Chanter en anglais pour les francophones?
22 janvier 2010
L'autre nation dirait: "Wishful thinking"
Là où le bât blesse, c’est lorsqu’une artiste comme Pascale Picard fait d’abord un disque en anglais pour le marché international pour se rendre compte qu’elle n’obtient du succès que dans les pays francophones, mais qu’elle continue à chanter en anglais. C’est là chose répréhensible qui porte la marque de l’assimilation. Elle devrait se mettre à composer en français, sa langue maternelle, afin de mieux communiquer son message à son public. C’est une question de respect des gens et de sa culture.
Nous, nationalistes de la vieille garde, c'est ce que nous aimerions. Mais Picard l'a répété en public: I want to pogne! Et elle résussit son pari: Le tout Paris à ses pieds!
S'il y a manque de respect, c'est plutôt de la part de ceux qui consomment son produit, ce sont eux les assimilés. Elle, elle est un entrepreneur rusé et "successful". Les Québécois ne changent plus de canal devant la culture de l'autre. Nos jeunes nous ont trop vus méprisés par le Canada pour notre combat de losers. Ils choisissent de vivre leur différence en famille mais de ne pas résister à la vague "mondialisante", comme les Hollandais, Danois, Suédois et même Sud-Américains les moins opprimés: World Music is Beautiful, font-ils le choix. C'est ce qui fait pour nous, vivons et ménageons notre ulcère avant de leur passer la main. Ils se soucient peu de la Nouvelle-France et du pari Durham.