Les militants woke sont tellement excités, ces temps-ci, que tous les jours, je pourrais écrire une chronique dressant la liste de leurs dernières folies.
Tel livre brûlé, telle pièce interdite, tel mot rayé du vocabulaire pour être remplacé par un néologisme sans queue ni tête.
Jusqu’à la direction du Canadien, qui a annoncé qu’on répétera pieusement avant chaque match que Montréal a été érigé sur « un territoire mohawk non cédé » – un mensonge dénoncé par de nombreux historiens !
Devra-t-on remplacer l’hymne national par des chants traditionnels amérindiens ?
Un climat hostile et dégradant
Heureusement, la résistance s’organise.
De plus en plus d’artistes et d’intellectuels brisent le silence pour dénoncer les dérives de cette gauche radicale.
C’est ainsi qu’hier, 200 universitaires britanniques enseignant entre autres à Cambridge, à Oxford et à Londres ont signé une lettre ouverte dans le Sunday Times pour dénoncer l’emprise du mouvement woke au sein des universités anglaises.
« Les universités créent un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant et offensant pour le personnel et les étudiants, ont écrit les signataires.
« Et les dirigeants des universités manquent de courage pour défendre la liberté d’expression.
« Nous ne laisserons pas des militants nous intimider. »
Les signataires de cette lettre ouverte disent que le climat est tellement pourri dans les universités britanniques qu’il n’est plus possible de critiquer ne serait-ce que du bout des lèvres la sacro-sainte théorie du genre sans devenir la cible d’attaques violentes de la part de militants LGBTQ.
C’est ainsi que juste pour avoir demandé à ce que les femmes trans qui ont des organes génitaux masculins soient exclues des vestiaires pour femmes, une enseignante de l’Université du Sussex a été l’objet d’une cabale.
Les attaques dont elle faisait l’objet étaient si violentes que la police lui a conseillé d’avoir recours à des gardes du corps et d’installer des caméras de vidéosurveillance devant sa maison !
- Écoutez l'entrevue avec l'historien et professeur Frédéric Bastien au micro de Richard Martineau sur QUB radio :
La racaille
Il faut appeler les choses par leur nom : ces militants sont des fachos qui utilisent des méthodes dignes de la Chine de Mao.
Ils ont autant leur place dans nos universités qu’un ancien policier qui aurait fait couler de l’information à des membres d’un gang de rue aurait sa place à la mairie d’une ville aux prises avec de graves problèmes de criminalité.
Malheureusement, par manque de courage et parce qu’ils veulent à tout prix montrer qu’ils sont encore à gogo malgré leurs cheveux blancs et leur couperose, les dirigeants de nos universités et de nos institutions culturelles plient les genoux devant cette racaille.
Mais le vent tourne...
De plus en plus de gens commencent à en avoir ras le pompon de ces agités du bocal.
Regardez bien ce qui va se passer au cours des prochains jours : pas sûr que la plus récente décision du Canadien de Montréal concernant le fameux « territoire mohawk non cédé » passe comme une lettre à la poste auprès des partisans !
Je crois au contraire que monsieur et madame Tout-le-monde commencent à en avoir assez de ces actes d’autoflagellation publique.
Comme si c’était ça, le grand problème avec notre club de hockey !
Quelle bande de cabochons, quand même...