Un mépris sans nom pour la culture québécoise

John Furlong - l'inimitié canadian


Le député de Borduas et porte-parole de l’opposition officielle en matière de langue, Pierre Curzi, et le député de Drummond et porte-parole en matière de culture, Yves‑François Blanchet, dénoncent vertement les déclarations faites par l’ancien président du Comité d’organisation des Jeux olympiques de Vancouver (COVAN), John Furlong, dans son livre Patriots Hearts, concernant Gilles Vigneault et le français à la cérémonie d’ouverture des derniers Jeux olympiques d’hiver.

« Non seulement M. Vigneault avait tout à fait le droit de refuser que sa chanson soit utilisée lors de cette cérémonie, mais de lui imputer la responsabilité de l’absence du français dans la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques est scandaleux », a déclaré le député de Borduas, Pierre Curzi.
Le député de Drummond a présenté une motion sans préavis à l’Assemblée nationale cet après-midi qui a été balayée du revers de la main par le gouvernement libéral. Cette motion s’énonçait comme suit :

« Que l’Assemblée nationale du Québec dénonce toute tentative visant à rendre responsable Gilles Vigneault de la quasi-absence du français lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux de la XXIe olympiade d’hiver tenus à Vancouver. Qu’elle salue l’un des plus grands poètes, auteurs, compositeurs et interprètes du Québec et sa volonté de ne pas avoir consenti à voir son œuvre musicale travestie ».

« Si les artistes sont les porte-parole d’un peuple, c’est le peuple québécois au complet que M. Furlong vient d’injurier. En refusant d’adopter notre motion, le gouvernement libéral y ajoute l’insulte et cautionne, sans même que la ministre St-Pierre n’ait daigné défendre un des plus grands artistes du Québec, qu’on reproche à Gilles Vigneault l’intégrité de ses opinions politiques », a ajouté le député de Drummond.
« Pire encore, au moment des Jeux, lorsque l’organisation de la cérémonie d’ouverture insistait auprès de M. Vigneault afin que celui-ci accepte de céder les droits de sa chanson, le premier ministre Charest avait personnellement tenté d’influencer l’artiste québécois. C’est indigne de sa fonction », a conclu le député de Drummond.


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