Remettre à la une le rêve de René Lévesque...suite 2

Où sont les militants du PQ?

Tribune libre


Dans le but de m’assurer que je ne divaguais pas dans la définition que je me faisais du substantif « militant », je suis retourné aux sources, soit le bon vieux dictionnaire :
« Militant : membre actif d’une organisation politique qui lutte pour une idée, une opinion » et j’oserais ajouter « une option », en espérant que M. Larousse me pardonnera! J’ai alors poussé plus loin mes recherches pour m’arrêter au verbe de la même famille, « Militer : participer à la vie d’un parti et se charger d’en défendre, d’en diffuser les idées, les revendications. »
Source : Le Petit Larousse illustré; édition 2009; p. 646

Partant de ces définitions, j’aurais tendance à me demander si les militants du PQ n’ont pas perdu le cap sur l’option souverainiste de leur parti, à la suite des dernières années où leurs chefs se sont amusés dans les montagnes russes, entraînant comme conséquence la mise sur les tablettes de leur lutte pour cette option et de la prise en charge de sa promotion.
Toutefois, à leur défense, pour être mobilisée autour d’un projet de société, la base d’un parti politique se doit d’être enflammée, non seulement autour d’une option, mais aussi et surtout par la bougie d’allumage, en l’occurrence son chef. Et, comme par les temps qui courent, le chat semble occupé ailleurs, les souris dansent : le déserteur François Legault et ses boy scouts préparent leur feu de camp qui ne sera peut-être qu’un feu de paille, les jeunes loups péquistes critiquent le plan de gouvernance de la louve, et la belle-mère, Jacques Parizeau, un militant de la première heure, n’a pas du tout le goût de se faire dévorer par le gros méchant loup! Quelle famille!
Pourtant, sur le terrain des vaches, à travers les déboires qu’a vécus le gouvernement du Parti Libéral au cours des derniers mois, on aurait été en droit de s’attendre à ce que la flamme nationaliste soit attisée par les militants péquistes, Pauline Marois portant le flambeau à leur tête! Pour l’instant, le moins que l’on puisse dire, c’est que la bougie n’éclaire pas fort, se contentant parfois de laisser échapper quelques étincelles du brasier! Pour compenser ce manque d’ardeur de la part des militants, ce sont les citoyens du Québec qui doivent se contenter d’éteindre les incendies! Un rôle essentiel en soi mais qui ne peut pallier une mobilisation autour du projet de souveraineté du Québec, allumé par un chef enthousiaste, il y a maintenant plus de quarante ans, et qui aurait bien besoin d’être remis à la une par ceux qui sont parmi les premiers responsables de le défendre et de le promouvoir, soit les militants du PQ!
Henri Marineau
Québec

Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2092 articles

  • 1 471 626

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




Author extra bg
Author extra bg

L’affaire Bouazzi


Author extra bg

Le charisme de Donald Trump


Author extra bg

Deux pubs, deux mondes



Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    22 janvier 2011

    René Levesqiue nous fit passer de 7% d'indépendantistes à 40%
    Jacques Parizeau nous fit passer de 40% d'indépendantistes à 49%
    John James Chasrest est en train de nous faire passer à plus de 60%
    Et pour réaliser notre pays le Québec et notre ouverture au monde utilisons les méthodes mis en place par René Lévesque en 1976 et 1980
    Cartes de membres et passeports vers l'indépendance
    assemblées de cuisines
    assemblées régionales
    assemblées pour le Québec en entier
    groupes selon les professions
    autocollants
    équipes de lignes ouvertes et d'opinions des lecteurs
    dépliants aux portes
    etc,,,