Une religion sans Dieu, ni hommes…

Tribune libre

Depuis le temps que je prends position en faveur de la nécessaire reconnaissance de la condition masculine et de l’inévitable redressement des iniquités, voire des injustices grossières, vécues par les hommes, de l’école maternelle jusqu’à l’âge adulte, je prends ici le clavier (la plume est d’un autre temps, comme le féminisme radical) afin d’expliquer le cheminement qui m’a amené à adopter de telles positions.


Enfant, je devais rencontrer mon premier groupe de femmes dès le début de mon primaire, en 1966. Non, ce n’était pas Diana Ross and the Supremes. Il s’agissait plutôt des Filles de Jésus, religieuses qui tenaient une école élémentaire emphatiquement appelée le Jardin de l’enfance, dotée d’un pensionnat où mes parents jugèrent opportun de m’inscrire. J’allais constater chez ces femmes qui incarnaient, selon les standards de l’époque, l’exaltation des valeurs féminines les plus élevées - puisque religieuses - les mêmes contradictions et incohérences que j’allais retrouver, une fois adulte, chez les porte-parole féministes. Il faut souligner que, même si la révolution tranquille était amorcée depuis 1960, la grande noirceur perdurait à Trois-Rivières, comté sur lequel avait régné sans partage un certain Maurice Le Noblet Duplessis, jadis premier ministre du Québec et chef de l’Union nationale, un parti qui périra peu après lui, après un dernier soubresaut de popularité en 1966.

Nos historiens ont abusivement insisté sur l’aspect négatif du règne de Duplessis et sur le lien qui unissait le clergé à l’État. Comme aujourd’hui avec le féminisme, qui a pris le relais du catholicisme en tant que religion et partenaire étatique, critiquer le pouvoir religieux n’allait pas sans risque. Paul-Émile Borduas, artiste peintre automatiste et auteur du Refus global, paru en 1948, manifeste qui dénonçait l’emprise du clergé sur la société québécoise, a dû par la suite s’exiler en France, tant les conséquences de son audace lui avaient rendu la vie intenable au Québec. 42 ans plus tard, un certain Roch Côté verra sa carrière journalistique compromise, après avoir publié en 1990 son Manifeste d’un salaud, dans lequel il dénonçait avec brio la misandrie fanatique de nombreuses féministes au lendemain du massacre de Polytechnique.

Qui contrôle qui ?


Mais à bien y penser, qui, de l’État ou du clergé, contrôlait l’autre, au temps de Duplessis ? Il ne faudrait pas oublier que c’est grâce aux communautés religieuses qui, incidemment, sont à l’origine des coopératives d’habitation et du mouvement syndical, en plus d’avoir offert l’aide de première nécessité, que Duplessis a pu financer la construction d’écoles, d’hôpitaux et d’un système routier qui a permis au Québec de sortir tardivement du siècle précédent. Malgré toutes les tares du clergé, dont le scandale des prêtres abuseurs demeure la pire page d’histoire, l’omniprésence de sœurs, de frères et de prêtres dans les écoles et les hôpitaux avait permis à l’État d’économiser une masse salariale considérable dont le montant a été investi dans nos infrastructures. Ne pas reconnaître cet apport relève de l’ignorance ou de la mauvaise foi (sans jeu de mots facile…).

Si l’on compare ce bilan avec ce que nous rapporte aujourd’hui le féminisme d’État, nous nous trouvons largement déficitaires, après de légitimes revendications en vue de redresser les évidentes inégalités qui affligeaient jadis les femmes, corrigées au point où les rôles sont désormais inversés, dans les domaines de l’Éducation, de la Santé et des Services sociaux, de la Justice, de la fonction publique, des médias et de la représentativité ministérielle, pour ne nommer que ces sphères d’activité.

Contrairement au temps jadis, avec les communautés religieuses, c’est l’État, donc le contribuable, qui soutient financièrement le féminisme, devenu féminisme d’État. Nous finançons donc le ministère de la Condition féminine, son imparable Conseil du statut de la femme, dont la présidente gagne presque autant que le premier ministre du Québec, ainsi que le Secrétariat à la condition féminine, dont on se demande à quoi il doit bien encore servir, s’il a déjà servi à quelque chose.

