Le plus beau métier du monde?
26 avril 2016
Quoique je ne sois pas un partisan de la Coalition avenir Québec (CAQ), je dois reconnaître que le fait de faire de l’éducation des jeunes québécois la première priorité du parti me réjouit au plus haut point. En effet, cela m’apparaît un juste retour du balancier initié par la Révolution tranquille des années ’60 qui a vu, entre autres, reconnaître le droit à l’éducation à toute la jeunesse du Québec en créant le ministère de l’Éducation.
Or, depuis lors, nombreuses ont été les réformes qui se sont succédées dans le monde de l’éducation, à tel point que le système a dû être confronté à des reculs catastrophiques qui ont conduit au mouvement de décrochage alarmant qui fait rage aujourd’hui dans nos écoles du Québec, pour le plus grand malheur de toute une génération de jeunes pour qui l’avenir est jonché d’embûches.
De surcroît, si on ajoute au problème de décrochage les cas de violence inquiétants qui envahissent progressivement les murs de nos écoles québécoises et les coupures drastiques qu’ont subies les écoles de la part du gouvernement en place, il y a tout lieu de croire qu’un examen attentif d’une situation pour le moins perturbée, voire intenable, doit être amorcé dans les meilleurs délais.
Car après tout, n’est-ce pas la qualité de l’éducation qui incarne le porte-étendard de la société de demain ?