M. André Pratte écrit dans Cyberpresse, sous le titre « Le nouvel étapisme » de ce dimanche, 7 février 2010 : « Ouvrons une parenthèse sur le renouvellement des forces au sein du mouvement indépendantiste. Certains estiment que l'indépendance est une idée dépassée qui n'intéresse plus les jeunes. On a dit que les départs de François Legault et de Camil Bouchard étaient des coups durs pour la chef du Parti québécois, Pauline Marois. Peu des gens ont remarqué que le PQ est en train de s'enrichir d'une relève très forte. M. Cloutier, par exemple, a 32 ans et est bardé de diplômes en droit constitutionnel. Le député de Nicolet-Yamaska, Jean-Martin Aussant, 39 ans, a lui aussi un bagage académique et professionnel impressionnant en économie et en placement.
La candidate en vue de l'élection complémentaire dans Vachon, Martine Ouellet, 40 ans, est ingénieure à Hydro-Québec et militante écologiste. Où trouve-t-on l'équivalent au PLQ, au PLC, au PC? Fin de la parenthèse. »
Il finit par conclure : «Quoi qu'il en soit du fond du dossier on voit que, comme ils l'ont toujours fait, les souverainistes bougent. Ils bougent de façon convaincue, intelligente et habile, ils bougent avec l'aide d'une relève impressionnante. Et pendant ce temps, que font les Québécois qui croient au Canada? Les politiciens disent la même chose que leurs adversaires souverainistes. Les autres, confortés par les sondages, vaquent à leurs occupations professionnelles. Ils vivent dans l'illusion que le scénario de 1995 ne peut pas se reproduire. Grave erreur. »
Selon M. Pratte, le ROC serait pris entre la mollesse et la dureté de ses réponses envers les demandes d’un gouvernement péquiste. Les 2 réactions fédérales pourraient, de façon différente, conduire quand même à la souveraineté du Québec, ce qui le fait craindre pour l’avenir du Canada uni actuel.
M. Pratte, aux fédéralistes
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17 commentaires
Nosco Répondre
14 février 2010Effectivement Grand Papa ce site est très instructif.
La propagande pour les jeunes Canadian.
Dans l’onglet «Les personnes », on ne trouve rien sur les personnalités québécoises.
Tout ce qu’il trouve à dire sur Louis Riel c’est qu’il souffrait de maladie mentale qui l’empêchait de penser clairement et qu’il a été soigné dans un asile à Montréal. Il aurait été pendu pour trahison qui est définie sur le site comme « Crime qu'une personne commet quand elle manque de fidélité envers le gouvernement d'un pays. Les citoyens d'un pays qui essaient de créer leur propre gouvernement et de se débarrasser du gouvernement en place sont souvent accusés de trahison. » Évidemment, il n’est pas question sur ce site de dire que c’est Louis Riel qui a négocié la formation du Manitoba.
Nosco
Gilles Bousquet Répondre
10 février 2010Merci Grand-papa pour avoir signalé cet intéressant site des Agences du Canada, destiné aux jeunes Canadiens de 9 à 13 ans.
On y souligne plusieurs choses mais j’en ai retenu 2 :
Trahison :
Crime qu'une personne commet quand elle manque de fidélité envers le gouvernement d'un pays. Les citoyens d'un pays qui essaient de créer leur propre gouvernement et de se débarrasser du gouvernement en place sont souvent accusés de trahison.
Union :
Association de gens ou de gouvernements pour une raison ou dans un but communs. La Confédération a été une union des colonies britanniques qui croyaient qu'elles seraient plus fortes ensemble que séparées.
Le site ne mentionne pas que le Canada a pendu M. Riel mais il reconnaît qu’il est une personnalité canadienne.
Il est à noter qu’il est écrit : dans un but communs. Probablement une erreur de traduction.