C’est encore le payeur de taxes qui défraie la masse salariale des – trop – nombreuses fonctionnaires de ces éléphants blancs. On se demande à quoi peuvent bien occuper leur temps toutes ces femmes, sans doute devenues expertes en tricot, en crochet, cruciverbistes aguerries, ou spécialistes en toute autre occupation permettant de tuer 35 heures par semaine. De moins en moins facile de justifier le mandat supposé de convaincre État et contribuable que la situation des femmes ne s'est pas vraiment améliorée en 45 ans de militance « active », devant l’évidence du contraire.

Et ça, c’est sans compter le féminisme communautaire, cette faction prétendument novatrice du féminisme d’État, dont l’emblématique Fédération des femmes du Québec vit de ses splendeurs passées… et d’une confortable subvention assortie des cotisations de 500 membres, soit 400 de moins qu’en de meilleurs jours. Le vent commence à tourner cependant, puisque Stephen Harper vient de lui supprimer l’intégralité de sa subvention fédérale de l’ordre de 240 000 $. Au fond, depuis quand le statut de féministe devrait-il être considéré comme un boulot « subventionnable » ? Est-ce que je reçois un financement de l’État pour tenir un blog et sensibiliser le public à la condition masculine ? Est-ce que tel devrait être le cas ? La militance doit-elle nécessairement relever d’un éventuel financement étatique, ou de convictions personnelles ?

Dans cette optique, il serait plus judicieux de financer le salaire des « intervenantes » de centres de santé des femmes, des Calacs ou des maisons d’hébergement, si seulement elles détenaient la compétence correspondant à leurs « fonctions » et pouvaient les exercer sans dénigrement misandre, études maisons foireuses et statistiques dopées à l’appui. Or, dans ce cas aussi, l’État subventionne trop souvent l’amateurisme : enquête à gogo sur l’hypersexualisation de la femme ménopausée ou travailleuses sans formation : hier, commis au rayon jardinage et camping d’un Canadian Tire, aujourd’hui, intervenante dans une maison d’hébergement où les litanies misandres récitées comme un mantra tiendront lieu d’expertise. Édifiant.

Main basse sur l’État


Tout comme les religieuses de mon enfance, dont un grand nombre pouvait faire preuve d’une flagrante incohérence entre leurs valeurs dites chrétiennes de charité, de tolérance, de pardon et d’amour du prochain, par le recours à la violence physique (strape, claques derrière la tête, écrasement de la nuque, obligation de rester indéfiniment les bras en croix, de manger à nouveau de la nourriture vomie à la cafétéria) et psychologique (menaces, insultes, sarcasmes, mépris, humiliation devant toute la classe, cris stridents, colères incontrôlées), je retrouve les mêmes contradictions entre les valeurs d’égalité homme femme, étalées sans conviction, et la négation du droit des garçons à un système scolaire adapté à leurs différences, le refus pathologique de reconnaître la garde partagée comme base de négociation au lendemain d’une séparation, la discrimination positive jusqu’à l’exclusion des hommes en faveur des femmes, de même que des glissements idéologiques sans fondement scientifique, tel le syndrome de la femme battue, et dont les gender studies représentent le dernier cri.

On fait beaucoup de gorges chaudes du pouvoir syndical et de ses abus dans une certaine presse par les temps qui courent, non sans raison d’ailleurs, mais l’establishment féministe – car il en existe bien un - reste étrangement épargné, malgré quelques voix dissonantes. C’est comme si, devant des porte-parole de moins en moins crédibles, de Michèle Asselin, en passant par Christiane Pelchat, à Anne-France Goldwater, le public avait conclu un peu vite que plus personne n’écoute pareilles primas donnas. Le ridicule ne tue plus, mais de là à dire qu’il n’a pas de pouvoir…

Or, il a suffi d’un claquement de doigts à la rustaude Christiane Pelchat pour amener Jean Charest, premier ministre le plus entêté de l’histoire récente du Québec, à amender un document aussi immuable que notre Charte des droits et libertés en y faisant primer le principe d’égalité homme femme sur toute pratique religieuse et ce, avant même le dépôt du rapport Bouchard Taylor sur les accommodements raisonnables. Quant à la tonitruante Anne-France Goldwater, elle a tout de même réussi à faire gagner Lola en cour d’appel, menaçant ainsi de marier de force 1,2 millions de Québécois si la Cour suprême, présidée par la féministe misandre Beverley McLachlin, ne renverse pas cette décision portée en appel par notre ministre de la Justice. Le féminisme, mouvement dépassé et sans pouvoir ? Dépassé, assurément, mais pour le reste…

Alors, je repose ma question : qui contrôle qui ?


