Il est facile pour les adversaires de la Coalition avenir Québec de se moquer de son changement de logo et d’optique. Mais s’il s’avérait être plus qu’une affaire de positionnement et de marketing politique, ce virage pourrait être porteur d’un certain progrès.
Avec son virage bleu et constitutionnel, la CAQ prête flanc aux railleries faciles. D’abord, on pourrait y voir un retour vers quelque chose qui n’a pas fonctionné : faire des demandes constitutionnelles à un ROC qui n’aura évidemment aucun intérêt à en discuter, voire à en prendre connaissance. Meech, Charlottetown, c’est bien loin, c’est fini. La dernière demande qu’un gouvernement du Québec a faite ? Jean Charest, en 2008, avait laissé entendre qu’il réclamerait le rapatriement de la culture. Une lettre à cet effet de sa ministre réclamant des discussions n’avait même pas reçu d’accusé de réception !
À première vue, donc, on dirait bien que nous avons affaire à une resucée condamnée à l’échec. Arrêtons-nous un instant sur l’aspect « resucée » : à l’automne 2008, le chef de l’ADQ, Mario Dumont, proclamait la levée du moratoire sur les questions constitutionnelles qu’il avait décrété une décennie plus tôt. L’ADQ réclamait notamment que le Québec soit reconnu comme nation dans la constitution et qu’il soit chargé de la perception de tous les impôts, etc. Nulle surprise : le président de la Commission politique adéquiste était à l’époque Stéphane Le Bouyonnec. Le même homme est aujourd’hui président de la CAQ.
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NOUVELLE CAQ BLEUE
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