Autre option constitutionnelle ?

Annexer le Québec aux États-Unis

Choix de M. L. J. Papineau en 1849

Tribune libre

11 ans après la révolte écrasée de nos Patriotes de 1837/38, en 1849, il s’est fondé à Montréal, un mouvement annexionniste pour changer notre statut de Province du Canada « Québec-Ontario », colonie de l’Angleterre, pour nous annexer aux États-Unis.
Voici les Canadiens connus, en faveur du projet, : John Redpath, William Molson, John Rose, William Workman, John J. C. Abbott, A. A. Dorion, Luther Holton, P. H. Knowlton, Joseph Papin, Charles Laberge, Benjamin Holmes et plusieurs autres dont les membres du mouvement nationaliste canadien-français radical dirigé par Louis-Joseph PAPINEAU, des républicains qui préfèrent les institutions politiques américaines.
Et les Canadiens connus, contre ce projet : J. LESLIE , M.C.L. R. E. CARON , M.C.L. L. M. VIGER , M.P.P. pour le comté de Terrebonne J. H. PRICE , M.P.P, South Riding York .. Malcom Csmeron , M.P.P. pour le comté de Kent. Jos. Bourret, M.C.L. A. N. Morin , M.P.P. pour le comté de Bellechasse. Lewis T. Drummond, M.P.P. pour le comté de Shefford. Wolfred Nelson , M.P.P. pour le comté de Richelieu, N. Dumas, M.P.P. pour le comté de Leenster. George Etienne Cartier , M.P.P. pour le comté de Verchères. Pierre Davignon, M.P.P. pour le comté de Rouville. Louis Lacoste , M.P.P. pour le comté de Chambly. A. Jobin , M.P.P. pour le comté de Montréal. T. Bouthillier , M.P.P. pour Saint-Hyacinthe. D. M. Armstrong, M.P.P. pour Berthier qui sont tous demeurés fidèles à l’Angleterre.
Cette initiative annexionniste est morte en 1 854, suite à la signature du Traité de RÉCIPROCITÉ entre le Canada et les États-Unis.
Si les Américains continuent, sous Obama, de virer plus à gauche, l'annexion du Québec pourrait bien mieux intéresser le Québec qui pourrait voir une plus grande ouverture vers les marchés du sud que vers ceux de l’Ouest canadien.
Est-ce que l’idée de Papineau d'annexion avec les États-Unis referait surface au Québec devant la fermeture du ROC et de sa constitution imposée au Québec en 1982 ?


Laissez un commentaire



12 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    2 février 2010

    Hydro-Québec et la convoitise à Ottawa
    Toutefois ce projet, s’il se réalise, risque de transformer Hydro-Québec en « Hydro-Canada »Lettres au Devoir
    vendredi 20 novembre 2009
    --------------------------------------------------------------------------------
    André Braën - Avocat et professeur à l’Université d’Ottawa -
    Le gouvernement Charest a d’ambitieux projets d’expansion pour Hydro-Québec. L’achat éventuel d’Énergie Nouveau-Brunswick, suivi peut-être par celle de l’Île du Prince-Édouard afin d’en rationaliser les structures de transport et de distribution d’électricité surtout vers le marché de la Nouvelle-Angleterre, apparaît bien alléchant sur le plan économique. Toutefois ce projet, s’il se réalise, risque de transformer Hydro-Québec en « Hydro-Canada ».
    En effet, l’entreprise québécoise sera alors de plus en plus perçue comme étant une entreprise interprovinciale, et la tentation des autorités fédérales, sous la pression de l’opinion publique canadienne, d’en prendre le contrôle et d’en réglementer les activités sera d’autant plus forte.
    Le Parlement canadien peut en effet déclarer certaines entreprises être de l’intérêt général du Canada ou de deux provinces et plus (article 92 (10) de la Loi constitutionnelle de 1867).
    Par ailleurs, même si Québec peut effectivement légiférer en ce qui concerne l’exportation hors de la province de son électricité, la Constitution prévoit que le Parlement canadien peut aussi intervenir dans ce domaine et qu’à ce moment, sa législation jouit d’une prépondérance (article 92A de la Loi constitutionnelle de 1867).
    Le projet est donc emballant et porteur de croissance pour Hydro-Québec. Mais ce faisant, l’entreprise québécoise risque de plus en plus d’attiser la convoitise des autorités fédérales.
    Le cas échéant, le Québec pourrait donc perdre le contrôle de son joyau. Le gouvernement Charest a-t-il été averti de cette possibilité ? La question mérite d’être posée.

  • Gilles Bousquet Répondre

    2 février 2010

    M. Gignac ne fait pas dans le compliqué quand il écrit : «Les solutions bâtardes comme une troisième voie, ça n’existe pas ! Québec quitte ou double ! ÊTRE OU NE PAS ÊTRE, VOILÀ LA VRAIE QUESTION ? »
    Ça ressemble au crois ou meurs, une sorte d’intransigeance à la W. Bush : Ceux qui ne sont pas avec moi sont contre moi ou : La souveraineté du Québec sera à gauche ou ne sera pas etc. .