Archives de Vigile Répondre
9 février 2010Voici un site Internet instructif sur une possible Vrai Confédération :
http://www.collectionscanada.gc.ca/confederation/jeunesse/index-f.html
Sous Glossaire on trouve les mots Acadiens, Grande-Bretagne mais pas les mots Québec, France... et on oubli de signaler que Riel a été pendu par Ottawa. !!!
Bonne chance avec votre projet Canadien.
Gilles Bousquet Répondre
9 février 2010M. Beauregard, le but du PQ-Marois un avec un autre chef, est de faire du Québec, un pays. Le plan pour y arriver, peut varier, selon les circonstances.
Nous connaissons le but, il reste à choisir le moyen. Est-ce que ce sera : des gestes de souveraineté; un référendum avec une association ou un partenariat ou une confédération dans la question; avec un budget de l'An 1; suite à des crises avec Ottawa qui refuseraient des demandes légitimes du Québec ou autre chose ?
Moi, je crois que l’idée d’une vraie confédération formée d’États souverains aurait plus de chance de réussir à obtenir une bonne majorité de OUI des Québécois mais, c’est au chef du PQ de choisir la stratégie gagnante.
Archives de Vigile Répondre
8 février 2010J'étais déjà très satisfait de la mouture péquiste de 2007. Avec des candidats comme Marc Laviolette, Pierre Dubuc, Robin Philpot, Pierre Curzi et Bernard Drainville, je me suis dit «ça sent la coupe».
Mais bon, les candidats à eux seuls ne suffisent pas. On pourrait d'ailleurs analyser longuement l'impact médiatique de la campagne.
La victoire de 76 n'était pas le fruit d'une reconnaissance unilatérale en la capacité du parti de Lévesque de gouverner et de faire l'indépendance. Bourassa avait fait une bonne part du travail. Disons simplement que l'alternance a eu beaucoup à jouer.
Avec la baisse croissante d'intérêt populaire en la chose politique et avec la surmédiatisation de la niaiserie au détriment de l'intérêt public, il faudra forcer l'alignement des astres pour redonner le pouvoir à un parti nationaliste. Si l'équipe Marois veut toucher aux commandes du pouvoir en 2012, elle devra, à son tour, «forcer» l'alternance du pouvoir.
Depuis que les militants à gauche ont décidé de jouer dans leur propre ligue et depuis que les militants de droite ont décidé de faire de même, il faudra davantage que la compétence des élus pour vendre la salade politique. L'image du parti est à refaire ainsi que son militantisme. Et ça commence par expliquer en long et en large ce que c'est que le fameux plan Marois. Les militants n'arrivent pas vraiment à le défendre, faute d'explication.
Gilles Bousquet Répondre
8 février 2010S.v.p. noter qu'à mon dernier message, faudrait lire séparatisme à la place de sépartaisme.
Gilles Bousquet Répondre
8 février 2010Je constate ici que la solution de M. Turcotte, avec laquelle M. Boivin est d’accord est le retour de l’emploi du mot séparation ou sépartaisme, comme solution constitutionnelle pour le Québec.
Je n’ai rien contre le mot mais un mot n’est pas un programme pour passer de province à pays.
Archives de Vigile Répondre
8 février 2010Quel grand bonheur d’avoir…
Un pays Québec avec un «char» neuf,
sans nécessité d’être à la remorque de quoi que ce soit,
un pays Québec avec un nouveau chauffeur.
Gaston Boivin Répondre
8 février 2010Entièrement d'accord avec le dernier propos de monsieur Nestor Turcotte quant à la solution qu'il propose à monsieur Bousquet.
Gilles Bousquet Répondre
8 février 2010M. Landry n’est pas entré dans la mouvance séparatiste parce qu’il n’aime pas ce mot là. Il préfère le mot indépendantiste et rejette maintenant le mot souverainiste.
M. Landry est viré indépendantiste par le mot mais la réalité est la même : Faire du Québec un pays. Il croit que les indépendantistes vont y réussir sans l’association ou le partenariat. Pas de problème avec mois mais je crois que ça être un frein pour ceux qu’il faudrait convertir aux avantages de faire du Québec…un pays.
