M. Sarkozy contre la souveraineté du Québec

À cause d’une France multiple et indivisible ?

Et de M. Desmarais de Power, probablement

Tribune libre

Il l’a déjà déclaré, M. Sarkozy ne veut pas de la souveraineté du Québec. Comme la France se réclame indivisible dans a constitution de 1958, M. Sarkozy accorde la même chose au Canada sans trop s’inquiéter de la pérennité de la langue française ici, principalement quand ça lui est inspiré par son grand ami Desmarais, l’homme fort fédéraliste, franco-ontarien de Power qui en mène large en France.
La France de M. Sarkozy possède ses propres minorités linguistiques et nationales, treize langues dites "régionales" qui l'objet d'un enseignement public en France : Le basque, le breton, le catalan et l'occitan, s’y ajoute, depuis 1974 : le corse, depuis 1981 : le tahitien, depuis 1992 : quatre langues mélanésiennes (l'ajië, le drehu, le nengone et le paicî) et depuis 2006 : le gallo, le francique et l'alsacien.

La branche française regroupe 10 communautés linguistiques : breton, catalan, corse, langues créoles, allemand/alsacien, basque, luxembourgeois/mosellan, néerlandais/flamand, occitan, et langues d’oil qu’il espère, vont continuer de se dire Français avant tout.
Début de la CONSTITUTION FRANÇAISE du 4 octobre 1958 :
Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté.
En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'Outre-Mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique.
Art. 1. - La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.
Art. 2. - La langue de la République est le français; L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge; L'hymne national est la Marseillaise; La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité; Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.


Laissez un commentaire



2 commentaires

  • Pierre de La Coste Répondre

    24 janvier 2010

    Oui, assez d'accord avec votre analyse. La "République" êtant centralisatrice ne veut voir que des Etats centralisés autour d'elles, et non des confédérations ou des unions.
    Mais le plus important, je l'ai souvent répété, c'est que Nicolas Sarkozy est du côté des maîtres du monde anglo-saxons, parcequ'il ne respecte et ne connait que la loi du plus fort.
    Nous avons hérité du moins gaulliste des présidents de la Vème République! de Gaulle, lui, avait une conception différente de la République. C'était le Québec qui était un et indivisible, pas le Canada!

  • Archives de Vigile Répondre

    23 janvier 2010

    Nous savons qu'aucun pays n'y échappe. Même la France.
    Ils n'ont pas de sentiments, que des intérêts.