Trois événements importants sont passés presque inaperçus dans les manchettes des dernières semaines, engloutis sous la vague des allégations de scandales. Pour jeter un peu de baume sur le climat de morosité qui envahit actuellement l’atmosphère du Québec, je vous propose ce vent de fraîcheur!
Nomination de M. Charles Bernard
Sans connaître l’homme ni le médecin derrière la personne de Charles Bernard, j’ai été ébloui par les qualités humaines et professionnelles de celui que le Collège des médecins vient de désigner à sa présidence. À titre d’exemples, écoutons-le parler de sa profession dans un article publié récemment dans un quotidien : « Je suis médecin avant tout, je ne suis pas un administrateur. Même quand j’étais chef de département à l’Hôpital Laval ou président de Fondation, je n’ai jamais cessé de voir mes patients. J’ai choisi la médecine pour être avec eux.»
Concernant une peinture qui trône derrière son bureau et qui montre des religieuses aux soins, Charles Bernard en tire une interprétation fort révélatrice sur les sentiments qui l’animent : « Cette toile représente l’empathie et le dévouement envers les malades. »
Si on ajoute à ces qualités le fait que M. Bernard a l’habitude de dire ce qu’il pense, au moment où il le pense, je crois que le système de santé dans son ensemble, en particulier la qualité des conditions de travail des intervenants et des soins aux patients, sauront tirer profit d’une nomination qui augure bien!
Départ de M. Ross Gaudreault
M. Ross Gaudreault quittera ses fonctions de président-directeur général du Port de Québec en janvier 2011 après 23 ans à la barre de l’organisation. Chapeau, M. Gaudreault, pour avoir grandement contribué à faire rejaillir les atours de la belle ville de Québec aux yeux de centaines de milliers de touristes par son port sur le Saint-Laurent!
Un doctorat honoris causa pour Gilles Kègle
C’est un Gilles Kègle humble et ému qui a reçu le 15 janvier un doctorat honoris causa en psychologie des mains de Denis Brière, recteur de l’Université Laval.
En parcourant un article publié le 16 janvier dans un quotidien, j’ai été surpris d’apprendre que M Kègle, qui caressait, étant jeune, le rêve de devenir médecin, a dû abandonner son projet, ayant vécu, à cette époque, des périodes d’hallucinations, d’idées suicidaires et frôlé la schizophrénie. Il est alors entré dans un monastère cloîtré où on lui a dit que sa santé précaire ne lui permettrait pas de devenir missionnaire tel qu’il le désirait.
Il y a 25 ans, à la suite d’une tentative de suicide, le bon samaritain du quartier Saint-Roch a rencontré mère Teresa, le jour où elle a reçu un doctorat honorifique de l’Université Laval. La Bienheureuse religieuse l’avait alors encouragé à poursuivre son engagement social.
« J’ai alors décidé de me suicider autrement. Je vais jusqu’au bout de mes forces tous les jours! », raconte-t-il. En m’associant à toutes ces personnes en détresse qui vivent dans la souffrance, je rends hommage à M Gilles Kègle, ce grand homme qui se qualifie de « petit homme »!
Henri Marineau
Québec
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1 commentaire
Stéphane Sauvé Répondre
18 janvier 2011Merci de nous communiquer des évenements positifs, c'est inspirant et nourrit le courage.