On n’efface pas impunément la mémoire d’un peuple

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Le wokisme, une idéologie criminelle


Parfois, quand on regarde la grande marche du monde, on est pris d’un vertige.


On a l’impression que les choses vont vite.


Trop vite. 


PEUT-ON RALENTIR UN PEU ?


Le français, langue officielle à Montréal ? Non, c’est fini, ça !


Les hommes et les femmes ? Ça aussi, c’est fini, les sexes n’existent plus !


La langue française ? Trop sexiste, il faut la changer ! 


Les grands classiques de la littérature ? Les bédés qu’on lisait enfants ? Dépassés, il faut les retirer des rayons, voire les brûler !


Idem pour les vieilles statues, déboulonnez-moi tout ça !


Il faut faire table rase, ça presse !


Un nouveau monde va se lever, c’est le début d’un temps nouveau, allez, hop ! Hop ! Hop !


On regarde ça aller, et on se dit : « Whoa, Whoa ! peut-on appuyer sur le frein, s’il vous plaît, et réfléchir un peu avant de tout jeter par la fenêtre ? »


BONAPARTE AVAIT RAISON


Je viens tout juste de terminer le premier tome de la monumentale biographie de Napoléon par Patrice Gueniffey. 


Un moment donné, afin « de lui permettre d’élargir sa base » comme on dit aujourd’hui, des proches de Napoléon lui ont conseillé d’accorder le statut de religion d’État au protestantisme. 


Voici ce que le premier consul leur a répondu...








Sophie et Richard ne sont pas bons aux fourneaux, mais ils savent cuisiner leurs invités! Invitez-vous à la table de Devine qui vient souper? une série balado originale.





« Est-ce que le protestantisme est la vieille religion de la France ? Est-ce qu’il est la religion qui, après de longues guerres civiles, après mille combats, l’a définitivement emporté comme plus conforme aux mœurs et à l’esprit de notre nation ?


« Ne voit-on pas ce qu’il y a de violent à vouloir se mettre à la place d’un peuple pour lui créer des goûts, des habitudes, des souvenirs mêmes qu’il n’a pas ? »


Relisez la deuxième partie de la réponse de Napoléon.


Elle est capitale. Et toujours aussi pertinente aujourd’hui qu’au XIXe siècle.


EFFACER LA MÉMOIRE


Une société, une communauté, un peuple, une nation, une civilisation, c’est d’abord et avant tout des souvenirs. 


Des traditions. 


Qui se sont forgées au fil du temps. 


On ne peut pas, du jour au lendemain, d’un coup de crayon ou d’un simple clic, effacer la mémoire d’un peuple pour la remplacer par une autre.


C’est bien beau, vouloir surfer sur l’air du temps (« Mettre son fauteuil dans le sens de l’Histoire », comme le reprochait Camus à Sartre), mais il y a une limite. 


Une nation n’est pas un ordinateur. 


Que ressent une personne lorsqu’elle commence à perdre la mémoire ?


De l’angoisse. Pour ne pas dire de la terreur. 


Elle perd ses repères.


Et elle a peur de ne plus savoir où elle est et qui elle est. 


Je vais employer des mots durs, mais je les assume.


Ce que certains progressistes crinqués sont en train de faire à la civilisation occidentale est criminel. 


Ils sapent les assises sur lesquelles nos sociétés reposent. 


Leur fuite en avant, leur volonté farouche de tout effacer, de tout réinventer, est suicidaire. 


POINT DE NON-RETOUR


Une fois que la mémoire d’un peuple est effacée, c’est fini.


Il n’y a pas de retour en arrière.


Napoléon avait raison : imposer à un peuple des goûts, des habitudes et des souvenirs qu’il n’a pas n’est rien de moins qu’une agression.











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