Archives de Vigile Répondre
8 février 2010Une lecture pour M.Bousquet que je lui ai sggérée...il y a longtemps.
Le pays Québec est arrivé
Avec réalisme et lucidité
Archives de Vigile Répondre
8 février 2010La solution? Cesser d'abord d'écrire sur le confédéralisme canado-québécois....et faire comme Landry: entrer dans la mouvance séparatisme. Car, il faut se séparer si on veut montrer à la face du monde que le Québec est libre de ses choix. Comme le disait Bourassa...
NT
Gilles Bousquet Répondre
7 février 2010Aux 4 premiers auteurs de commentaires négatifs sur mon message ici, qui en profitent pour taper, comme d'habitude sur le PQ et/ou sur ses intentions ou ses chances de faire un pays avec le Québec, c'est quoi votre solution de rechange "alternative" pour sortir le Québec de la fédération actuelle ?
Archives de Vigile Répondre
7 février 2010Tellier et Gignac ont raison: le PQ est une farce. On a lu cette semaine "DUCEPPE durcit le ton sur la souveraineté". Il durcit quoi? Il cause de tout sauf de l'essentiel.
Monsieur TELLIER que vous avez raison. Mais M. Bousquet ne comprendra jamais cela. Bleu jadis, rouge jadis, péquiste à vie.
NT
Archives de Vigile Répondre
7 février 2010Attention au PQ
Pour eux souveraineté ne signifie pas indépendance.
Pour eux souveraineté veut dire confédération,demeurer dans la fédération monarchique du Canada avec des accommodements administratifs particuliers.
Le Canada et M.Pratte peuvent dormir paisiblement.Le PQ ne reviendra jamais au pouvoir avec Mme Marois.Sa personnalité ne passe pas la rampe.C'est trop facile de monter une campagne de salissage contre elle.La majorité silencieuse des québécois ne veut pas d'elle.Il sont en faveur du statu quo politique.Ils l'ont démontré en décembre 2008.
Archives de Vigile Répondre
7 février 2010La relève du PQ bardée de diplômes, ça me fait rire. Le PQ, en 1976, lors de sa première prise de pouvoir, possédait un des conseil de ministres les plus influent pratiquement de l'histoire du Québec. Ces ministres étaient eux aussi bardés de diplômes mais 44 années plus tard, nous en sommes encore à radoter les mêmes choses. L'erreur du PQ fut, en !976, de ne pas procéder immédiatement pour faire l'indépendance du Québec. Un chef dynamique qui croit vraiment à l'indépendance et qui est décidé et prêt par tous les moyens possibles pour y parvenir, c'est ce qui manque au PQ. Marois, c'est une grande déception et n'a pas le leadership nécessaire pour y parvenir, je suis désolé.
André Gignac le 7/2/10
Archives de Vigile Répondre
7 février 2010Pratte a évidemment omis de mentionner que son gouvernement Canadian chéri, avec l'aval des libéraux de John James Charest, pourrait bien recommencer à envoyer des enveloppe brunes aux frais des contribuables pour faire imprimer des drapeaux du Cadenas. À faire défiler à Montréal aux frais des contribuables des dizaines de milliers de citoyens des autres provinces qui sont prêts à s'ingérer dans la politique québécoise. À faire voter les citoyens des autres provinces qui vivent dans des résidences universitaires (même si leur adresse permanente n'est pas au Québec). À accélérer tout d'un coup le traitement des demandes d'immigration dans les semaines précédant un éventuel référendum (pour réduire la proportion des "Québécois de souche"). À empêcher le Québec de protéger la langue française en réduisant encore davantage la portée de la loi 101. À nous faire miroiter les pétro-dollards de l'Alberta qui... paradoxalement ne font qu'appauvrir le Québec en raison de la hausse du dollar Canadian. À agiter le spectre de l'incertitude économique durant les premières années d'un Québec souverain. La liste pourrait continuer davantage...