  • Archives de Vigile Répondre

    2 février 2010

    Il n'y a qu'une solution pour que le Québec puisse s'en sortir et s'épanouir, c'est par l'indépendance. Les solutions bâtardes comme une troisième voie, ça n'existe pas! Québec quitte ou double! ÊTRE OU NE PAS ÊTRE, VOILÀ LA VRAIE QUESTION?
    André Gignac le 2/2/10

  • Gilles Bousquet Répondre

    1 février 2010

    Bien non, M. O, c’est nous, au Québec, qui contrôlent le piton pour l’électricité pas polluante et bon marché pour nous éclairer ainsi que nos voisins.
    Le PQ et le Bloc se portent bien et nous sommes plus braves que les Écossais qui veulent la souveraineté qu’à 28 % de leur « province » qui a déjà été un pays.
    À force de tâter à droite et à gauche, nous allons trouver un chemin constitutionnel qui va finir par nous convenir en bonne majorité même si ce n’est pas exactement celui que vous et moi voulons actuellement. Faut juste faire confiance à l'intelligence collective des Québécois qui nous a assez bien servis jusqu'à maintenant.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2010

    après 40 ou 50 ans de pas en avant et de pas en arrière, le temps est venu d’envisager autres choses que les mises en remorque du peuple québécois. Le peuple a peur donc il faut du courage…
    …envisager autre chose… mais quoi ? PARLER encore ? En vase clos, entre convertis ? Nous sommes trop rares, les convertis et ne recrutons plus d’adeptes. Pire, les ennemis nous piquent des membres à chaque jour. Et si nous savions comme le monde nous trouve petits comme tribu sans courage ! Aujourd’hui aux funérailles bilingues de Kate McGarrigle, on pouvait entendre des artistes du vaste monde parler d’une région très éloignée, past Quebec City, a real humble people… Si quelqu’un a des idées pour nous sortir de cette Réserve francophone que nous a construit le Canada, il devra faire vite… on est à veille de nous couper le courant.

  • Gilles Bousquet Répondre

    1 février 2010

    Il est intéressant de lire la lettre des opposants à l'annexion du Canada uni aux États-Unis et leurs raisons, dans leur lettre commune au peuple du Québec.
    Comme "Member of Provincial Parliament" M.P.P., plusieurs Canadiens-français, dont certains avaient participé à « l’insurrection de 1837/38, ont signé en octobre 1849, une lettre pour s’opposer à l’annexion du Canada uni aux États-Unis. Ils déclaraient faire confiance à la Grande-Bretagne qu’ils appelaient la mère-patrie. « Voir texte plus bas ». Battus à l’insurrection, ils ont choisi de marcher avec le système et de se coller au pouvoir anglais du temps. Il faut souligner 2 des nombreux signataires, George Étienne Cartier et Wolfred Nelson, membres du parlement :
    "Nous soussignés, membres de la législature provinciale « le Canada uni », résidant dans la ville de Montréal et ses environs, avons vu avec surprise et regret une certaine circulaire au peuple du Canada, récemment publiée par nombre de personnes, dans le but avoué de susciter au sein de notre population un mouvement en faveur d'une séparation d'avec la Grande-Bretagne et, d'une annexion aux États-Unis d'Amérique.

    Sincèrement attachés aux institutions que la mère-patrie a depuis peu reconnues, et convaincus que ces institutions sont suffisantes pour nous assurer, au moyen d'une législation sage et judicieuse, un remède prompt et efficace à tous les maux dont la province puisse se plaindre, nous croyons devoir nous empresser de protester d'une manière publique et solennelle contre les opinions énoncées dans ce document.
    Nous croyons devoir en même temps, et sans attendre le concours des autres membres de la législature, lequel, à peu d'exceptions près, nous est d'ailleurs assuré, en appeler à la sagesse, à l'amour de l'ordre et à l'honneur des habitants de ce pays, pour les engager â s'opposer par tous les moyens en leur pouvoir, à une agitation qui a pour but de saper cette constitution si longtemps désirée et dont l'octroi a été accueilli par des sentiments de vive reconnaissance envers la métropole, agitation qui enfin ne peut avoir pour résultat que la continuation des scènes dont cette ville a déjà tant souffert, le renversement de l'ordre social et le renouvellement des troubles et commotions dont nous avons eu jadis à déplorer les suites désastreuses.

    Montréal, le 15 octobre 1849.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2010

    Monsieur Bousquet,
    Vous semblez, en tant que confédéraliste, vouloir annexer le Québec aux États-Unis. Le Québec est déjà, par force , annexé au Canada.
    C'est bien sûr attrayant avec la présence d'un grand président qu'est Barack Obama.
    Cependant monsieur Obama ne sera plus là dans 7 ans (max.).
    Or dans 7 ans il se pourrait très bien qu'après son départ qu'un nouveau George Bush (que vous n'avez pas semblé apprécié) se pointe à la Maison Blanche.
    Êtes-vous toujours en faveur d'annexer le Québec aux États-Unis.
    Ou bien mettons que Sarah Palin, après monsieur Obama, devienne la prochaine présidente des É-U.,.....
    C'est à bien y penser n'est-ce-pas?
    Non monsieur Bousquet, après 40 ou 50 ans de pas en avant et de pas en arrière, le temps est venu d'envisager autres choses que les mises en remorque du peuple québécois. Le peuple a peur donc il faut du courage.