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11 commentaires

  • Olivier Kaestlé Répondre

    12 novembre 2011

    Question fondamentale que vous posez là, Didier, et qui pourrait être reformulée ainsi : à qui le crime profite-il ? Aux femmes ? Pas à toutes, loin de là. En ostracisant les hommes, les féministes radicales ont braqué une bonne part de ces derniers contre la gent féminine, dans une attitude de prudence, dans le meilleur des cas, ou de crainte et/ou d'animosité dans le pire. Le fait que l'homme québécois soit mondialement reconnu pour son refus de draguer est une symptôme sur lequel on pourrait songer à s'attarder. S'agit-il de "girlcut", d'une autre révolution tranquille, mais cette fois contre une certaine façon d'envisager le couple où la femme a tout à gagner et l'homme, tout à perdre ?
    Ce qui nous ramène à la question "À qui le crime profite-t-il ?" D'abord aux féministes subventionnées, qui sont devenues un État dans l'État, et qui auraient, selon certaines sources, coûté au payeur de taxes pas moins d'une dizaine de milliards depuis 1984, année où la fumisterie statistique des 300 000 femmes battues s'est imposée comme vérité immuable. C'est à partir de ce moment que les millions ont commencé à pleuvoir sur les groupes féministes.
    Les corps policiers, pour ne pas dire le ministère de la Sécurité publique, complice des maisons d'hébergement sur financées et sous fréquentées, selon le vg Renaud Lachance, ont tout intérêt, pour voir leurs budgets reconduits, leurs effectifs consolidés et la paix syndicale achetée, à doper les statistiques sur la violence faite aux femmes en faisant passer signalements pour agressions sanctionnées. Le crime profite donc à la police.
    Enfin, un coupable qui n'est jamais dénoncé dans les médias : notre système juridique, dont la faction familialiste se nourrit des injustices répétées qu'il inflige aux hommes. Un documentaire intitulé "La machine à broyer les hommes", de Serge Ferrand, brosse un portrait cru et réaliste de ce phénomène. Si vous voulez en savoir plus, j'ai consacré deux chroniques qui relatent en tout 10 cas pathétiques d'injustices chroniques infligées aux hommes dans un contexte de séparation.
    http://olivierkaestle.blogspot.com/2011/10/une-halloween-pour-les-histoires.html
    http://olivierkaestle.blogspot.com/2011/10/nouvelles-histoires-dhorreur.html

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2011

    Monsieur Kaestlé,
    Alors la question c'est pourquoi? Qui tire profit du dénigrement des hommes blancs hétéros? Seulement les femmes? Ça me surprendrait.
    Dans quel but ceci est-il orchestré? Il y a sûrement une raison.

  • Olivier Kaestlé Répondre

    11 novembre 2011

    @ Pierre Grandchamp Savoureuse et instructive, votre citation, M Gramdchamps, qui démontre que la "foi" religieuse n'est pas un obstacle au marchandage...

  • Olivier Kaestlé Répondre

    11 novembre 2011

    @ Didier Je pencherais pour un phénomène nettement plus vaste que le simple profil de l'homme blanc européen pour y substituer celui de l'homme blanc hétérosexuel occidental. En effet, que vous alliez au Québec, en Australie, ou même, aux États-Unis, patrie de machos célèbres, allant de John Wayne à Bruce Willis, en passant par Clint Eastwood, vous retrouverez les mêmes déviances au plan du décrochage des garçons, les mêmes lacunes criantes au plan des services sociaux, la même absence de maisons d'hébergement pour hommes victimes de violences, la même discrimination positive sans limite à l'avantage des femmes, le même système judiciaire et policier résolument fermé, pour ne pas dire hostile aux hommes. Vous y retrouverez la même misandrie dans la pub et la même démonisation des hommes par dopage statistique et idéologie victimaire. Il n'y a pas que l'économie qui s'est mondialisée, la misandrie aussi, et je ne sais pas laquelle est la pire... Si le coeur vous en dit, je tiens un blog sur la condition masculine : http://olivierkaestle.blogspot.com/

