Transferts fédéraux et péréquation

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«Ce qu'il nous faut, c'est l'entièreté des compétences qui nous permettront de nous enrichir» - PKP

Les fédéraux et le premier ministre libéral nous brandissent fréquemment des chiffres non documentés sur la soi-disant péréquation et les transferts fédéraux. Philippe Couillard nous en gargarise en permanence en chambre et ailleurs.
Pourrait-il nous dire si les fédéraux incluent dans leurs calculs, les milliards de dollars que leur procurent les Québécois lorsqu'ils participent aux enchères de spectres de fréquences nécessaires pour l'exploitation d'un réseau sans fil ?
J'ai moi-même fait des chèques de centaines de millions de $ au Conseil du Trésor à Ottawa en 2008 et 2013 lorsque j'étais patron de Québecor/Vidéotron pour l'acquisition de spectres au Québec. Les autres compagnies (Bell, Rogers et Telus) ont fait de même également pour les spectres acquis pour servir leurs clients au Québec.
C'est autant d'argent qui part pour Ottawa et que l'on nous redonne en prétextant la charité avec la péréquation.
Ce n'est pas d'un chèque dont nous avons besoin pour nous enrichir, c'est l'entièreté des compétences d'un pays qui nous permettront de nous enrichir. Oui nous le pouvons !
Et comme le décrit l'article joint à propos des enchères en cours aux États-Unis, ce bien collectif continuera à prendre de la valeur avec les années qui viennent compte tenu de l'utilisation de plus en plus importante de la communication sans fil.
Les fréquences télécoms aux Etats-Unis, une bataille à 45 milliards de dollars


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