  • Gaston Boivin Répondre

    1 février 2010

    Excusez-moi, j'ai, par inadvertance, omis de signer le dernier commentaire,
    Gaston Boivin

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2010

    Ce mouvement annexionniste était issu du mécontentement des anglophones de Montréal suite à la loi qui avait été passée pour indemniser les victimes , en Bas-Canada, des troubles de
    1837-1838, comme il en avait déjà été décidé pour celles du Haut-Canada: Furieux, les Anglais incendièrent alors, le 25 avril 1849, le parlement de Montréal et, dans la foulée de cette colère, ils fondèrent la Ligue Anglo-Américaine, dont les buts étaient: 1) l'opposition au gouvernement; 2) le protectionisme; 3) un Conseil-Législatif élu; 4) l'union des provinces britanniques de l'Amérique du Nord. Elle entreprit également des mesures et pressions pour demander la récusation de Lord Elgin, à qui ces Anglais de Montréal attribuaient la responsabilité de la décision d'indemniser pour les troubles de la rébellion de 1837-38 les personnes du Bas-Canada y ayant subi des dommages. S'étant vu servir, sur ce dernier point, une fin de non-recevoir, c'est là qu'ils décidèrent de partir le mouvement d'annexion aux États-Unis: Voir à ce sujet: "25 avril 1949, l'incendie de l'hôtel du Parlement", par J.J. Bell, M.A., L'Action nationale, 89, no 6, juin 1999,p 133-144.
    Après avoir cliqué sur l'adresse qui va suivre, indiqué dans le haut de la page qui va apparaître, côté gauche, dans le carré blanc pour la recherche : 25 avril 1849 et, après avoir cliqué sur recherche, vous aurez accès au texte, qui apparaîtra dès lors, aussitôt après avoir cliqué sur son titre.
    http://cgi2.cvm.qc.ca/glaporte/1837.pl

  • Raymond Poulin Répondre

    31 janvier 2010

    L’annexion aux États-Unis? Obama plutôt de gauche? Monsieur Bousquet, vous ignorez la réalité étatsunienne et l’actualité, vous vous amusez à provoquer ou alors vous ëtes d’une naïveté indécrottable. Je préfère croire charitablement que vous vous amusez à provoquer tout en jouant au naïf. Le cas d’O me laisse cependant un peu plus perplexe : en serait-il à se raccrocher à un nénuphar, croyant ainsi éviter la noyade québécoise, qu’il semble croire inéluctable lorsqu’il est dans ses mauvais jours? Devant la difficulté de faire l’indépendance, on s’empresserait donc de se chercher un autre maître, et encore, le plus terrible de tous? Tout ça pour ça? On lit parfois de drôles de choses dans Vigile...

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2010

    Comme dit Monsieur, l'important c'est le libre-échange, l'accès à un marché de 300 millions de riches consommateurs. Faudrait compléter par la même monnaie pour en finir avec la piasse yoyo.
    Mais pour le reste, vraiment pas intéressés. Chacun dans sa cabane

  • Archives de Vigile Répondre

    31 janvier 2010

    Le professeur Dominique Desroches nous a bien décrit le statut de Réserve qui nous guette au Canada si nous ne nous reprenons pas en main rapidement. Le gouvernement actuel se rue sur l’augmentation de la représentation aux Communes des provinces de l’Ouest, de façon à pouvoir ignorer totalement la voix du Québec pour son élection. Pendant ce temps, le grand démolisseur de l’Assemblée nationale achève de détruire la Charte de la langue française et de noyer la nation québécoise dans une immigration non intégrée. Au point que notre minorisation nous rend presque impossible toute accession démocratique à l’indépendance à l’intérieur de la constitution Trudeau monarchisante de la Cour Suprême. Un sondage récent prouve d’ailleurs que l’ensemble de la population canadienne nous considère à l’égal des bandes amérindiennes qu’on a réussi à réduire à la mendicité. On nous garde le statut de Réserve, pour éviter la réprobation internationale en cas d’extermination ouverte.
    Or, si ce sort ne nous convient pas, il serait encore temps d’offrir à notre population de voter par référendum la possibilité de devenir territoire des États-Unis d’Amérique. Un vote pour cette option nous gagnerait sans doute une adhésion plus large au Québec que le simple noyau d’expression française. Les Étatsuniens n’ayant pas développé la même animosité contre nous que les vainqueurs des plaines d’Abraham, ils ne s’opposeraient pas avec autant d’acrimonie au développement de notre société distincte, française, dont ils pourraient s’enorgueillir de par le monde, sans crainte d’une menace démographique qui terrorisa toujours le Canada.
    Oui, nous avons une autre option constitutionnelle. Louis-Joseph Papineau l’a bien considérée dès l’écrasement sauvage des Patriotes par l’armée britannique. To be or not to be…