Travailler, c'est trop dur!

17. Actualité archives 2007


On se souvient du tollé qu'avait provoqué Lucien Bouchard lorsqu'il avait déclaré que les Québécois se devaient de travailler davantage. Les plus récentes données sur le travail publiées par Statistique Canada jettent un éclairage intéressant sur les propos de l'ancien premier ministre.

En 2005, pas de surprise, les Québécois sont toujours les Canadiens qui travaillent le moins d'heures, 32,3 par semaine. Les Albertains travaillent trois heures de plus que nous. La nouvelle, c'est que l'écart entre le Québec et le reste du pays continue de grandir.
Choix de société, rétorquent beaucoup de Québécois : «On n'est pas obligés de travailler comme des fous!» Sans doute.
Certains ont souligné que si les Québécois travaillent moins d'heures que les autres Canadiens et que les Américains, les Français sont dans la même situation. C'est exact. Mais il y a une différence importante : les Français ont une productivité très élevée, ce qui est loin d'être notre cas.
Moins d'heures travaillées, heures de travail moins productives : cela fait moins de richesse. Moins de richesse, moins de revenus pour l'État. En même temps, programmes sociaux plus généreux, endettement élevé... Un jour où l'autre, un chaînon va casser. Est-ce cela, notre choix de société?

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André Pratte878 articles

  • 308 213

[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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