La Bolduc fidèle à son époque
17 avril 2018
Dans un autre ordre d'idée...
Manifestement, la journaliste Sophie Durocher n’a pas du tout apprécié se faire appeler Sophie Martineau par une nouvelle collaboratrice du Journal, Marjorie Champagne, réalisatrice, chroniqueuse et blogueuse, qui se targue d’être féministe et dénonce le patriarcat, le sexisme systémique en plus d’écrire pour la Gazette des femmes et d’être invitée à parler de féminisme à Radio-Canada.
Or, il s’avère que, depuis 1981, soit depuis 37 ans, « la coutume suivant laquelle la femme mariée était désignée par le nom de son mari a été abolie car elle semblait contraire au principe de l’égalité des sexes ».
Sophie Durocher fait carrière en journalisme depuis 32 ans, soit bien avant d’être en couple avec Richard Martineau. Elle a fait ses armes toute seule « comme une grande fille » qui a gagné fièrement ses lettres de noblesse. Néanmoins, régulièrement, sur les médias sociaux, « des trolls machos misogynes et méprisants » l’appellent Sophie Martineau.
Comme dirait l’autre, nous sommes en 2018… Il serait peut-être temps que la conjointe d’un homme puisse se défaire du carcan méprisant de « l’ombre d’un mâle », particulièrement lorsqu’il est utilisé par une femme, jeune en plus, et qui s’affiche féministe de surcroît!
Henri Marineau, Québec