Ce 26 septembre 2010 aura été une autre de ces journées qui aura permis au peuple vénézuélien de décider de ses représentants à l’Assemblée Nationale et au Parlement latino américain.
Les résultats irréversibles furent communiqués par le CNE que très tard dans la nuit.
Le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), Parti de Chavez, a gagné 95 sièges et la Mesa unie de la démocratie (MUD), l’opposition, en a gagné 64.
Le PSUV s’est imposé dans 17 États alors que l’opposition en a fait tout autant dans 7 États. Dans deux États ils ont le même nombre de députés et au Parlement latino américain ils ont chacun 5 représentants. Dans ce dernier cas deux sièges restent à définir.

Le taux de participation est de 64.45 %.
Quelques commentaires
D’abord le caractère très démocratique du Venezuela qui s’affirme une autre fois à l’encontre de tous ces dénonciateurs qui s’acharnent à le présenter comme s’il était un pays non démocratique.
Le Peuple vénézuélien s’est déplacé à plus de 64,45% pour aller voter. Un taux de participation que peu de pays, dits démocratiques, n’arrivent à obtenir. Par exemple, aux dernières élections Présidentielles en Colombie, le taux de participation n’a été que de 44%. Pourtant, certains trouvent le moyen de vanter la démocratie de la Colombie et de dénigrer la démocratie du Venezuela.
En dépit de la propagande diffusée à grand renfort par les postes privés de radio et de télévision contre le PSUV et le président Chavez, ces derniers ont remporté 95 des 165 sièges, alors que la MUD en a remporté 64. Les résultats des 6 autres sièges restants ne sont pas encore connus officiellement. Il faut croire qu'un peuple, plus instruit et conscient, est de moins en moins vulnérable à la désinformation.
Le président Chavez s’est déclaré satisfait de ces résultats, même s’ils sont en deçà des 110 sièges souhaités. Le Venezuela pourra tout de même poursuivre sa marche vers le socialisme et procéder, dans le cadre de la constitution, aux réformes qui s’imposeront. Le PSUV demeure largement majoritaire à l’Assemblée nationale.
La presse internationale devra se trouver d’autres arguments que ceux de la démocratie et du socialisme pour déstabiliser un État très démocratique et un gouvernement qui s’en fait le grand promoteur. Au Venezuela, le Peuple a vraiment son mot à dire et peut, à chaque moment important, faire entendre sa voix. C’est ce qu’on appelle la démocratie participative.
Pour ceux qui souhaitent mettre la main sur le pétrole vénézuélien et reprendre le contrôle des principaux pouvoirs devront se convaincre que sans l’appui du peuple, toujours plus conscient et responsable, ils n’y arriveront jamais.Ils devront dompter leur cupidité et réapprendre qu'un peuple est plus qu'une oligarchie.
Oscar Fortin
Québec, le 27 septembre 2010
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