Le maillon faible
23 octobre 2014
Ces deux tueurs étaient sur la liste noire du Service canadien du renseignement de sécurité. On avait même saisi leur passeport. Et pourtant, ils a passé au geste. Mais, que s’est-il passé dans leur tête pour qu’ils décident d’agir avec autant d’atrocité ? Nul doute qu’ils ont subi une radicalisation extrémiste. Toutefois, on ne peut pas, dans mon esprit, isoler une forme de délire mental qui les a poussés à endosser la cause de groupes radicaux.
À mon sens, les interventions policières à elles seules ne parviendront jamais à éliminer une telle montée de cette radicalisation montante. Conséquemment, il faut travailler en amont de ce fléau et faire appel aux intervenants sociaux aussitôt qu’un jeune est identifié comme problématique.
En termes clairs, la société, via les proches de ces jeunes radicaux, doit les prendre en charge dans les meilleurs délais en entamant auprès d’eux une cure de « déradicalisation » avant qu’ils poursuivent inexorablement leur marche vers une mort insensée. C’est une question de responsabilité sociale !