Pourquoi je soulève l'aliénation ? Parce qu'on est asservis au Québec, tout autant que nous sommes. Je vais commencer par expliquer pourquoi j'ai décidé de conceptualiser ce problème. Si on regarde l'étymologie de ce mot, cela signifie : "Qui appartient à un autre" et aussi "étranger". Nous, Québécois appartenons à un autre, un État nommé Canada, qui ne reflète pas nos valeurs et essaient de nous faire croire que c'est le cas... Pourtant c'est faux, le Canada ne veut pas notre mal ni notre bien, mais veut qu'on pense comme lui et cela joue sur notre libre arbitre, parce que c'est le contraire. Nous ne sommes pas des robots, nous sommes juste différents. Nous pensons et agissons différemment, tout simplement. Bon, j'attends plusieurs commencer à me dire que je divague que je déferle de la propagande souverainiste à tour de bras et je ne vous apprends rien. Ils existent tellement d'article et de débat que l'indépendance du Québec que s'en est déprimant, tellement que le concept est presque rendu tabou... Toutefois, l'aliénation est sans contredit l'ennemi numéro 1 du Québec vers l'accession de sa liberté d'expression pure. Le manichéisme que j'ai déjà exprimé les fondements dans mon précédent article.
Revenons à un exemple historique (comme j'ai l'habitude de faire, ahha). Au Québec, le terme aliénation était très fort entre 1960 (évènement de la fin de la Grande Noirceur) et la pendaison des patriotes de 1838. Le Québec a donc souffert d'une forte aliénation, une pseudofolie identitaire reliée au conservatisme religieux. Chaque homme et femme était né pour un petit pain et les valeurs de progrès n'était pas destiné au petit fermier sur sa terre, mais plus à son accomplissement de sa propre vie et "gagner son ciel". Ici, le Québécois appartenait à un autre, autrement dit, Dieu et ses fidèles (autrement dit le Clergé). Il est important de comprendre la mentalité des gens de l'époque. Toutefois, celui-ci a protégé les Canadiens français de l'assimilation avec un encouragement du taux de natalité pour conserver le français. Je recule au temps des patriotes, pourquoi, je m'explique. Les patriotes ont été pendus parce qu'ils voulaient parler leur propre langue sans être sanctionnés, un courage plus que politique à l'époque et leur mort a permis de développer ainsi une tolérance. Mais pourquoi sont-ils vraiment morts? À cause de l'aliénation, ils appartenaient à un autre, un autre peuple qui est les loyalistes anglais, maître dans tout à l'époque. Quel est mon lien envers aujourd'hui, j'y arrive...Ancré dans une vague sans précédent de petit peuple soumis au clergé et à l'autorité anglaise, le Canadien français moyen était aliéné, étranger à lui-même et vendu à Dieu à souffrir sur terre avec une promesse d'atteindre son ciel...
En 1960, la Révolution tranquille détruisit les pans idéologiques judéo-chrétiens des Canadiens français et le nationalisme québécois naquit. Le progressiste explosa et put détruire cette aliénation; ainsi la prison qui nous a été imposée... un semblant de liberté malheureusement. Il y a bientôt 45 ans, des petits partis comme le RIN et la souveraineté-association virent que l'aliénation du québécois existait encore, un Canada qui ne respectait pas la diversité culturelle et linguistique dans son propre territoire... Donc, un homme se dit un beau matin : certes on a sauvé le Québec de l'aliénation une fois en le sortant de la Grande Noirceur, mais il restait un autre obstacle, le Canada...Les gens étaient encore et toujours aliénés à des valeurs contradictoires. Ce que le Canada faisait presque toujours à l'encontre des intérêts du Québec. Le parti québécois fut fondé justement afin de détruire une fois pour toutes cette aliénation et permettant une contre-aliénation en donnant au Québec sa pleine liberté qui a perdu, son essence de vivre normalement.
Tout ce long cours d'histoire pour arriver maintenant à un Québec d'aujourd'hui, qui ressemble à un orphelin qui cherche à se nourrir, qui erre dans la rue sans que personne ne puisse et veuille l'aider. Aujourd'hui, l'orphelin s'est fait placer dans un orphelinat comme le système a été assez gentil pour l'envoyer là -bas. Il est entouré de quelques camarades qui ne connaît pas, qui ont l'air sympathique ais qui hésite à leur parler, trop hanté par sa faim. Il s'est fait promette qui aura à manger alors qu'on lui donné un toit, lui qui aimait vivre au grand air, mais ne cherchait juste à se nourrir, et le système tarde à l'aider en ce sens. Il est gourmand, en pleine croissance cet orphelin. Il veut seulement se nourrir et être libre. Appliquer cette fable au Québec d'aujourd'hui, vous comprendrez tous.
