Sauver RONA...avant de passer au suivant!
4 février 2016
« Nous vivons dans une économie ouverte et libre », a répété à outrance Philippe Couillard dans le cadre de la transaction qui a vu RONA passer entre les mains du géant américain Lowes’s. Une stratégie qui peut paraître « avantgardiste » mais qui recèle son lot d’inconvénients, le plus sournois étant la disparition du siège social de l’entreprise envers lequel M. Couillard n’éprouve clairement aucune sensibilité particulière.
Pourtant, le pignon sur rue incarné par les sièges sociaux représente la pierre angulaire de toute entreprise désireuse de mettre en lumière les forces et talents de nos entreprises québécoises. La politique minimaliste de succursale prônée par Philippe Couillard vient au contraire jeter le voile sur un fleuron québécois implanté avec courage et détermination sur notre sol depuis plus de 75 ans.
À ce sujet, je ne peux qu’être entièrement en accord avec le leader parlementaire de l’opposition péquiste, Bernard Drainville, lorsqu’il déclare que le gouvernement Couillard « veut bâtir une économie de locataires » et non une économie de propriétaires, un nivellement par le bas qui caractérise sans l’ombre d’un doute un Monsieur Couillard-succursale qui préfère opter pour une économie réductionniste de locataires au détriment d’une économie axée sur la fierté d’être propriétaires…Un laxisme éhonté et indigne d’un chef d’État!