SONDAGE

Une « tempête » frappe le PLQ, admet Couillard

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Couillard se réveille de ses cauchemars et se retrouve en pleine tempête

Le PLQ navigue présentement en pleine «tempête», admet le chef Philippe Couillard.
Rappelons que, dans le sondage Léger publié hier dans le Journal, le PLQ est en eaux troubles: il a perdu quatre points depuis décembre et récolte 33 % des intentions de vote. Chez les francophones, cet appui tombe à 25 %.
De son côté, le gouvernement Marois a le vent dans les voiles et peut maintenant espérer remporter une majorité de sièges aux prochaines élections grâce à un appui de 36 %.
«Je ne dirai pas que ce n’est pas une journée difficile. Une période difficile, ça existe en politique», a expliqué M. Couillard hier au cours d’un point de presse en marge d’un caucus d’urgence pour se donner une position sur le projet de charte de la laïcité, une autre situation houleuse pour le navire libéral.
« Des Hauts et des bas »
La cote de popularité du capitaine est elle aussi en baisse. À la question «Qui ferait le meilleur premier ministre du Québec», Philippe Couillard n’obtient plus qu’un soutien de 20 %, une chute de cinq points.
«Ceux qui pensent que je vais me coucher à la première tempête vont être très surpris», a lancé M. Couillard.
«La politique, c’est des hauts et des bas. C’est des périodes ou c’est plus facile et moins facile. L’important, c’est de savoir pourquoi on est là. Et moi je suis là pour les bonnes raisons, je suis là pour défendre les valeurs libérales», a-t-il ajouté.
Marois a des plats au feu
Quant à Pauline Marois, elle pourrait être tentée de déclencher des élections hâtives pour profiter de cette embellie dans les sondages. Elle a tenté hier de minimiser ce scénario.
«Il y a beaucoup de plats au feu, beaucoup de projets en marche. On va d’abord travailler à faire avancer le Québec. C’est ma première tâche à ce moment-ci», a dit Mme Marois en marge d’une mission économique de cinq jours à Londres et en Suisse.
La Coalition avenir Québec, qui a perdu deux points depuis décembre et croupit à 17 % des intentions de vote, s’est faite moins loquace. «On ne commente pas les sondages», affirme-t-on au sein du parti de François Legault.


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