Que doit-on voir dans la double nomination péquiste par des libéraux?
Dans un premier temps la ministre du travail, madame Thériault annonce rapidement la nomination de Diane Lemieux, ex ministre péquiste, quelques heures seulement après la subite démission de monsieur Mercure à la tête de l’organisme gouvernemental du conseil de la construction du Québec. Il est à se demander si le coup n’était pas préparé d’avance. Aurait-on montré la porte à monsieur Mercure plus vite que prévu à cause de ses déclarations suicidaires des derniers jours sur la présence de la mafia dans la construction?
En fin de semaine, coup de théâtre, les libéraux font une volteface dans l’épineux dossier des gaz de schiste. Étais-ce un geste stratégique? Probablement car quelques jours plus tard l’industrie annonce la venue de M. Lucien Bouchard ex Premier Ministre péquiste du Québec, ex ministre de l’Environnement, à la direction générale de l’Association des Industries Pétrolières et Gazières du Québec, poste précédemment occupé par M. André Caillé. Tout cela sous l’œil approbateur du Ministre de l’Environnement, M. Pierre Arcand et de son chef Jean Charest.
Les libéraux seraient-ils tombés sur la tête, ou auraient-ils perdus leurs amis si bien qu’il faille aller puiser maintenant dans le camp adverse pour trouver des gens de qualité. Par ces deux actions, les libéraux voudraient-ils démontrer qu’ils sont un parti d’ouverture question d’enjôler l’opinion publique en leur faveur?
Y-a-t-il anguille sous roche?
Les prochaines semaines seront révélatrices.
Roger Kemp
Trois-Rivières
Y-a-t-il anguille sous roche?
Les dessous des nominations péquistes.
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4 commentaires
Olivier Kaestlé Répondre
27 janvier 2011Je souhaite bonne chance aux libéraux avec des candidatures aussi volatiles. Bouchard comme Lemieux n'ont pas la réputation de terminer leurs mandats. N"oublions pas que premier, après avoir planté là son ami premier ministre fédéral, s'est poussé une fois lui-même devenu premier ministre provincial. Quant à Lemieux, après avoir quitté elle-même le PQ en plein mandat, elle en a fait autant avec le maire Tremblay, dont elle était pourtant devenue le bras droit. Y aura-t-il d'autres parachutes dorés en perspective ?
Ton commentaire reste très pertinent, Roger. Quand on en est rendu à emprunter des candidats chez les anciennes étoiles du camp adverse, il semble qu'il y ait péril dans la demeure. Une tactique qui pourrait se retourner contre les libéraux, qui donnent ainsi l'impression de ne plus faire confiance en leurs propres ténors.
Archives de Vigile Répondre
26 janvier 2011Lucien Bouchard toujours un péquiste selon Marois !!
Lucien Bouchard un "bon élément" selon Drainville !
Manque juste Lisée pour applaudir son patron. Mais il va plutôt se faire discret je crois. :-)
Bientôt le PQ va annoncer Mulronney comme directeur du PQ et Charest va nommer Léo-Paul Lauzon comme Ministre des Finances !
Et Curzi qui comprend plus rien ! :-)
Le château de carte politique s'écroule. Les vrais affaires s'en viennent. Les pelleteux de nuages sont mieux de rentrer à la maison, car ça va cogner dur pendant 2011 !
Archives de Vigile Répondre
26 janvier 2011Ça va vous prendre quoi pour enfin comprendre qu'il n'y a pas de différence entre le PQ et PLQ ?
La politique québécoise se joue à un autre niveau.
M. Noel vous en a expliqué un gros morceau. Le Québec n'est pas seulement riche mais s'enrichi de manière phénoménale.
La patience des Québécois a gagné.
C'est l'histoire du lièvre et de la tortue.
Nous faisont mieux que l'indépendance du Québec. Nous allons achetter le Canada.
Mais il faut garder la main sur la bourse, car de gros efforts (USA-CIA-RLQ-Compagnie d'assurance, etc...) sont actuellement mis à l'oeuvre pour nous l'enlever (CDP).
Les Britaniques, eux, sont en train de tout perdre :
http://pierreduhamel.ca/2011/01/20/revolution-dans-la-sante-en-grande-bretagne/
Archives de Vigile Répondre
26 janvier 2011C'est à croire qu'ils n'ont plus de libéraux à nommer.
Après 7 ans au pouvoir,tous leurs pions sont placés.
Ne reste que les grabataires que les organisateurs libéraux charrient au bureaux de scrutin pour voter libéral à leur place.