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2011

    Monsieur Kaestlé,
    Merci pour votre éclarcissement. Mais c'est quelque chose qui me chicote de voir comment on est passé d'un extrême à l'autre.
    J'ai connu un monsieur qui soutenait il y a dix ans (et rien n'a changé sur ce point en passant) qu'il n'y avait personne d'aussi dénigré en Occident que l'homme blanc d'origine européenne.
    Ce même homme blanc d'origine européenne (en particulier d'origine nord-européenne) n'était-il pas pour les nazis le "surhomme" supérieur à tout autre?
    Avec la défaite de l'Allemagne à la deuxième guerre mondiale, l'idéologie du perdant a, je suppose, été tellement discréditée qu'on a vu comme surgir son contraire dans la société moderne.

  • Olivier Kaestlé Répondre

    11 novembre 2011

    @ Didier On fait souvent ce genre de rapprochement entre féminisme et nazisme au point où certains vont jusqu'à parler de fémi-nazies. Pour ma part, mon père ayant été emprisonné dans un camp de concentration et mon grand-père, torturé pour ses opinions germanophobes, je mettrais un bémol sur cette analogie, tout en en retenant le sens métaphorique. Car il est vrai que le féminisme radical est devenu un mouvement fasciste, qui regroupe d'étonnantes similitudes avec le nazisme. La désinformation, par dopage statistique et dénigrement des hommes, comme jadis des Juifs par la Gestapo, reste un outil de propagande privilégiée dont politiciens et médias se montrent les complices indolents. Répétez un mensonge plusieurs fois, et il deviendra vérité, disait un certain Goebbels, en charge de ladite propagande. Un enseignement dont nos militantes misandres ont su faire leur profit.

  • Pierre Grandchamp Répondre

    11 novembre 2011

    Pourquoi des religieuses dans l’enseignement?
    Au milieu du X1Xe siècle, les Canadiens français brûlèrent leurs écoles plutôt que d’avoir à payer des taxes pour les entretenir, un épisode connu sous le nom de « Guerre des éteignoirs ». Jusque-là, des conseils de fabrique maintenaient tant bien que mal des écoles ouvertes, mais leur financement était volontaire et l’instruction n’était pas obligatoire. Résultat : la majorité des enfants étaient ignorants. En 1800, à Montréal, 90% de la population francophone ne savait même pas signer son nom. En 1830, quatre fillettes sur cinq ne fréquentaient même pas l’école.
    Une résistance acharnée
    En 1840, le nouveau gouvernement voulut corriger les choses et organiser l’enseignement public. Cette fois, ce fut la hiérarchie de l’Église catholique qui ne collabora pas. Les évêques craignaient que les protestants ne s’infiltrent dans la gestion des nouveaux syndics paroissiaux qui devaient administrer les écoles. Une sourde lutte s’engagea pendant des années contre un État faible, peu développé et sous-financé, qui, influencé par les anglophones, tentait de mettre sur pied un système d’éducation public. Et l’Église catholique, qui voulait se réserver la formation de la jeunesse francophone.
    Le temps allait donner gain de cause à l’Église. Si les premières commissions scolaires voulues par le gouvernement étaient implantées dans les paroisses, les commissaires scolaires, dont beaucoup étaient eux-mêmes illettrés, rechignaient toujours à la dépense. Et l’enseignement primaire, dans les quartiers urbains comme dans les villages, qui aurait pu constituer un débouché naturel pour bien des jeunes filles, leur était refusé. Elles coûtaient trop cher aux yeux de la population, même à 200 piastres par année! C’est dans ce climat que, peu à peu, se fit jour une solution qui satisfait tout le monde : les religieuses. Elles pourraient garantir une éducation catholique aux enfants Canadiens français….et cela ne coûterait pas cher!
    La commission scolaire locale, formée de laïcs qui devaient rendre des comptes à leurs concitoyens, voulait toujours obtenir des sœurs à un salaire inférieur à celui versé aux institutrices laïques….(..) La situation commença à changer après la 2e guerre mondiale. Les salaires versés aux institutrices laïques s’améliorèrent pour atteindre une moyenne de 1630$ en 1955 pendant que les religieuses recevaient 1120$. Au début des années 1950, les religieuses recevaient 500$ par année
    Un modèle d’affaires
    Comment entretenir un couvent et nourrir une communauté avec des émoluments aussi dérisoires (au début du XXe siècle moins de 150$ annuellement, 250$ au début des années 1930 et à 500$ à la fin des années 1950 ). Les commissions scolaires versaient à chaque soeur la moitié du salaire d’une laïque? Alors les communautés religieuses mirent au monde un mode de financement qui obligea les Canadiens français à payer d’une main ce qu’ils refusaient de donner de l’autre. Les communautés se chargeraient de l’enseignement public dans une paroisse à la condition qu’un couvent fût construit….et souvent donné. En plus, elles pourraient y ouvrir un pensionnat privé pour les jeunes filles. Qui financerait? Les curés avec l’argent de leurs fidèles……..qui comme contribuables refusaient de verser des taxes convenables pour financer les écoles publiques.
    En 1887, à St-Norbert, la fabrique déboursa 2 000$ pour construire le couvent des Sœurs de Ste-Anne. Comme la somme était insuffisante , une souscription « volontaire » fut organisée auprès des citoyens qui ajoutèrent 3 000$.
    Tiré du livre de Claude Gravel:”La vie dans les communautés religieuses L’âge de la ferveur 1840-1960”

