Après le débat sur la Charte

Vivement des élections

Tribune libre

Comme vous semblez être indécise au sujet d'une éventuelle élection, je me permets de vous offrir mes lumières dans le but de vous aider à prendre non pas une, mais des décisions.
Le projet de Charte des valeurs québécoises qui nous a été présenté sous forme d'un brouillon nous a été fort utile pour nous aider à prendre conscience que la population musulmane a une très grande difficulté à accepter nos valeurs, à les comprendre. Devons-nous pour autant y renoncer? Ce projet nous a permis de préciser ce que nous voulons et refusons.
Nous voulons une égalité de droits entre hommes et femmes et refusons toute ingérence des religions dans l'exercice et manifestation de ce principe. Tout signe religieux intervenant contre ce principe doit être refusé et toute coutume culturelle également. Le voile (niqab) et burqa, ne peuvent être tolérés dans l'espace publique. Deux signes qui apparaissent comme des insultes à notre société. Cela équivaut à prendre des mesures extrêmes pour se protéger contre des barbares. Ce que nous ne sommes pas.
Le foulard étant à la fois le drapeau de l'Islam et un signe de soumission comporte une ambiguïté. C'est la même chose que porter un drapeau d'un pays autour de la tête ou du cou. C'est un excès dont on peut se passer mais que dans notre magnanimité on permet dans l'espace publique mais que l'on ne peut pas tolérer dans une fonction d'autorité. Les excès sont de mauvais exemples. Et selon la personne qui le porte, il comporte une autre signification, celle de conquérant, de vainqueur. Après une compétition, ne hisse-t-on pas le drapeau du vainqueur?
L’augmentation fulgurante des naissances dans un contexte d’une perte de 50,000 emplois devrait vous inciter à la prudence. Avant d’accueillir d’autres immigrants, il est souhaitable de combler cette perte d’emplois. On ne peut pas accueillir 50,000 nouveaux arrivants. Un chômage dans la population musulmane va radicaliser davantage une partie de celle-ci.
Un autre aspect auquel on doit penser est le fait que plus on accepte de nouveaux arrivants dans la région de Montréal, plus il deviendra impossible de ne pas modifier encore une fois la carte électorale au détriment des régions si on veut garder le même nombre d’élus.
Dans le but de limiter le danger existant, je vous supplie d’imposer un moratoire sur l’immigration pour une période indéterminée. Est-ce trop demander ? Est-ce déraisonnable ? Nullement.
Mieux vaut prévenir que guérir. Combien en coûtera-t-il pour combattre le terrorisme à Montréal ? Même s’il n’y en a que peu, le peu sera catastrophique. Une baisse de la valeur des maisons, accompagnée d’une baisse de taxes, fuite des entreprises à l’extérieur, coûts supplémentaires en protection, une méchante fortune.
La clause de retrait doit être enlevée et le crucifix relégué au Musée des civilisations en le traitant avec respect.
La Charte doit être tellemenr forte que des élections soient inévitables.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 octobre 2013

    Mais pour qui voter?
    J'ai pris la mesure de nos soi-disant représentants à l'Assemblée nationale lorsqu'en mai 2011, tous les députés, à l'exception de l'abstention de M. Khadir, ont appuyé une motion de félicitations aux États-Unis pour la liquidation de Ben Laden et pour leur guerre-bidon au terrorisme.
    Une légende du journalisme américain, Seymour Hersh, a dit récemment qu'il n'y avait pas un mot de vérité dans cette histoire de liquidation de Ben Laden:
    http://swampland.time.com/2013/09/27/new-yorkers-seymour-hersh-bin-laden-raid-one-big-lie/

  • Marcel Haché Répondre

    16 octobre 2013

    La clause de retrait n'est pas un droit. C'est une simple procédure pour que s'opère à terme une "normalisation".
    C'est un procédé particulièrement ingénieux parce qu'il mettrait les oppositions sous pression et continuellement.Le "continuellement" est quand même à notre avantage plutôt qu'à celui du West Island...
    Salutations.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    16 octobre 2013

    Ce qui est important de comprendre, c'est que cette proposition de charte ne porte qu’accessoirement sur le besoin de baliser les accommodements. Mais, plus fondamentalement, sur les capacités du Québec d'inscrire les valeurs de notre nation dans les statuts de notre État. En fait de définir une doctrine d'État (L'identitaire) envers et contre la doctrine d'État du Canada, le multiculturalisme. La confrontation sur l'enjeu des chartes étaient prévisible dès 2007 :
    (...)
    Ce rapport de force établi sur un point précis (ex : Charte canadienne vs Charte du Québec) ne pourrait que procurer un avantage stratégique déterminant à la cause de la souveraineté. C’est cette perspective qui fait paniquer les idéologues fédéralistes. Il leur est, en effet, intolérable que le « nous » peuple du Québec échappe à leur contrôle et sorte de la cage à castor canadienne.
    (...)
    http://www.vigile.net/Entre-le-nous-et-le-mou
    Actuellement, cette confrontation, charte contre charte, peut être le déclencheur d'une dynamique politique visant la rupture, dans la mesure ou les appuis se traduisent en votes pour le Parti Québécois et mènent à un gouvernement majoritaire.
    Dans la perspective d'un déclin continue du Québec (démographique, politique et économique) depuis 1995, il importe de comprendre qu'il s'agit là de la dernière chance pour un redressement, et que la rater nous engagerait sur la pente d'un déclin irréversible. Cet enjeu est donc existentiel.
    JCPomerleau