À Radio-Canada, on est au quota

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Bolchévisme racial : les nouveaux quotas ethniques obligatoires de Radio-Canada


Septembre 2025. Radio-Canada présente la septième version des Pays d’en haut.


Lucie Dionne écrit le scénario. (En 2023, Luc Dionne a changé de sexe et porte maintenant du DD).


La série est produite par Fabienne Larouche (sortie du placard en 2024, elle vit maintenant au grand jour avec sa blonde Janette Bertrand).


Normand Brathwaite joue Séraphin et Chantal Petitclerc joue Donalda.


La réalisation est confiée à Lune-Soleil Nguyen-Ferandez, jeune Innu non binaire, queer, asexué qui exige qu’on l’appelle « ielle ».


La musique est signée Cœur de pirate (évidemment). Tout le monde applaudit à cette magnifique diversité.


PARCE QU’ON EST EN 2025


Comme Gabrielle Bouchard lâchée lousse sur Twitter, je fais de l’ironie.


Mais vu que Radio-Canada a annoncé cette semaine son nouvel engagement en matière de diversité, tout ça pourrait bien devenir réalité.


Selon son plan stratégique, d’ici 2025, « au moins un des postes clés de création (producteur, réalisateur, auteur, auteur-producteur, interprète principal) sera occupé par une personne issue de la diversité ».








Sophie et Richard ne sont pas bons aux fourneaux, mais ils savent cuisiner leurs invités! Invitez-vous à la table de Devine qui vient souper? une série balado originale.





Et par diversité, on entend : « Minorité visible, Autochtones, personnes handicapées et membres de la communauté LGBTQ2+ ».


Quelqu’un, quelque part, à Radio-Canada, n’a pas compris que la meilleure façon de combattre la discrimination, c’est de s’assurer que personne n’est écarté d’un poste à cause de son orientation sexuelle, son origine ou la couleur de sa peau. Ce n’est pas en imposant des quotas artificiels qu’on va régler la situation.


S’il y avait des dizaines de comédiens autochtones qui sortaient chaque année du Conservatoire et de l’École nationale de théâtre et que les portes de la télé leur étaient fermées, je comprendrais qu’on force les producteurs à engager des comédiens autochtones. Mais ce n’est pas le cas.


Quand je m’assois devant Unité 9 ou Ruptures, je m’en fous royalement que le réalisateur couche avec des femmes, des hommes, ou les deux en même temps.


Je me fous de savoir que l’auteur est mohawk, eurasien ou uruguayen.


Je me contrefiche que le producteur se déplace en fauteuil roulant ou en Mercedes. La seule chose qui me préoccupe, c’est leur talent.


QUI COUCHE AVEC QUI ?


Petite question pour le futur CCGD (Comité Central de Gestion de la Diversité).


Comment allez-vous faire pour savoir si une personne à engager est LGBTQ2+ ?


Vous allez vérifier dans leurs pantalons, sous leurs jupes ? Leur demander qui était dans leur lit en fin de semaine ? Comment déterminer s’ils sont vraiment bi ou s’ils font juste du tourisme sexuel ? Qu’allez-­vous faire avec les homosexuels qui n’ont pas annoncé à leur mère qu’ils n’étaient pas hétéros ? Comment on compte les « esprits » de quelqu’un qui est « deux esprits », le fameux 2 dans LGBTQ2+ ?


QUI REPRÉSENTE QUI ?


Radio-Canada précise que sa priorité est « d’aider les Canadiens sous-représentés ». Quiconque a déjà travaillé à Radio-Canada sait fort bien que les LGBTQ2+ sont loin d’être sous-représentés. En fait, à certains étages, ce sont les hétéros qui sont sous-représentés...


Mais je m’égare. Revenons à ce plan stratégique, qui porte le nom poétique « Entre nous, c’est pour la vie ».


Ce qui me déçoit le plus, c’est que le plan n’a rien prévu pour les nains, les albinos, les gauchers, les dyslexiques, les imberbes ou les TDAH. Ce sera sûrement pour 2030.