Le Québécois est aliéné à cause du système anglo-saxon qui ne le correspond plus, lui qui est gourmand de richesse, de connaissance, qui veut sa pleine liberté de pensée, pouvoir signer ses traités, voter ses propres lois, contrôler ses propres taxes et son propre argent. Le Québec est fou et malheureusement, le seul moyen de le guérir de sa maladie mentale est l'indépendance. Je vous suggère fortement de lire et relire les définitions à la fin du présent paragraphe. L'aliénation signifie soumission, nous voulons être autonome, et c'est pourquoi je respecte certains partis comme la CAQ qui se veut un parti autonomiste qui est conscient de cette aliénation et veut l'enrayer, comme QS, un parti progressiste qui veut enrayer les justices des conséquences de justement la mainmise du Canada dans nos champs de compétence nous rend aliéné. Dans le fond, le Québec est composé de Québécois, qui sont des individus dépossédés et en perte de maîtrise de ses propres forces au profit d'une autre force qui est celle du Canada fédéral et de ses partisans.
Je ne vois pas tout noir, beaucoup de gens le savent et arrive à la même conclusion que moi que nous devons nous guérir par l'indépendance. Je suis né dans un système d'injustice, un pays qui n'est pas vraiment le mien, où la prospérité est déguisée par des gens qui sont de plus en plus démotivés par l'argent. Les gens se cherchent, non plus de repères, donc sont aliéné au système qui est supposé être là pour aider l'homme. Le système au service de l'homme, et non le contraire. Pourquoi un parallèle à l'argent, parce que le défaut c'est que ceux qui ralentissent l'accession à notre guérison mentale de notre aliénation, c'est les particuliers souvent riches et qui ont le contrôle sur l'information. L'être humain a toujours avancé en groupe, n'aurait jamais survécu seul dans sa grotte, il est sorti et est allé vers la lumière. De plus, des gens qui mettent des étiquettes sur d'autres gens sans connaître leur fond de pensée et spéculent, est une forme l'aliénation, car elle n'est plus elle-même, devient étrangère à elle-même, ne pense pas par elle-même, est assujettie sans en avoir conscience...
Il est temps pour nous québécois d'avancer en groupe, pour prendre notre destin en main et nous pourrons justement être aussi riche que les autres pays du monde et de facto, être en bonne santé mental et ne plus appartenir à un autre, être l'orphelin qui mange à sa faim et parcoure le monde en se faisant plein d'amis au passage, qui a su grandir parce que les autres lui ont donné à chance de se rassasier...
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"La notion d'aliénation (du latin : alienus, qui signifie « autre », « étranger ») est généralement comprise comme la dépossession de l'individu et la perte de maîtrise de ses forces propres au profit d'un autre (individu, groupe ou société en général). Il renvoie ainsi fréquemment à l'idée d'une inauthenticité de l'existence vécue par l'individu aliéné. Le terme d'aliénation est particulièrement polysémique [...]. Il est en effet couramment utilisé à propos de divers sujets, que ce soit pour dénoncer l'aliénation ou le caractère aliénant du système capitaliste de manière générale, ou pour critiquer certains phénomènes ou institutions sociales particuliers, telle la religion, le travail, l'argent, la publicité ou la consommation...
Il sert aussi souvent à désigner un état de privation de ses facultés propres ou de ses droits, une dépossession de ses capacités ou une contrainte imposée empêchant le déploiement de son potentiel, ou encore à signaler qu'une personne n'est plus elle-même, devient étrangère à elle-même, ne pense pas par elle-même, est assujettie sans en avoir conscience, etc. Concept permettant une critique globalisante des formes et organisations sociales, à la manière des notions de domination ou d'exploitation [...]."
Étienne de La Boétie dans son Discours de la servitude volontaire soulève le concept. Publié en 1549, alors que son auteur n'a que dix-huit ans, ce texte pose la question de la légitimité de toute autorité sur une population et essaie d'analyser les raisons de la soumission de celle-ci. Il se dégage du texte l'idée que si un peuple se soumet si facilement et si durablement à un tyran, c'est qu'il y trouve un intérêt qu'il n'ose s'avouer à lui-même : celui d'être exempté de la responsabilité."
- Wikipédia, Encyclopédie Wikipédia [En ligne] [fr.wikipedia.org/wiki/Aliénation->fr.wikipedia.org/wiki/Aliénation] (page consultée le 24 avril 2013)