30e anniversaire de la Loi 101

Tribune libre - 2007

Je tiens à souligner en ce 30ième anniversaire de la promulgation de la
Charte de la Langue Française, la petitesse de l'assistant-gérant de la
succursale du Parti Conservateur fédéral, qui nous sert de premier ministre
à Québec.
John Charest a perdu encore une fois, l'occasion de se comporter en chef
d'état qu'ils n'est pas et qu'il ne sera jamiais.
En effet,Charets est le premier magistrat du seul état francophone
d'Amérique. Il a le premier devoir de défendre la loi fondamentale du
Québec.Et la loi la plus fondamentale du Québec est sa loi linguistique qui
déclare le français, langue officielle.
Rien sur le plan gouvernemental n'a souligné cet anniversaire. Le
gouvernement Charest n'a souligné l'évènement d'aucune manière.Il n'a pas
fait l'objet d'encart dans les journaux,à la radio ou à la télévision et
pourtant la loi 101 fait consensus dans la population.Elle est la
législation dont les québécois sont les plus fiers. Alors? Rien!
Je me rappelle des gorges chaudes que Charest faisait lorsqu'on lui
reprochait de ne pas aimé le Québec. Vous vous souvenez?
Permettez-moi de douter de la sincérité de Charest de défendre la loi
101. Il n'y croit simplement pas!

Le PQ a abdiqué
Qu'ont fait les gouvernements du PQ devant les attaques répétées contre la
Charte de la Langue Française dans les années 80 et 90.
Ils se sont malheureusement comportés avec défaitisme et fatalisme se
conformant au dictat du pouvoir colonial canadien. Les gouvernements du PQ
en avaient-ils le choix?
Oui , ils en avaient le choix!
Le gouvernement avait à sa disposition une arme redoutable que constitue
la loi Québécoise sur les Consultations Populaires. Il aurait pu aller
chercher un mandat clair par voie référendaire sur un sujet aussi précis
que la législation linguistique. Aussi aurait-il pu simplement déclancher
une élection sur le sujet et aller chercher un mandat dans la population.
Lors du rapatriement unilatéral de la constitution sans le Québec, il
aurait pu envoyer un ultimatum au gouvernement fédéral. Le Québec était
attaqué de plein fouet dans son intégrité politique. Cela s'appelle de la
légitime défense!
Pour cela, il faut de la volonté politique. Malheureusement, nous devons
réaliser que cette même volonté politique était absente.
Denis Julien, comté Lotbinière
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