  • Pierre Grandchamp Répondre

    11 novembre 2011

    Un excellent livre paru en 2010:"La vie dans les communautés religieuses L'âge de la ferveur 1840-1960" par Claude Gravel un ex de la SRC et de La Presse..
    Concernant les hôpitaux, il y consacre un chapitre:"Des bâtisseuses d’hôpitaux à une époque où les subventions étaient rares" (...)

    "A la fin des années 1950, les communautés de femmes étaient propriétaires de 105 hôpitaux dans la province, dont certains gigantesques(notamment St-Jean-de-Dieu)".

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2011

    Dans quelque temps, il n'y aura que des femmes en médecine. Dire que quand j'étais enfant, les médecins étaient presqu'exclusivement des hommes.
    Ce courant féministe est encouragé à quelque part par ce qui est arrivé à la seconde guerre mondiale. L'idéologie défaite, celle du nazisme allemand, est devenue le modèle à éviter à tout prix.
    Et si je me rappelle bien, cette idéologie prônait la supériorité du mâle germanique. Cela semble expliquer bien des choses par rapport à ce qui se passe présentement, aussi bien au niveau de la promotion des femmes que de la promotion de l'immigration massive.

  • Olivier Kaestlé Répondre

    11 novembre 2011

    Je me rappelle, M Noël, de votre article révélateur et détaillé, paru dans Vigile, sur la situation de l'homme québécois à Radio-Canada. De quoi frémir. Il est loin le temps des iniquités infligées à Diane Arcand, parce qu'elle était trop âgée pour le poste de lectrice de nouvelles. Un coup d'oeil à Anne-Marie Dusseault suffit pour se rendre compte que la donne a changé. Sur ce plan, ce n'est que justice. Quant à Simon Durivage, par contre, ultime survivant d'une époque révolue, sa place sera bientôt dans un musée, qui sait, peut-être le musée de l'homme. Tant de revendications féministes que pour aboutir à une triste inversion des injustices. Consternant !

  • Archives de Vigile Répondre

    11 novembre 2011

    Hier, Anne-Marie Dussault recevait les correspondants étrangers de Radio-Canada. La crème de la crème dans la boite. LA grosse job de rêve pour un journaliste québécois.
    Sur les 14 correspondants, à peine 3 mâles québécois (Auger, Bélanger et Chartrand). Dans le temps de Nadeau, c'était juste des hommes québécois, sauf Judith Jasmin.