l'autre, on le voit se tenir debout sur la citoyenneté. À vrai dire, le PQ a une ligne politique constante: Le politically correct. Tout ce qui est le moindrement coloré, trop, radical, on élimine. Ça donne le parti terne que l'on a.
    Tout ce qui ne plait pas à l'intelligentsia gogauche-humaniste de la Presse et de Radio-Cadnas (Cassivi, Elkouri, Petrovski, Lagacé, Durivage, Charbonneau, Frulla, Lépine, C Auger, Homier Roy, Guy A), on suprime.
    Faut dire que le PI, l'ADQ et QS ont bien fait leurs jobs pour Popo. Ils ont tous vidé le PQ de sa moele, de sa couleur. Popo n'a donc plus d'opposition à l'intérieur du PQ. Je trouve que vous en mettez toujours beaucoup sur la division, monsieur bousquet. Mais il est clair que ces particules attirent les éléments les plus vivants du PQ. Ceux qui peuvent le sortir du marasme idéologique où il est.
    Car oui, il est dans le marasme. Attendre que Charest se plante, c'est un marasme. Il faut faire mieux que l'adversaire, pas "moins pire". Les éléments plus colorés sauraient surement renouveller le discours péquiste et affronter de plus belle Charest (qui est, lui aussi, à l'agonie politique).
    Si le PQ se respectait lui-même (et ses membres) et son idéologie, il aurait beaucoup plus le respect de la population.

  • Christian Montmarquette Répondre

    4 février 2010

    Monsieur Bousquet,
    Ce n'est pas:
    «...pour Québec solidaire, (que) le PQ est un parti de droite».
    Le PQ est un parti de droite «en lui-même».
    Aucun parti politique qui a eu le culot de participer au démantèlement des systèmes de santé et d'éducation et qui laisse crever ses citoyens les plus pauvres à 500$ par mois pour vivre, ne peut se prétendre le moindrement de gauche !
    Le PQ est de droite, et clairement de droite.
    Sachons-le, et cessons de nous faire conter des histoires à dormir debout !
    Christian Montmarquette

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2010

    Hmm... on cherche toujours des poux à ce parti. On insinue qu'il a aboli son article 1 alors qu'il carbure toujours officiellement au programme de 2005 (http://www.pq.org/IMG/pdf/Programme2005.pdf), les débats internes deviennent des déchirements, les questions de stratégie politique deviennent de l'électoralisme, la richesse du chef est interprétée comme de la bourgeoisie, etc.
    Or, je peux concevoir que le Parti Québécois accuse une lacune au niveau des relations publiques, surtout en cette ère du 2.0. Mais ces problèmes sont aussi relatifs au désengagement populaire. Est-il nécessaire de rappeler que les pires dérives de ce parti sont survenus lorsque le nombre de ses membres était à son plus bas?

  • Marcel Haché Répondre

    3 février 2010

    Une réélection des libéraux pourrait révéler un changement profond de l’électorat. Cela pourrait signifier la victoire de l’opiniâtreté de l’électorat anglo et allo à l’encontre des nationalistes, qu’aurait rejoint une partie importante de l’électorat franco.
    Y a pas lieu d’être découragé. Mais il y a lieu d’être inquiet. Si Nous n’y prenons garde, les libéraux vont finir par Nous annoncer que le « fruit étant maintenant mûr », qu’ils sont légitimités par l’électorat pour en finir avec le vieux contentieux Canada-Québec. Pour un, Charest doit en rêver.

  • Georges Paquet Répondre

    3 février 2010

    Cher Monsieur Bousquet,
    Bernard Landry vient de démontrer dans sa dernière chronique dans La Semaine que promouvoir la souveraineté ce n'est pas la même chose que de promouvoir l'indépendance. La souveraineté peut avoir un contour et des composantes variables. Les souverainetés n'ont pas toutes les mêmes dimensions. L'Union européenne nous en donne un exemple vivant et important. Les pays membres de l'UE n'ont plus la même souveraineté depuis que le Traité de Lisbonne est entré en vigueur en décembre 2009, que celle dont ils jouissaient il y a quelques années encore.
    Pour l'ancien premier ministre, l'indépendance est la seule option que les Québécois devraient souhaiter. Mais il se garde bien de dire ce que cette indépendance contiendrait comme éléments principaux. On pourrait penser à la monnaie et à la citoyenneté. Mais M. Landry n'en dit mot.
    Alors, les Québécois ne sont pas beaucoup plus avancés.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2010

    Au lendemain de l'indépendance du Québec nous deviendrions, sans aucun doute, le pays le plus "vert" au monde avec notre énergie propre qu'est l'hydro-électricité. Les politiciens indépendantistes devraient s'efforcer de developper avec force ce thème qui est si porteur d'avenir et auquel les jeunes d'aujourd'hui sont si attachés.
    Une autre raison, fort écologique, de se prendre en main.
    Jacques L.(Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2010

    45 % en faveur de votre thèse con-fédérale et non en faveur de l'indépendance du Québec. Vous n'avez pas encore compris? Je vous le répète depuis des lustres.
    Le PQ a aboli l'article UN. Oeuvre de votre chère Pauline. Démocratique ce geste? Pas pour moi. C'est de la dictature déguisée. Et le pire, c'est que vous la cautionner.
    Alors, il reste quoi dans le PQ et sur son site? Du verbiage. En cela, Monsieur Bousquet, vous êtes inégalable.
    NT

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2010

    @ M. Bousquet:
    Merci pour ces encouragements. Même si je suis nostalgique de l'époque Parizeau, je sais bien que le PQ n'est pas fédéraliste...
    De gauche ou de droite, le PQ? Je ne me pose pas vraiement la question; je veux un parti qui fera l'indépendance. Le egnre de système socio-économique pour le pays du Québec, on le bâtira après... sans l'influence indûe de la nation canadienne et son idéologie multiculturaliste!
    Mais pour être franc, je crois de moins en moins que ce projet va vraiment se réaliser, car beaucoup trop de Québécois, ne comprennent pas les enjeux que nous vivions présentement. Ils ont trop souvent tendance à voter pour des individus comme John James Charest ou Mario Dumont...
    Enfin, quand ils se donnent la peine de voter, encore.