Un mal pour un bien

Tribune libre

J'étais présent au colloque cette fin de semaine à Lévis et je trouve malheureux les propos de tous ceux et celles qui croient que le PQ a eu tort d'expulser le club politique. Je précise à nouveau que l'exécutif du parti s'est prévalu selon sa charte, du droit de ne pas reconduire le rôle du club politique qu'était le SPQ Libre au sein de l'organisation politique. Au contraire, le parti laisse les membres de ce club politique d'être des membres à part entière du Parti Québécois, s'ils le désirent. Fini l'existence d'un parti à l'intérieur du parti.
J'applaudis la décision de madame Marois qui montre ainsi son leadership. Le rôle que tenait le club politique outrepassait souvent les règles établies par le parti en sabordant très souvent sur la place publique la stratégie même du parti. Ils ont le droit de ne pas être d'accord mais il aurait fallu qu'ils fassent part de leurs dissidences aux instances du parti et non l'étaler sur la place publique comme l'a fait monsieur Laviolette dernièrement.
J'estime que ces personnes sont des gens ayant une capacité de jugement suffisamment forte pour joindre les rangs et travailler de concert avec nous pour accéder à l'ultime but soit: la souveraineté du Québec.
Laissons couler un peu d'eau sous le pont et le tout rentrera dans l'ordre en autant que madame Marois continue à mettre la pression sur Jean Charest notamment sur le déclenchement d'une commission d'enquête dans la construction. L'incident de la fin de semaine sera perçu comme un mal pour un bien.

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Roger Kemp110 articles

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Pamphlétaire actif à Trois-Rivières Membre actif à la SSJB de la Mauricie





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4 commentaires

  • Marcel Haché Répondre

    15 mars 2010

    Remettre le SPQ Libre à sa place sera bénéfique au P.Q.
    Les bénéfices l’emporteront très largement sur les quelques inconvénients que cette décision plus que nécessaire vaudront au P.Q.
    Ce qu’une certaine gauche ne pardonne pas, c’est que le P.Q.s’affranchisse enfin d’un symbole : la souveraineté, non plus que l’indépendance, ne passe ni par elle, ni par les syndicats.
    La gauche n’a pas encore compris que le P.Q., pour la première fois depuis très longtemps, le P.Q. a un chef.
    Très plaisant à écrire : le P.Q. a un chef. Une vraie.
    Si la gauche ne le comprend pas, Charest, lui, doit commencer à entrevoir une très sourde menace.
    Bravo Mme Marois.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mars 2010

    Enfin, il n'y aura plus d'hydre au Parti Québécois. Le PQ est fait pour être indépendantiste, pas pour être une succursale des syndicalistes québécois. Ils ont droit de citer au parti, bien sûr, mais à même les institutions, pas en dehors.
    Bravo au parti qui a décidé de tout simplement ne pas reconduire cette malheureuse protubérance. Les vrais indépendantistes, ceux qui mettent l'indépendance en première ligne parmi le SPQ, resteront.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 mars 2010

    Le dossier FTQ-Construction au Québec.
    Un texte de Vincent Marissal,La Presse,15 mars 2010
    [« Au-delà des accrochages entre Jean Charest et Pauline Marois, les questions de fond demeurent: que se passe-t-il vraiment dans le milieu de la construction? Quelle est l'influence réelle de ce milieu sur les élus? Quelles sont ses méthodes? Paye-t-on trop cher au Québec pour les grands chantiers?
    Le Premier Ministre a dit,haut et fort, que son parti n'a rien à se reprocher. C'est plutôt le PQ qui a des liens avec la FTQ, a répliqué M. Charest. Pourquoi alors refuser la tenue d'une enquête publique, puisque le PLQ a les mains propres? Cela ne pourrait que rendre service au Québec, non?
    Un ancien ministre du premier gouvernement Charest, Marc Bellemare, a affirmé au Soleil que la FTQ en mène trop large auprès du gouvernement, au point d'imposer ses décisions. M. Bellemare a quitté le gouvernement Charest en mauvais termes, mais inventerait-il pour autant des histoires de rencontre entre le premier ministre Charest, l'ancien président de la FTQ et lui-même?
    Certes, les relations entre la FTQ et la CSN ne sont pas chaleureuses. Mais lorsque le vice-président de la CSN-Construction, Pierre Brassard, dit au Devoir qu' «à la FTQ, ils sont capables d'intimider toutes les couches de la société. Le Fonds participe au financement d'entreprises dont les dirigeants financent le Parti libéral», cela mérite réflexion.
    Une bonne façon de vérifier la véracité de tout ce qui se dit sur le monde de la construction ces temps-ci serait «d'asseoir dans la boîte» tout ce beau monde, comme on dit dans le jargon judiciaire. »]

  • Isabelle Poulin Répondre

    14 mars 2010

    Madame Marois pourrait mettre plus de pression pour une Commission d'enquête publique mais peut-elle le faire sans se tirer dans le pied ? Elle donne un bon spectacle mais irait-elle jusqu'à sacrifier ses ambitions pour une Commission d'enquête publique sérieuse ? Il ya bien plus de squelettes dans les plaquards !