Un quart des PME ne pourrait pas survivre plus d’un mois si la baisse de leur revenu devait perdurer, a indiqué la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI).
• À lire aussi: [EN DIRECT 17 mars 2020] COVID-19: les derniers développements de la pandémie
• À lire aussi: COVID-19: des touristes à Québec refusent de s’isoler
• À lire aussi: COVID-19: ces Québécois sont coincés à l'étranger
• À lire aussi: 3000 lits supplémentaires pour se préparer au pire
Dans un sondage préliminaire publié mardi, 48% des répondants ont indiqué avoir subi une perte de revenus, un chiffre qui monte à 50,3% au Québec, alors que 25% estiment ne pas pouvoir survivre plus d’un mois avec une baisse de revenus de 50%.
«Les premiers impacts économiques de l’épidémie de coronavirus sur les PME du Canada sont très lourds», a indiqué par voie de communiqué Jasmin Guénette, vice-président des affaires nationales à la FCEI.
En moyenne, les impacts des mesures visant au ralentissement de l’épidémie sont évalués à une perte de 66 000$ pour les PME canadiennes, mais seulement 53 000$ au Québec, et ils concernent principalement les secteurs de l’hébergement, de la restauration, des arts et loisirs, de la vente au détail et des services personnels.
Un peu moins de la moitié des PME ont dû réduire les heures de leurs employés, tandis que 38% connaissent des ruptures d’approvisionnement.
«Nous devons reconnaître que l’exigence d’auto-isolement a des impacts économiques significatifs sur de nombreuses petites entreprises au pays», a expliqué François Vincent, vice-président Québec de la FCEI, qui demande une aide financière directe aux employés et aux travailleurs autonomes contraints de s’isoler, en prenant exemple sur plusieurs pays européens.
La FCEI a rappelé aux chefs d’entreprises d’appliquer les recommandations sanitaires exigées par les autorités afin de préserver la santé de leurs employés et de leurs clients.
Le sondage est toujours en cours. Les résultats préliminaires portent sur les réponses de 8730 chefs d’entreprises. Si le sondage portait sur un échantillon probabiliste, la marge d’erreur aurait été de 1%, 19 fois sur 20.